Si la peur et l’amour sont les deux émotions de base que tout être humain possède, on sait bien aussi que depuis l’explosion au port d’août 2020 tout Libanais cherche une certaine énergie comme l’amour pour développer et bâtir un nouvel avenir.
Mais le voilà confronté depuis à un climat politique écœurant entre chefs de tribu qui ne veulent ni se réconcilier ni élire un nouveau président de la République et cerise sur le gâteau, après le séisme de Turquie du 6 février dernier, le déclencheur de la peur vient de ressurgir avec ce sentiment que tout va être détruit bientôt.
Et malgré toutes les affirmations positives des scientifiques quand on révise l’historique de nos séismes, personne ne sera tranquille.
La raison est simple : rares en effet sont les maisons construites selon les normes antisismiques, et tous nos bâtiments, surtout dans notre capitale et banlieues, si collés l’un à l’autre et sans fondations parfois, peuvent tomber comme des châteaux de cartes, et ici la catastrophe semble imminente.
Car, d’un côté, on fait assumer toute la responsabilité des conséquences de cette catastrophe naturelle au propriétaire qui, avec les anciens loyers, n’arrivera jamais à relever le défi pour réparer son immeuble alors que c’est au gouvernement de sécuriser les bâtiments ébranlés et décider rapidement lesquels sont viables et lesquels sont définitivement hors d’état.
Ceux qui s’avèrent bons il faudra rapidement sécuriser les fissures en façade ainsi que les fissures des murs extérieurs et intérieurs pouvant parfois être traversantes ainsi que les fissures aux angles d’ouverture (portes et fenêtres) sans oublier le décalage au niveau des ouvertures de l’immeuble, et enfin l’inclinaison des planchers.
Le danger est réel cette fois.
Il faudra vite œuvrer et peut-être comme en 1956 imposer une taxe pour améliorer notre environnement et laisser paix et amour triompher de nouveau.
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