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Économie - Énergie

Le dossier de l’Autorité de régulation de l’électricité réactivé, les 8 blocs de la ZEE remis en jeu

Le dossier de l’Autorité de régulation de l’électricité réactivé, les 8 blocs de la ZEE remis en jeu

L’appel à candidatures pour le recrutement des membres de l’Autorité de régulation de l’électricité représente un premier pas vers la dernière étape en vue du déblocage du financement de la Banque mondiale. Photo João Sousa

Le ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau a annoncé hier avoir ouvert le recrutement pour l’Autorité de régulation de l’électricité, un organisme-clé dont la constitution est attendue depuis des années, et pour lequel la date butoir de dépôt de candidatures est fixée au 31 janvier 2023.

Dans son communiqué, le ministère a aussi souligné la nécessité de revoir à la hausse le nombre des membres de cette autorité, de 5 à 6 personnes, de sorte à respecter une parité confessionnelle en ce qui concerne les postes de première catégorie dans la fonction publique. Cet appel à candidatures représente un premier pas vers la dernière étape en vue du déblocage du financement de la Banque mondiale (BM) pour les accords régionaux d’importation de gaz visant à réduire les pénuries d’électricité de longue date.

Le Liban a signé des accords pour recevoir de l’électricité de Jordanie et du gaz naturel d’Égypte, tous deux via la Syrie, ce qui représenterait une puissance supplémentaire de 700 mégawatts dans le réseau du pays, augmentant l’approvisionnement en électricité de plusieurs heures par jour. Des opérations que la Banque mondiale a accepté de financer à condition que le Liban mette en œuvre les réformes tant attendues du secteur de l’électricité en augmentant les prix – une mesure achevée en novembre – et en lançant un processus de recrutement des membres de l’Autorité de régulation de l’électricité.

Idées

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Le transport du courant et du gaz devant passer à travers la Syrie, ravagée par la guerre, l’accord doit également être approuvé par les États-Unis pour être conforme à leur régime de sanctions contre la Syrie, une décision qui, selon les responsables américains, ne pourrait intervenir qu’après l’approbation finale de la BM.

Second round d’exploration

Plus tard dans la journée, le ministère a indiqué avoir prolongé au 30 juin 2023, sur recommandation de l’Administration pétrolière libanaise (LPA), le délai de dépôt des dossiers de candidature pour l’attribution des licences d’exploration et d’exploitation des réserves supposées d’hydrocarbures offshore situées dans la zone économique exclusive (ZEE) du Liban.

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Ce second round, réinitialisé en novembre 2021, porte sur la totalité des blocs de la ZEE libanaise, hormis celle des blocs 4 et 9, dont l’exploration et l’exploitation revenaient au consortium formé par les sociétés TotalEnergies, Eni et Novatek. Mais fin août, cette dernière, qui détenait 20 % des parts du consortium, indiquait vouloir se retirer du groupe, invoquant des raisons « économiques et financières », ainsi que des « risques politiques ». Ses parts furent ensuite transférées à l’État libanais, qui les a ensuite transférées à TotalEnergies. Si une possible prise de parts de QatarEnergy dans ce consortium – à hauteur de 30 % – avait été évoquée à plusieurs reprises depuis deux mois, aucune mesure concrète dans ce sens n’a pour l’instant été annoncée. Fin octobre, le directeur général de la compagnie énergétique publique qatarie, Saad al-Kaabi, avait pourtant confirmé que QatarEnergy était en discussion avec le gouvernement libanais pour prendre une participation de 30 % dans un bloc d’exploration gazière en mer et négociait parallèlement sur le sujet avec les groupes français TotalEnergies et italien Eni.

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TotalEnergies prend ses distances avec le géant gazier russe Novatek

Le groupe français TotalEnergies a annoncé hier qu’il prenait ses distances avec son partenaire russe historique Novatek et ne comptabilisait plus dans ses résultats les 19,4 % qu’il détient dans le géant gazier, prévoyant en conséquence une dépréciation d’actifs de 3,7 milliards de dollars au quatrième trimestre. Le groupe annonce aussi comptabiliser dans ses réserves 1,7 milliard de barils en moins, excluant désormais celles de Novatek.

Contrairement à d’autres majors occidentales, TotalEnergies a maintenu la plupart de ses investissements en Russie depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février, notamment dans les projets de gaz naturel liquéfié (GNL). Il expliquait hier ne « pas être en mesure de céder » ses parts dans la société Novatek, « puisqu’il lui est interdit de vendre des actifs à un des actionnaires principaux de Novatek en raison des sanctions » européennes visant la Russie.

Le conseil d’administration de TotalEnergies a cependant « décidé le retrait des représentants de la compagnie au conseil d’administration de PAO Novatek avec effet immédiat », a annoncé dans un communiqué le géant français.

Le ministère libanais de l’Énergie et de l’Eau a annoncé hier avoir ouvert le recrutement pour l’Autorité de régulation de l’électricité, un organisme-clé dont la constitution est attendue depuis des années, et pour lequel la date butoir de dépôt de candidatures est fixée au 31 janvier 2023.Dans son communiqué, le ministère a aussi souligné la nécessité de revoir à la...

commentaires (1)

Aucune societe serieuse ne s'est presente pour l'exploration des hydrocarbures. Il faut les comprendre. Ils ne veulent ni se faire voler ni etre complice du hold-up pour lequel la canaille politichienne a deja mis en place les instruments.

Michel Trad

00 h 20, le 10 décembre 2022

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Commentaires (1)

  • Aucune societe serieuse ne s'est presente pour l'exploration des hydrocarbures. Il faut les comprendre. Ils ne veulent ni se faire voler ni etre complice du hold-up pour lequel la canaille politichienne a deja mis en place les instruments.

    Michel Trad

    00 h 20, le 10 décembre 2022

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