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Politique - Le 17 Octobre dans tous ses états

De quoi l’opposition libanaise est-elle le nom?

À l’occasion des législatives de mai, « L’Orient-Le Jour » lance une série d’articles sur les formations qui revendiquent une nouvelle approche de la politique locale.

De quoi l’opposition libanaise est-elle le nom?

Des étudiants libanais manifestant à Beyrouth le 8 novembre 2019. Anwar Amro/AFP

Des batailles d’ego à n’en plus finir, des discours superficiels, des stratégies illisibles : depuis le soulèvement du 17 octobre 2019, les partis qui revendiquent une nouvelle approche de la politique libanaise ont offert un spectacle assez...
Des batailles d’ego à n’en plus finir, des discours superficiels, des stratégies illisibles : depuis le soulèvement du 17 octobre 2019, les partis qui revendiquent une nouvelle approche de la politique libanaise ont offert un spectacle assez...

commentaires (12)

Avec la position hégémonique du Hezb, les leaders de "l'opposition" font de la figuration. Dispersés, divisés, parfois font des reproches à ce Hezb, et le lendemain le contraire. Certains de l'opposition parlent d'occupation iranienne, d'autres de "chiitisation" du pays avant de se contredire. En tout cas, quel est le leader de l'opposition qui peut tenir un discours et fait mobiliser ses partisans comme le fait Sayyed Nasrallah. Personne ne peut prétendre jouer le rôle de catalyseur. Critiquer pour critiquer, c'est facile et le Hezb est toujours là, incontournable. Dans les coulisses, on cherche toujours a avoirs ses faveurs," électoralement" parlant. Voilà la vérité que personne ne veut entendre.

Nabil

18 h 37, le 04 avril 2022

Tous les commentaires

Commentaires (12)

  • Avec la position hégémonique du Hezb, les leaders de "l'opposition" font de la figuration. Dispersés, divisés, parfois font des reproches à ce Hezb, et le lendemain le contraire. Certains de l'opposition parlent d'occupation iranienne, d'autres de "chiitisation" du pays avant de se contredire. En tout cas, quel est le leader de l'opposition qui peut tenir un discours et fait mobiliser ses partisans comme le fait Sayyed Nasrallah. Personne ne peut prétendre jouer le rôle de catalyseur. Critiquer pour critiquer, c'est facile et le Hezb est toujours là, incontournable. Dans les coulisses, on cherche toujours a avoirs ses faveurs," électoralement" parlant. Voilà la vérité que personne ne veut entendre.

    Nabil

    18 h 37, le 04 avril 2022

  • Beaucoup de formations ont vu le jour suite au scandale des vols organisés par l’état et ses représentants qui ont vidé les caisses, ce qui est une réaction saine des citoyens qui veulent en découdre avec ces mafieux et leur demander des comptes. Mais une fois que leur ardeur a été refroidie par les agressions de tout genre de la part des usurpateurs, ils se sont perdus en conjectures et chacun a choisi de chanter son refrain au lieu de rester unis face au danger que représente cette mafia. Ils ont mis les charrettes avant les bœufs et se sont lancés dans des projets, qui de laïcité, qui de distribution des richesses du pays alors qu’il est sur la paille et dont les vendus détiennent avec leurs armes toutes ses instituions et ses ministères régaliens. Cela n’est pas plausible et les libanais ont vu une sorte de naïveté dans leurs propos qui se voulaient des projets à venir alors que nous avons les armes sur la tempe. Il faut commencer par le commencement. Désarmer et mettre mettre hors d’état de nuire ces mercenaires pour passer ensuite à la reconstruction du pays et non l’inverse. Voilà pourquoi ils ne sont pas crédibles et que les libanais se sont détournés de leurs supposés sauveurs. Ils devraient n’avoir qu’un mouvement qui pourrait s’appeler « RESURECTION » où tous les protagonistes main dans la main affrontent le seul ennemi armé pour l’anéantir pour ensuite procéder à l’édification de notre nation. Ils auraient pu rassembler tous les libanais. Ils ont failli.

    Sissi zayyat

    11 h 16, le 04 avril 2022

  • a t on jamais oui dire qu'une revolution s'etait faite pacifiquement ? NON ! a t on jamais vu un pays/un peuple qui diverge a meme donner un seul nom a une situation, un cas pareils: revolte,revolution,thawra,contestation,mouvement populaire. faudra noter que s'en etaient vite retires les partisans de hezb,amal,joumblatistes,future,cpl et bien entendu les suiveurs des syriens,d'ou la faiblesse des 17 octobristes qui restent en lice. cette faiblesse etant aussi due- comme beaucoup le savent - au dna libanais: ego demesure,moi ou personne, moi le seul a "savoir" , eux des ptis riens, mon projet est le seul valable, finalement les 17 octobristes sont tombes dans le piege de leur slogan KELLON YAANI KELLON, qui leur a valu ne pas Oser s'allier aux partis patriotiques deja existants sur la scène.

    Gaby SIOUFI

    10 h 32, le 04 avril 2022

  • Le cauchemar serait l'election des partisans de charbel Nahas et ses idees communistes. A force de populisme, il ferait fuir les investisseurs et nous retournerait au 19eme siecle. Tout movement qui ne parle que d'avantages sociaux et ne met pas l'attraction des investisseurs et creation d'emplois en premier n arrivera nulle part pour resoudre la crise.

    Tina Zaidan

    10 h 12, le 04 avril 2022

  • 1/4 Résumer la singularité de Citoyens et Citoyennes dans un État à la question du Hezbollah (qui n’est pas celle que rapporte l'article) et la position concernant les élections est dans le meilleur des cas myope. Je ne peux m’empêcher de noter que Citoyens et Citoyennes dans un État est le seul parti qui confronte les acteurs politiques dans les 15 circonscriptions avec 65 candidats, et le seul qui se fait donc attaquer par tous les partis communautaires y compris le Hezbollah parce que même dans la forme, la confrontation ne respecte pas les règles de division communautaire et régionales imposées par le système et le parti représente ainsi un véritable danger. La véritable différence est à mon sens visible à trois niveaux.

    Mounir Doumani

    08 h 34, le 04 avril 2022

  • 2/4 Citoyens et Citoyennes dans un État a été fondé et organisé en anticipation de la crise (résultat de l’effondrement des fondements du régime, à savoir la capacité à faire émigrer ses forces vives en échange de dollars pour alimenter la consommation) et d’une conviction de la nécessité d’un parti politique capable d’imaginer un pouvoir alternatif au non-état confessionnel : un état laïque. La plupart des groupes qui sont des collections d’individus ne se sont pas organisés en anticipation, mais parce qu’ils ont perçu les faiblesses d’un système qui s’effrite et qui perd ses moyens. En 2018 notre campagne politique annonçait le bidon d’essence a 300,000 LL et le paquet de pain a 10,000 LL alors que la campagne du rassemblement des forces d’opposition Koullouna Watani a laquelle nous avons pris part en réponse à la demande populaire d’unifier les listes, n’avait même pas de programme et le slogan se limitait effectivement à "essayer nous”.

    Mounir Doumani

    08 h 34, le 04 avril 2022

  • 3/4 Le point de départ étant différent, l’objectif devient de facto différent. Citoyens et Citoyennes dans un État œuvrent pour un changement immédiat et une prise de pouvoir pour la crise peut-être transformée en une opportunité si une force politique avec un programme arrive à s'imposer. En face, l’objectif devient d’occuper des postes dans le système qui se délite. Lorsqu’on ne peut pas anticiper en politique, on reste prisonnier du système qu’on connaît. Pour Citoyens et Citoyennes dans un État, l’objectif est d’imposer un rapport de force, en face, on considère qu’il y a besoin de temps pour changer la société et les mentalités (alors qu’en Octobre 2019 les mêmes appelaient à des élections anticipées parce qu’il se voyaient déjà occupé 128 sièges au parlement). La triste réalité est en fait que la société est en train d’être consommée et que bientôt, les changements irréversibles auront eu lieu avec nos projections réduisant la part des Libanais à 40% des résidents dans 15 ans si rien n’est fait. sans vouloir voler de slogan à personne: le changement c’est maintenant…ou jamais

    Mounir Doumani

    08 h 34, le 04 avril 2022

  • 4/4 Le dernière différence est l’outil. Nous avons construit un parti avec un objectif et des responsabilités claires. Les discussions sont démocratiques, mais la decision finale revient a des individus qui portent la responsabilité de leurs décisions. Cette verticalité est perçue comme non democratique par ceux qui veulent se défaire de l’emprise du chef communautaire, et ils la fuient comme la peste. Cela se répercute sur leur capacité a s’entendre sur quoi que ce soit et paralyse leur action. C’est pour ca que Citoyens et Citoyennes dans un Etat est le seul parti qui continue a grandir depuis 2016 alors que les groupements implosent rapidement, est leur fondateurs en refondent de nouveau a chaque échéance.

    Mounir Doumani

    08 h 33, le 04 avril 2022

  • L,OPPOSITION POLITICIENNE EST STUPIDE CAR NON UNIE ET SES CHANCES DE PERCEE SONT LIMITEES. - LES OPPOSITIONS CIVILES SONT PLUS STUPIDES ENCORE CAR EPARPILLEES LEURS CHANCES SONT PRESQUES NULLES ET ELLES AFFAIBLIRONT UNIQUEMENT L,OPPOSITION POLITICIENNE A L,AVANTAGE DES MAFIEUX QUI ONT GOUVERNE POUR LES DERNIERES TROIS DECENNIES. DE TOUTE FACON, SI IL Y A ELECTIONS, CES ELECTIONS LIBRES ET DEMOCRATIQUES COMME CHANTEES, AVEC LA COMMUNAUTE CHIITE ARMEE ET SES MERCENAIRES INTIMIDANT, MENACANT, VOIRE MEME TUANT ET ENFIN ACHETANT LES VOIX AVEC DES DOLLARS IRANIENS... SONT DE LA BLAGUE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 05, le 04 avril 2022

  • Le meilleur signe que ces mouvement ne représentent aucun danger est qu’aucun de leurs représentants n’a encore été assassiné. Sauf peut-être Loqman?

    Gros Gnon

    06 h 35, le 04 avril 2022

  • Unissez-vous ou rentrez vous coucher. Et à ceux qui disent "kellon sauf mon zaïm", … eh bien … je n’ai rien à dire … je suis simplement triste … pour eux … et déçu … pour le Liban.

    Gros Gnon

    06 h 32, le 04 avril 2022

  • Tout a été dit. C'est clair.

    Edgard Anid

    04 h 03, le 04 avril 2022

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