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Politique - Explosions au port de Beyrouth

Le CPL dénonce le caractère "discrétionnaire" de l'enquête du juge Bitar

"Il est temps que le juge d'instruction émette son acte d'accusation et mette un terme à l'injustice dont sont victimes les détenus accusés, majoritairement, de négligence administrative", appelle le parti aouniste. 

Le CPL dénonce le caractère

Le chef du Courant patriotique libre (CPL) Gebran Bassil. Photo d'archives AFP

Le Courant patriotique libre (CPL), fondé par le chef de l'Etat Michel Aoun, a dénoncé, samedi, ce qu'il estime être le caractère "discrétionnaire" de l'enquête sur la double explosion du port de Beyrouth, dans le cadre de laquelle sont notamment détenus des responsables administratifs proches du mouvement aouniste, et appelé une nouvelle fois à "libérer" le Conseil des ministres, qui ne s'est pas réuni depuis le 12 octobre en raison de tensions internes.

C'est en raison de divergences entourant cette instruction menée par le magistrat Tarek Bitar que le gouvernement ne s'est pas réuni depuis plus de deux mois. Les ministres chiites refusent, en effet, de participer à tout Conseil des ministres au cours duquel le sort du juge ne serait pas tranché. Les responsables liés au mouvement Amal réclament que tous les dirigeants politiques inculpés dans l'affaire du 4 août soient jugés devant la Haute cour de justice, une instance devant laquelle aucune affaire n'a jamais été portée, tandis que ceux du Hezbollah appellent au dessaisissement du juge. 

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Les récriminations du Courant patriotique libre à l'encontre de l'enquête, lancées à l'issue d'une réunion de son bureau politique, viennent donc s'ajouter aux critiques lancées par certains dirigeants contre l'enquête. Selon les aounistes, l'enquête est soumise à un certain "pouvoir discrétionnaire" et le retard qu'elle accuse "font augmenter la crainte que la vérité ne soit jamais découverte".

Ils ont, dans ce cadre, estimé qu'il était "temps que le juge d'instruction émette son acte d'accusation" et "mette un terme à l'injustice dont sont victimes les détenus accusés, majoritairement, de négligence administrative". L'ancien directeur des douanes, Badri Daher, très proche du CPL, fait partie des responsables administratifs qui sont sous les verrous depuis des mois dans le cadre de cette affaire. Le CPL ajoute qu'il "se tient aux côtés des familles des détenus et réclame la libération de tous ceux qui sont emprisonnés injustement".

"Libérer le Conseil des ministres"
Concernant la crise politique, le CPL a renouvelé son appel à "libérer le Conseil des ministres, afin qu'il réponde à ses obligations concernant la résolution des crises". Il a reproché à certaines parties, qu'il n'a pas nommées, de vouloir "pousser le président Aoun à violer la Constitution en annulant le Conseil des ministres et en le remplaçant par un système d'autorisations exceptionnelles" qui seraient accordées par le chef de l'Etat sans vote gouvernemental. "Le président a le droit de refuser d'accorder ces autorisations" tant qu'il y a un gouvernement en exercice, ont ajouté les aounistes. 

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Le parti dirigé par Gebran Bassil, gendre de M. Aoun, a réitéré, en outre, son appel à ce que le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé soit "immédiatement limogé et appelé à rendre des comptes". Enfin, il a exprimé sa "confiance" dans la décision qu'est appelé à rendre en début de semaine le Conseil constitutionnel sur les amendements à la loi électorale. Le CPL réclame, en effet, l'abrogation de l'amendement permettant aux Libanais émigrés de voter pour les 128 membres de la Chambre et non pas pour une circonscription "de l'étranger" constituée de six députés, et critique l'avancement de la date du scrutin de mai à mars. 

Le Courant patriotique libre (CPL), fondé par le chef de l'Etat Michel Aoun, a dénoncé, samedi, ce qu'il estime être le caractère "discrétionnaire" de l'enquête sur la double explosion du port de Beyrouth, dans le cadre de laquelle sont notamment détenus des responsables administratifs proches du mouvement aouniste, et appelé une nouvelle fois à "libérer" le Conseil des ministres, qui...
commentaires (18)

Vendu!

Sabri

17 h 12, le 20 décembre 2021

Tous les commentaires

Commentaires (18)

  • Vendu!

    Sabri

    17 h 12, le 20 décembre 2021

  • La justice est discretionnaire monsieur ex-ministre, monsieur le detenteur d' une sanction Majinsky... Mais elle n' est pas subjective pour autant, ni politique ! Encore moins Hezbollahi !!

    LeRougeEtLeNoir

    15 h 47, le 20 décembre 2021

  • Il fait ce que le hezbollah lui dit de faire. Le liban est resté sans president plus de deux ans a cause de son beau-pere et plus de six mois sans gouvernement a cause de sa triste personne! Lamentable famille

    Goraieb Nada

    07 h 46, le 20 décembre 2021

  • Traitres.....

    Sabri

    04 h 27, le 20 décembre 2021

  • Voila quelques temps que le CPL nous bassine en pretendant etre en faveur d'une enquete independante. Tiens, elle devient "discretionnaire" d'un coup de baguette magique ? Les masques tombent tout seuls. "Habk el kezeb kassir" dit l'adage populaire.....

    Michel Trad

    21 h 00, le 19 décembre 2021

  • Tiens, Tiens, notre girouettte de Batroun se met de la parie! Il change encore une fois son fusil d'épaule!

    Marwan Takchi

    19 h 48, le 19 décembre 2021

  • Sait-on vraiment ce que veut ce monsieur retors et arriviste,à part faire le Haroun el Poussah ou plutôt Iznogoud : devenir calife à la place du calife ?

    Citoyen Lambda

    16 h 06, le 19 décembre 2021

  • Il en connaît un rayon le beau-fils de son beau-père sur les « négligences administratives » surtout celles qui coûtent des milliards ! Enfin un vrai discours d’expert ! Viva la république, vivent les bananes !

    Ayoub Elie

    12 h 17, le 19 décembre 2021

  • Ce personnage n’inspire que du mépris, il ne mérite même pas une réponse à ses propos…

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 53, le 19 décembre 2021

  • UN ADAGE DIT : TAFALSAFA AL HIMAROU FA CHAHNAA !

    LA LIBRE EXPRESSION SE DECONNECTE

    06 h 17, le 19 décembre 2021

  • LE GENDROT VEUT ACQUERIR DE NOUVEAU LES GRACES DU BARBU POUR MARQUER DES POINTS SUR LA PRESIDENTIELLE. IL SACRIFIE LE JUGE BITAR, IL VEUT EN FAIRE UN MARCHAND QUI CRIE SUR TOUS LES TOITS ET EXPOSE SA MARCHANDISE. COMME QUOI LA BETISE EST APPELEE AU SERVICE DE L,IDIOTIE. - CONTINUEZ JUGE BITAR A APPLIQUER VOTRE SYSTEME JURIDIQUE ET JUSTICIER. FAITES PAS ATTENTION AUX HUBERLULUS ANIMES DE REVES QUI N,ONT RIEN A VOIR AVEC VOTRE MISSION.

    LA LIBRE EXPRESSION SE DECONNECTE

    06 h 10, le 19 décembre 2021

  • Pourquoi le tandem Aoun/Bassil a accepté de renouveler le mandat de Riad Salamé quand Saad Hariri était premier ministre? Était-ce dans le cadre d'un bazar sur les nominations? Quant au vote de la diaspora, le tandem Aoun/Bassil n'avait rien contre les 128 circonscriptions aux élections de 2018 quand les Libanais, notamment les chrétiens, leur faisaient encore - dans une certaine mesure - confiance.

    Youssef Najjar

    04 h 08, le 19 décembre 2021

  • Qui peut nous dire qui est ce brave Monsieur tout de noir vêtu ? à part d’être le mari de sa femme et rien d’autre de plus conséquent ! inféodé par dépit ou par opportunisme, revoilà le chapon qui essaie d’imiter le rugissement d’un lion, oubliant qu’il n’a jamais eu qu’une voix de castrat. Il clame et réclame une justice sur mesure pour lui et les siens … et reste sourd aux demandes du peuple pour le retour de l’argent volé, alors qu’il était supposé financer le projet pour électrifier tout le Liban 24h/24h. Son soi-disant fief le Batroune ** bien mal acquis…** réclame à Cor et à cris l’électricité depuis plusieurs jours en vain ! le regard torve, inquiet et mal dans ses baskets Il fait partie des détracteurs de Monsieur le Juge Tarek Bitar, qu’il finira bien un jour de comparaître en face de lui pour rendre compte des malversations… INCHA’ALLAH !

    Le Point du Jour.

    19 h 56, le 18 décembre 2021

  • Ils ont tous peur de ce tribunal étrange ils n’ ont pas la conscience tranquille et le peuple meurt de faim à part les followers du Hezbollah ???

    Eleni Caridopoulou

    18 h 12, le 18 décembre 2021

  • Bizn d'accord sur le fait que le retard s'accuse l'enquête " augmente la crainte que la vérité ne soit jamais découverte". Mais n'est-ce pas le but poursuivi par les obstructionnistes - que Bassil se garde bien de dénoncer. Par ailleurs, comment pourrait-,il publier un acte d'accusation alors qu'on l'empêche de mener son enquête ?

    Yves Prevost

    18 h 00, le 18 décembre 2021

  • QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE MILICE ARMÉE "100 000 MEMBRES" QUI PREND LE PAYS EN OTAGE ET UN PARTI QUI LA SOUTIENT EN LUI DONNANT UNE CARTE BLANCHE PAR INTÉRÊT PERSONNEL ? SACRÉ BASSIL QUI TRAHIT SON PAYS À VISAGE DÉCOUVERT.

    Gebran Eid

    17 h 22, le 18 décembre 2021

  • Toutes ces sollicitations du CPL, sont de nature populiste.

    Esber

    17 h 00, le 18 décembre 2021

  • Marchandages, gesticulations, pillages, ... notre Saint d'esprit a parlé. Faut-il laisser le juge travailler, faut-il que les voyous convoqués se présentent, faut-il que les barbus (ses propres amis et soutiens) acceptent que justice soit faite... Alors épargnez nous vos simagrées...

    Zeidan

    16 h 13, le 18 décembre 2021

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