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Politique - discours

Plan de réformes : l'argent de 98 % des déposants sera préservé, assure Diab

Le Premier ministre demande aux Libanais d’être patients, affirmant qu’il est trop tôt pour envisager un déconfinement car le pays est toujours dans la phase de propagation du coronavirus.


Le Premier ministre libanais Hassane Diab dans un discours télévisé jeudi 15 avril 2020. Photo Dala

Le Premier ministre libanais, Hassane Diab, a tenté jeudi soir de rassurer les Libanais après les appréhensions provoquées par la fuite la semaine dernière d’une ébauche du plan de réforme que prépare le gouvernement face à la plus grave crise économique que traverse le Liban depuis 30 ans, affirmant dans un discours télévisé que 98 % des déposants échapperont à une ponction des dépôts (haircut).

"La situation est difficile et complexe, mais les moyens de subsistance des gens ont leur propre particularité et jouissent de l’immunité, et personne n'a le droit de toucher à leur argent. (...) Je maintiens ici ma promesse que pas moins de 90 % des déposants ne verront aucun impact sur leurs dépôts. Toutefois, à la lumière d'études approfondies et des chiffres de février 2020, je peux annoncer aujourd'hui que 98 % des déposants ne seront pas touchés", a déclaré M. Diab lors d'un discours diffusé en direct à la télévision.

Le gouvernement examine actuellement un plan de réformes économiques et financières qu'il est censé adopter afin de tenter de sortir le pays de sa pire crise économique en trente ans. Un passage de ce texte affirmant la volonté du gouvernement de "ne pas toucher à l’argent de 90 % des déposants dans les banques" avait suscité des craintes quant à un éventuel haircut, c’est-à-dire une possible ponction sur les avoirs des épargnants. Si le plan de sauvetage économique n’a pas encore officiellement vu le jour, ce passage a causé une véritable tempête politique, tant parmi les composantes du cabinet que dans les rangs de ses opposants.

M. Diab a assuré que le document diffusé dans les médias "n’est qu’un projet en cours de discussion" et qu’il était déterminé à engager un dialogue avec les composantes de la société avant de parvenir à un plan définitif. "Nous sommes sur le chemin d’une solution durable. Nous prendrons d’abord en compte les intérêts des Libanais et des déposants afin de soulager les personnes qui payent aujourd’hui le prix des mauvaises décisions et de l’ingénierie financière du passé", a-t-il ajouté, dénonçant les "intérêts personnels" et "les querelles politiques de classe, sectaires ou partisanes contre un ennemi qui n’existe pas", guidant les critiques contre son gouvernement.



(Repère : Les grandes lignes du plan que prépare le gouvernement pour redresser le pays)



Le Premier ministre n’a à aucun moment dans son discours évoqué un éventuel haircut. Rappelant que les difficultés économiques ont obligé le pays à se mettre en défaut de paiement face à ses créanciers, le Premier ministre a déclaré que le ministère des Finances avait "entamé un processus de communication avec le Fonds monétaire international" qui a, selon lui, exprimé sa satisfaction envers le plan de sauvetage économique, sans dire clairement si le Liban allait demander l’aide du FMI.

"Ce plan, sur la base duquel nous avons entamé une vaste discussion, comprend plusieurs mesures consistant à transformer le déficit budgétaire en excédent et à réduire drastiquement la dette, qui atteint 176% du PIB", a déclaré M. Diab, ajoutant que ce plan va s'attaquer aux "pertes accumulées pendant des années par le système financier libanais pour la première fois de l'histoire du pays". "Ces pertes ont eu un coût pour les déposants, notamment les plus petits d'entre eux", a-t-il estimé. "J'ai personnellement demandé que l'enquête et l'audit remontent à plusieurs mois avant le soulèvement du 17 octobre. Cet argent sera placé dans un fonds spécial qui sera utilisé de manière équitable et transparente pour indemniser les Libanais qui ont été lésés par cette injustice", a-t-il ajouté.



(Lire aussi : Ce que prévoit le gouvernement pour doper les revenus de l’État)


Déconfinement progressif ?
Évoquant par ailleurs la lutte contre le coronavirus, M. Diab a demandé aux Libanais de "faire preuve de patience", semblant paver la voie à un renouvellement de la période de mobilisation générale après le 26 avril, affirmant que le Liban se trouvait toujours dans la phase de propagation du Covid-19. Le Liban a enregistré durant les dernières 24h cinq nouveaux cas de coronavirus, tous au niveau local.

"Nous avons régulièrement insisté sur la nécessité de rester confinés et imposé les mesures de distanciation sociale les plus strictes de l’histoire du Liban. Aujourd’hui, je vous invite à faire preuve de patience car la résilience exceptionnelle du peuple libanais constitue le principal pilier de notre succès", a déclaré le Premier ministre, soulignant que "le Liban a fait beaucoup mieux que de nombreux autres pays malgré sa capacité financière très limitée".

Le chef du gouvernement a confirmé que la seconde phase du plan de rapatriement des Libanais bloqués à l’étranger reprendrait le 27 avril, précisant que 1,3 % des 2 656 Libanais rapatriés avaient été testés positifs au Covid-19 et que, sur les 16 000 tests effectués au Liban, la proportion de cas confirmés atteint 4,5 %.



(Lire aussi : « Il a fallu une épidémie de cette ampleur pour que notre travail soit reconnu à sa juste valeur »)



Pour lutter contre la pandémie, le gouvernement a décidé de prolonger jusqu'au 26 avril la période de mobilisation générale, décrétée le 15 mars et renouvelée une première fois jusqu'au 12 avril. La mobilisation générale prévoit la fermeture de tous les commerces non-essentiels, de l'aéroport de Beyrouth et des établissements scolaires et universitaires. Le gouvernement a également imposé depuis le 26 mars un couvre-feu de 19h à 5h et, dernière mesure en date, la circulation alternée des véhicules a été instaurée. Ce renforcement des mesures a été décidé après qu'un certain relâchement du respect des consignes de confinement a été constaté dans plusieurs régions du pays. Plus tôt dans la journée, M. Diab avait démenti que le gouvernement allait alléger ces mesures, évoquant au contraire la possibilité d'une nouvelle prolongation de deux semaines de la période de mobilisation générale.

"Malheureusement, de telles mesures auront un coût économique important ; c'est pourquoi nous avons commencé à débattre d'un plan de relance économique et de l’assouplissement progressif du confinement", a-t-il déclaré, assurant que le gouvernement ne se précipitera pas les choses au détriment de la santé des Libanais "qui ont fait preuve d'un engagement fort". "Cette épidémie a frappé les économies mondiales dans le monde entier. Au Liban, les crises économiques, financières et sociales qui durent depuis des décennies se sont aggravées et ont rendu la situation plus difficile et plus critique", a-t-il déploré.

En complément de la distribution d'aides aux plus démunis qui a débuté aujourd'hui, M. Diab a dans ce cadre annoncé "un plan de relance et de sécurité sociale d'une valeur de 1 200 milliards de livres libanaises". "Ce montant sera versé pour couvrir le coût du fardeau supplémentaire généré par l'épidémie de coronavirus, aider les travailleurs journaliers du secteur public, soutenir le secteur de la santé et les agriculteurs, et accorder aux petites entreprises industrielles des prêts subventionnés pour stimuler l'industrie nationale", a-t-il précisé.

Sur un autre plan, M. Diab a confirmé avoir signé aujourd'hui les décrets de nomination des notaires, des trésoriers pour le ministère des Télécommunications, des gardes forestiers et des pêcheurs pour le compte du ministère de l'Agriculture, promettant qu'il signera les décrets de nomination des lauréats des différents examens du Conseil de la fonction publique. "La logique de l'État doit prévaloir, puisque l'État préserve les droits des personnes et protège les citoyens, quelles que soient leurs affiliations sectaires", a souligné M. Diab, affirmant que l’État  s'efforcera de "créer des opportunités d'emploi pour les jeunes Libanais (...) afin que le pays ne perde pas ses compétences et que la frustration ne devienne un facteur les forçant à émigrer.



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commentaires (24)

Les 2% se composent de deux parties: 1. Les "gros" déposants qui font et dopent l'économie et qui possèdent 500'000$ et plus 2. Les "très gros" mafieux qui sucent le sang de l'économie et qui possedent 100'000'000$ et plus Puisque la deuxième catégorie sera de facto épargnée, parceque c'est comme ça, tout le poids de la restructuration pèsera donc sur la première catégorie. Ce qui signifie la fin de l'entreprenariat qui a fait la gloire du Liban.

Gros Gnon

03 h 40, le 18 avril 2020

Tous les commentaires

Commentaires (24)

  • Les 2% se composent de deux parties: 1. Les "gros" déposants qui font et dopent l'économie et qui possèdent 500'000$ et plus 2. Les "très gros" mafieux qui sucent le sang de l'économie et qui possedent 100'000'000$ et plus Puisque la deuxième catégorie sera de facto épargnée, parceque c'est comme ça, tout le poids de la restructuration pèsera donc sur la première catégorie. Ce qui signifie la fin de l'entreprenariat qui a fait la gloire du Liban.

    Gros Gnon

    03 h 40, le 18 avril 2020

  • Les libanais ont plus que marre de ces politiciens qui se renouvellent et se ressemblent mais en pire. Les balivernes de ce PM qui n’a de premier que le titre, montre à quel point il est de mèche avec tous les pourris qui l’ont désigné à ce poste pour finaliser la transaction de la braderie du pays avec son peuple en bonus. Vivement la fin du virus on en a assez entendu.

    Sissi zayyat

    17 h 04, le 17 avril 2020

  • Avec un Si on peut faire le nécessaire: Si l'autorité judiciaire était indépendante, Si les libanais étaient sérieux de remettre le pays sur les rails, Si les libanais étaient prêts à aller jusqu'au bout Ils poursuivrait tout nos politiciens en justice pour reprendre une bonne partie de leur argent volé et pour reprendre entre leurs mains leurs destinés et celles de leurs progéniture... Si...

    Wlek Sanferlou

    14 h 27, le 17 avril 2020

  • Les libanais se sont constitués une epargne pour leurs jours futurs certes et ceux qui ont plus de usd 500.000 ne les perdront pas : dans d'autres pays ils ont été compensés autrement ie dans des actifs rentables . Tout n'est pas liquidite pour le moment,c'est clair, Et dans tous les cas avec l'inflation et les taux aussi réduits ,c'est le monde entier et not only les libanais qui encaisseraient leur argent en monnaie de singe a moins de l'investir dans un projet profuctif , utile , sustainable et ceci pourra toujours de faire Si le pays reprend un peu de vie normale . N'empêche le gouvernement doit juger les corrompus pour que justice soit rendue , dépêcher les réformes fiscales et autres solutions aux sources du déficit même si l'orchestre de la classe politique , des acolytes et des commerçants complices s'élèvent pour l'empêcher .

    Lecteurs OLJ 2 / BLF

    13 h 26, le 17 avril 2020

  • (suite) même pas dans vos rêves les fous, on ne vous permettra de toucher à un centime de notre épargne. Cherchez et punissez les responsables de la présente situation et je peux vous assurer que tout ira bien par la suite. Mais faire payer aux citoyens les incompétences des gouvernants fait de vous un complice à part entière. Un dernier conseil : faites vous traduire les paroles de La Marseillaise pour réaliser ce dont est capable un peuple révolté

    Lecteur excédé par la censure

    12 h 41, le 17 avril 2020

  • On a vraiment touché le gros lot avec ce Premier Ministre. Pour la énième fois, tout haircut entraînera un headcut (dans le sens figuré bien entendu) de la part de la révolte populaire et vous serez le premier. Alors arrêtez de débiter des âneries de ce genre et prouvez nous votre technocratie autrement

    Lecteur excédé par la censure

    12 h 33, le 17 avril 2020

  • La crise de 1952 et la crise de 2020. L'affairisme du sultan Sélim a contribué au renvoi de son frère le président Béchara el-Khoury à ses pénates le 18/9/1952. Les agissements combinardes de Jibril contribueront-ils au renvoi de son beau-père Nakhlé à s'occuper de ses oignons en 2000 ? C'est au "Cabinet international d'audit" sur les milliards virés à l'étranger et aux acquisitions par centaines dans l'immobilier au nord du Liban, de le décider.

    Annie

    12 h 30, le 17 avril 2020

  • on aura notre argent en monnaie de singe ca ne voudra plus rien, ce n est pas votre faute M.le PM mais votre responsabilité sera grande si vous ignorez les reformes nécessaires que le peuple demande depuis 5 mois.l argent ca et ca vient mais la liberté n a pas de prix et sera prise de gré ou de force.

    youssef barada

    12 h 30, le 17 avril 2020

  • est-ce qu'il sait ce qu'il dit?

    Vahe Atmadjian

    11 h 46, le 17 avril 2020

  • Le gouvernement n'a pas le droit de toucher a un centime de l'argent des deposants . Pourquoi ne pas toucher aux comptes de toute la classe politique ? De toute facon les Libanais mais surtout ceux qui sont a l'etranger ne font plus confiance ni a l'etat ni au systeme bancaire.

    EL KHALIL ABDALLAH

    11 h 08, le 17 avril 2020

  • 2% des déposants dans les banques libanaises correspondent à environ 50.000 comptes ayant un solde de 500.000$ et plus .... C'est encore injuste , cette catégorie de gens fait travailler les plus modestes. MBS avait finalement raison , il avait tout compris !

    sc

    09 h 45, le 17 avril 2020

  • C'est bien. Qu'il continue sur ce chemin et 100% des libanais descendront dans la rue , tot ou tard. Et l'argent volé ? On oublie ? Rendez nous cet argent et beaucoup de problèmes seraient résolus..... De plus, on nous fait croire que Berry et compagnie ont levé les boucliers contre l'application d'un hair cut. Bien sûr qu'ils est contre pour 2 raisons très simples. En premier lieu, la diaspora chiite qui a investi des millions dans ce pays se retournerait illico contre lui et deuxièmement un hair cut accélérerait la révolte qui balaierait violemment tous ces corrompus et voyous. La solution est claire: ramenez l'argent car le reste est du bla bla bla.....

    Tabet Karim

    09 h 32, le 17 avril 2020

  • CONDAMNER LES 2PCT POUR LES DEVALISER EST DU RACISME !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 24, le 17 avril 2020

  • (suite) Non, Monsieur le premier ministre, la Constitution est le texte fondateur des droits et libertés des citoyens et vous vous devez, quelle que ce soit votre opinion, de la respecter scrupuleusement! En vous inscrivant dans la lignée des transgresseurs de la Loi Fondamentale, non seulement vous compromettez gravement votre maintien au pouvoir en déchaînant contre vous la vindicte populaire mais vous susciterez à votre encontre rien de moins que la déception et le mépris!

    Citoyen volé

    09 h 21, le 17 avril 2020

  • Que penser d’un premier ministre qui s’obstine délibérément à vouloir violer la Constitution en mettant la main sur les avoirs de 2% des déposants? Que penser d’un premier ministre qui se livre, en toute connaissance de cause, à la spoliation de la propriété privée pourtant GARANTIE par la Constitution libanaise? Que penser d’un premier ministre qui se permet de rompre l’Egalite des citoyens devant les charges publiques pourtant clairement édictée à l’article 7 de la Constitution? Que penser d’un premier ministre qui - malgré les avertissements répétés du président du parlement, les déclarations en cascade de chefs de partis et de parlementaires et les observations pertinentes d’éminents juristes le mettant tous en garde contre une violation de la Constitution - s’entête à vouloir, coute que coute, détrousser les déposants? Ce faisant, ne perd-il pas toute légitimité à se maintenir à la tête de l’exécutif? Ne donne-t-il pas à ses détracteurs la raison idéale pour l’écarter du pouvoir non seulement pour inculture juridique flagrante et incompétence avérée mais aussi pour irrespect de la Constitution de son pays?

    Citoyen volé

    09 h 20, le 17 avril 2020

  • Questions: Les 2% qui restent paient les salaires de quelle proportion des autres 98%? Qu’adviendra-t-il de ces gens-là si on met ces 2% en faillite?

    Gros Gnon

    08 h 44, le 17 avril 2020

  • On aurait pensé que ce Monsieur n’utiliserait pas la langue de bois si chère aux politiciens, il semble plutôt qu’il y excelle. Pas d’hypocrisie, annoncez clairement votre projet mais n’oubliez pas une chose essentielle : sans les transferts des libanais qui travaillent à l’étranger, le Liban ne se remettra jamais et vous en serez tenu responsable

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 23, le 17 avril 2020

  • ... ce qui signifie tout de même que 2% des dépôts seront subtilisés. Si le ministre ne veut pas employer le mit tabou de "haircut", comment appeler cette opération? cambriolage? kidnapping? hold-up?

    Yves Prevost

    06 h 55, le 17 avril 2020

  • Très beau discours, on attend la suite.

    Esber

    05 h 41, le 17 avril 2020

  • Paroles, paroles, paroles. Caramels, bonbons et chocolats...

    Mago1

    02 h 47, le 17 avril 2020

  • Cessons de critiquer ce bon gouvernement et faisons lui confiance . Quelle cabale insensée !

    Chucri Abboud

    00 h 19, le 17 avril 2020

  • AVEC TOUTE SA CRISE FINANCIERE LA GRECE N,A POINT APPLIQUE DE HAIRCUT A AUCUN DEPOT. ET AUJOURD,HUI LES INVESTISSEMENTS GRECS ET ETRANGERS ARRIVENT AUX BANQUES QUI ONT RECUPERE LEUR CREDIT. ET LA GRECE S,EMPRUNTE SUR LES MARCHES AVEC DES INTERETS NEGATIFS. AVEC LE HAIRCUT PM DIAB VOUS NE VERREZ OU VOUS DEVEZ NE POINT REVER D,INVESTISSEMENTS ET DE TRANSFERS SURTOUT DE LA DIASPORA.

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 04, le 16 avril 2020

  • VA-T-ON DEVALISER LES ECONOMIES D,UNE VIE DES 2PCT DES DEPOSANTS ? C,EST CE QU,IL NOUS DIT LE PM DIAB. INJUSTICE CONTRE 2 PCT DES DEPOSANTS POURQUOI ? POURQUOI IL NE RECUPERE PAS DES BILLIONNAIRES ET DES MULTIMILLIONNAIRES LIBANAIS ET ILS SONT NOMBREUX MAINTS MILLIARDS AU LIEU DE DEVALISER LES ECONOMIES DES DEPOSANTS ? JE CRAINS QU,IL VA POUSSER LE PAYS A UNE REVOLUTION...

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 51, le 16 avril 2020

  • C'est qui déjà qui a dit que l'ETAT est incapable de protéger les citoyens??,

    LeRougeEtLeNoir

    21 h 39, le 16 avril 2020

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