Un drapeau du Hezbollah à Mayss el-Jabal, au Liban-Sud, en 2018. Photo d'illustration AFP
Selon le département d'Etat, "Mohammad Kaoutharani a repris une partie de la coordination politique des groupes paramilitaires pro-iraniens, dévolue jusqu'alors au général iranien Kassem Soleimani". Le général Soleimani, puissant responsable des gardiens de la révolution, l'armée idéologique de Téhéran, très impliqué dans les affaires irakiennes, a été tué début janvier dans une frappe américaine le visant à Bagdad.
"À ce titre, Mohammad Kaoutharani facilite les actions de groupes opérant hors du contrôle du gouvernement irakien, qui ont violemment réprimé les manifestations, attaqué les missions diplomatiques étrangères et se sont livrés à des activités criminelles organisées de grande envergure", indique le département d'Etat dans un communiqué. Et d'ajouter qu'en tant que membre du conseil politique du parti chiite, M. Kaoutharani "a œuvré à promouvoir les intérêts du Hezbollah en Irak, notamment en aidant le parti dans ses efforts à assurer la formation, le financement et le soutien politique et logistique aux groupes d'insurgés chiites irakiens".
En avril 2019, les États-Unis avaient annoncé qu'ils étaient prêts à offrir une récompense pour des informations sur le Hezbollah, ses principaux donateurs et ses réseaux de financement passant par des entreprises ou des sociétés écran.
Pour mémoire
Quand l’Iran se fait aider par le Hezbollah dans les tractations à Bagdad
Le département d'Etat américain a annoncé vendredi qu'il offrait jusqu'à 10 millions de dollars pour "des informations sur les activités, les réseaux et les associés" de Mohammad Kaoutharani, un haut commandant militaire en Irak du Hezbollah libanais, considéré comme une organisation terroriste par Washington. Membre du conseil politique du Hezbollah, M. Kaoutharani est déjà...
commentaires (9)
Le gouvernement doit sauter dessus...on a besoin de chaque sous pour sauver les-con-aux-mi
Wlek Sanferlou
22 h 50, le 11 avril 2020