Après Beyrouth, le navire en provenance de Chine accoste à Tripoli

Le navire Ural, en provenance de Chine, a accosté mercredi matin et déchargé sa marchandise au port de Tripoli, 24 heures après une première escale à Beyrouth et après que les autorités libanaises se soient assurées que le bateau et son équipage n'étaient pas contaminés par le coronavirus.

Lundi, des dizaines de personnes avaient manifesté au port de Tripoli, réclamant que le bateau ne soit pas autorisé à accoster, craignant qu’il soit contaminé par le coronavirus. Dans la matinée, aucune manifestation n'a eu lieu, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Le bateau, qui transporte plus d'un millier de conteneurs, a été accueilli par le directeur du port, Ahmad Tamer, en présence d'agents des Douanes et de la Sûreté générale qui ont effectué un contrôle de routine. Dans une lettre du ministère des Travaux publics, M. Tamer a été notifié que l'équipage du navire, qui respecte les normes sanitaires et environnementales internationales, était en bonne santé.

Après le déchargement, le navire doit quitter les eaux libanaises dans la soirée.

Mardi à l’aube, l'Ural avait accosté au port de Beyrouth, après que son équipage ait été examiné par une équipe du ministère de la Santé publique qui s’est assurée, après inspection, que le navire est exempt du nouveau coronavirus (2019-ncoV) qui sévit en Chine depuis fin décembre. Il est resté dans les eaux territoriales libanaises le temps que l’équipe se rende à bord et l’inspecte.

Avant d’accoster à Beyrouth, le navire était à Port-Saïd, en Égypte. Il possède un rapport des autorités du canal de Suez affirmant qu’il est exempt du nouveau coronavirus. Durant le voyage qui dure depuis près de vingt jours, six membres de l’équipage ont eu de la fièvre. Il s’est avéré qu’il s’agissait de la grippe saisonnière.

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