Sous le slogan "la semaine de la colère", les Libanais se sont mobilisés en force mardi 14 janvier 2020 à travers le Liban. AFP / PATRICK BAZ
Déterminés à faire remonter la pression sur le pouvoir, des Libanais ont décidé, mardi, de redescendre dans la rue pour protester contre le retard dans la formation d'un nouveau gouvernement et la crise économique qui ne cesse de s'aggraver, au 90ème jour d'un mouvement de contestation sans précédent. Sous le slogan "la semaine de la colère", les manifestants qui réclament depuis le 17 octobre le départ de la classe dirigeante accusée de corruption et d'incompétence, ont coupé plusieurs routes à travers le pays. Des colonnes de fumée provenant des pneus et des bennes d'ordures incendiés étaient visibles sur plusieurs axes routiers.
Les images de cette première journée de mobilisation de la "semaine de la colère" :
Le Liban est sans gouvernement depuis la démission fin octobre du Premier ministre Saad Hariri, sous la pression de la rue, tandis qu'un nouveau cabinet peine à voir le jour depuis la désignation, le 19 décembre, du nouveau Premier ministre Hassane Diab. A cette impasse politique, s'ajoute une situation économique et financière, déjà largement précaire avant le début du mouvement de protestation, qui n'a eu de cesse de se dégrader ces dernières semaines, sur fond de restrictions draconiennes sur les retraits bancaires et d'une dévaluation d'environ 40% de la monnaie nationale sur le marché parallèle ayant provoqué un bond des prix.
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Le problème se trouve dans la stratégie de défense choisi pour lutter je ne dis pas qu’elle n’aurai pas dû être là mais que seulement elle devait n’être que la ... car on peut lutter militairement mais surtout économiquement ou encore mieux avec les 2 toute fois pour ne servir que là et non la bas
05 h 59, le 15 janvier 2020