Rechercher
Rechercher

Liban - Liban

Gouvernement : vers un dénouement jeudi ?

Une manifestante, hier, devant la Banque centrale, à Beyrouth. Anwar Amro/AFP

Les contacts politiques se sont intensifiés au cours des dernières quarante-huit heures pour tenter de rapprocher les points de vue et faciliter la naissance du gouvernement, durant la première semaine de l’année.

Aux dernières nouvelles hier, le Premier ministre désigné, Hassane Diab, pourrait annoncer jeudi la naissance de son équipe. Il n’est plus question du retour des ministres sortants Jamil Jabak, Nada Boustani, Salim Jreissati et Hassan Lakkis au gouvernement, comme le souhaitaient le tandem chiite et le CPL, a-t-on appris hier en soirée.

Le ministre sortant des Finances, Ali Hassan Khalil, a fait part d’un optimisme prudent dans une interview télévisée en soirée, en faisant état d’un « accord » sur la répartition des portefeuilles et sur les noms, avant de prévoir la naissance du gouvernement « avant la fin de la semaine... si aucun changement n’intervient entre-temps ».

Ce sera un cabinet de vingt dont les noms devraient être soumis aujourd’hui par Hassane Diab au président Michel Aoun. La répartition des portefeuilles régaliens demeurera inchangée au niveau communautaire.

On parle de Ghazi Wazni (chiite) aux Finances, Damien Kattar (maronite) aux Affaires étrangères, d’un officier à la retraite sunnite du Akkar à l’Intérieur et d’un grec-orthodoxe proche aussi bien du CPL que des Forces libanaises, Wadih Absi, à la vice-présidence du Conseil et à la Défense.

Reste à voir quel accueil la rue fera à la nouvelle équipe, alors que le mouvement de contestation se poursuit. Un appel à la grève a été lancé pour jeudi.



Lire aussi

Deux scénarios pour un cabinet, l'édito de Michel TOUMA

Gouvernement : Les obstacles s’accumulent...

Pas de gouvernement avant le début de l’année prochaine

Le « compromis présidentiel », aussi difficile à faire qu’à défaire !le décryptage de Scarlett HADDAD

Le pouvoir tâte le pouls de la rue, la contestation nullement intéressée

Hariri pourrait avoir sonné le glas du compromis présidentiel


Les contacts politiques se sont intensifiés au cours des dernières quarante-huit heures pour tenter de rapprocher les points de vue et faciliter la naissance du gouvernement, durant la première semaine de l’année. Aux dernières nouvelles hier, le Premier ministre désigné, Hassane Diab, pourrait annoncer jeudi la naissance de son équipe. Il n’est plus question du retour des ministres...

commentaires (4)

Ce sera un gouvernement de fouttage de gueule comme d'habitude. Ils changent les noms, placent leurs pions, ils les déguisent en technocrates et le tour est joué. Ils se croient toujours plus malins que les libanais. Même pas en rêve ce gouvernement de pacotilles ne verra jamais le jour qu'on se le dise.

Sissi zayyat

11 h 53, le 31 décembre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (4)

  • Ce sera un gouvernement de fouttage de gueule comme d'habitude. Ils changent les noms, placent leurs pions, ils les déguisent en technocrates et le tour est joué. Ils se croient toujours plus malins que les libanais. Même pas en rêve ce gouvernement de pacotilles ne verra jamais le jour qu'on se le dise.

    Sissi zayyat

    11 h 53, le 31 décembre 2019

  • A quoi serviront des "spécialistes indépendants" à la tête de ministères gangrenés par des fonctionnaires mis en place par "les communautés"? Ce sont eux qui font avancer (et surtout bloquer) les choses. Ils se fichent comme de l’an 14 de qui est à leur tête. Ils ne suivent que les directives de ceux qui les ont mis en place. De qui se moque-t’on? Il faudra purger tout ça. Ces gens-là en seront-ils capables?

    Gros Gnon

    05 h 42, le 31 décembre 2019

  • Effectivement on a besoin de 20 ministres, pas un de moins pour dortir le pays de la crise peut ètre en 2 mois. En fait quand on y pense 40 l'auraient sorti en un mois mais encore mieux, 200 ministres auraient effacer la crise 6 jours, une semaine... Mais... Où ont ils trouver ces ministres si capables... Allah bi'yeellam

    Wlek Sanferlou

    04 h 31, le 31 décembre 2019

  • LA OU EN SONT LES CHOSES IL FAUT UN GOUVERNEMENT D,URGENCE. LE PATIENT EXPIRE ! IL EST AUX SOINS INTENSIFS... MAIS OU SONT LES LIBANAIS, TOUS LES LIBANAIS, POUR COMPRENDRE QU,IL FAUT SAUVER L,AGONISANT POUR SAUVER LE PAYS ET SE SAUVER ? SAUVEZ LE LIBAN !

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 34, le 31 décembre 2019

Retour en haut