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Liban - Décryptage

Nasrallah définit les lignes rouges du mouvement de contestation

Le secrétaire général du parti chiite envoie des messages musclés dans toutes les directions, y compris à ses propres alliés.

Désormais, deux rues se font face. En haut, la place Riad el-Solh, qui vibre aux couleurs libanaises et que les « chemises noires » du Hezbollah ont tenté d’investir hier, et, en bas, la banlieue sud de Beyrouth où les partisans de la formation chiite ont procédé à une démonstration de force, brandissant les couleurs jaunes du parti. Ibrahim Amro/AFP

Le triple niet formulé hier par Hassan Nasrallah est limpide comme le jour : le vide est inacceptable et le mandat actuel est intouchable. Pour le secrétaire général du Hezbollah, les symboles du sexennat actuel – le président de la République, le gouvernement et le Parlement – ne sauraient être remis en cause et les revendications « politiques » de la rue ne sont autres qu’un complot ourdi qui a fini par dévoyer les objectifs du mouvement. Dans son discours, le chef du parti chiite a souligné l’impossibilité d’envisager des élections anticipées, une consultation que le parti chiite semble désormais craindre comme la peste, notamment après que plusieurs régions chiites constituant la base populaire du parti a massivement relayé le mouvement de contestation. Le leader du parti chiite, qui a fini par constater l’ampleur prise par le mouvement de révolte, a recouru à une batterie d’arguments économiques, politiques et sécuritaires pour définir les limites que le mouvement populaire ne saurait dépasser.

En maniant le spectre du vide et du chaos – un argument maintes fois utilisé au Liban pour justifier le statu quo prévalant – et les risques d’une crise économique qui va finir par appauvrir encore plus les plus démunis, Hassan Nasrallah a usé d’un autre argument de dissuasion principalement destiné à sa base : celui du complot ourdi et de l’instrumentalisation dont seraient victimes une large partie des manifestants.

Tout au long de son discours, le chef du Hezbollah a avalisé la légitimité des doléances à caractère socio-économiques répercutées dans la rue, mettant toutefois en garde contre une crise qui risque, même à court terme, d’affecter les moyens de subsistance des militaires qui protègent le mouvement de révolte, un message à peine voilé adressé à l’armée. Le cri de colère lancé dans la rue par les plus démunis ne justifie pas, cependant, selon lui, les exigences politiques formulées dans la foulée et qui restent, pour lui, une ligne rouge à ne pas franchir.

Les revendications de départ ont changé, a dit Hassan Nasrallah, en dénonçant une conjuration qui serait à l’origine de la demande de démission du gouvernement. Il n’en sera rien, a fermement laissé entendre le leader chiite, écartant toute hypothèse de démettre aussi bien le gouvernement que le chef de l’État. Pas d’élections anticipées non plus, « un dossier compliqué », s’est-il contenté de dire, sans avancer aucun argument convaincant justifiant son rejet pour l’une des revendications principales de la rue.

Après l’effervescence qui a gagné ces derniers jours les rangs des sympathisants du tandem chiite (Amal et le Hezbollah) et le tabou brisé par le biais de critiques ouvertes visant ces deux formations, la crainte d’un scénario d’une consultation populaire qui remettrait en cause leur représentation quasi exclusive de la rue chiite est devenue évidente.

« Le Hezbollah me paraît aujourd’hui extrêmement inquiet. Il envoie un double message appelant la rue à la prudence tout en rappelant de manière claire qu’il reste la partie la plus puissante dans l’équation interne », souligne Hilal Khachan, professeur de sciences politiques à l’AUB.

L’inquiétude du tandem chiite de perdre la face et le soutien populaire dans ses propres régions s’est clairement manifestée ces derniers jours par la violence de la répression visant les protestataires dans plusieurs localités du Sud, notamment à Tyr et à Nabatiyé.

Hassan Nasrallah ne s’est pas privé non plus d’admonester ses propres « alliés », dont « le refus de dialoguer avec le chef de l’État sème le doute », a-t-il lancé. Une allusion claire au président de l’Assemblée, Nabih Berry, et au chef des Marada, Sleiman Frangié, qui entretiennent tous les deux des relations problématiques avec Michel Aoun.


(Lire aussi : Le demi-jour des oracles, l'éditorial de Issa GORAIEB) 


Le complot

Le secrétaire général craindrait également des élections prématurées à l’ombre d’un sérieux changement d’humeur dans la rue chrétienne également. Conspué dans la rue, le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil serait donné d’ores et déjà perdant, si les élections devaient avoir lieu prochainement face aux Forces libanaises notamment qui ont repris du poil de la bête depuis qu’ils ont rejoint les rangs des protestataires et annoncé leur retrait du cabinet.

Pointées par Hassan Nasrallah qui a évoqué des « forces politiques qui surfent sur la vague (des mouvements populaires) pour atteindre certains objectifs », les FL servent de prétexte pour diaboliser dans la foulée plusieurs autres acteurs influents au sein du mouvement de contestation.

Après avoir œuvré à discréditer une partie des meneurs présumés du mouvement de révolte, sans nommer personne, le secrétaire général a pointé du doigt l’absence de structure au sein d’un mouvement qui avance sans boussole et qui serait désormais téléguidé de l’extérieur.

En attaquant de la sorte certaines figures « dissimulées » du mouvement de contestation, Hassan Nasrallah a ainsi ouvert une brèche destinée à provoquer une scission au sein de cette masse compacte et dissuader par là même les gens à réinvestir la rue devenue dangereuse selon lui.

« Il s’agit d’une tactique qui en dit long sur la volonté du pouvoir en place de mettre un terme au mouvement », commente Ali Mrad, professeur de sciences politiques à l’Université arabe de Beyrouth.

Autre point évoqué dans le cadre de la théorie de complot, l’idée que les pourfendeurs du parti chiite, après avoir misé sur une guerre entre l’Iran et les États-Unis et par ricochet contre le Hezbollah, « œuvreraient aujourd’hui à rallumer la discorde interne pour compenser la perte de leur pari. En bref, Hassan Nasrallah cherche à dire qu’en réclamant la chute du gouvernement et du système en place, c’est le Hezbollah qu’on projette d’écarter », commente M. Khachan.


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Le triple niet formulé hier par Hassan Nasrallah est limpide comme le jour : le vide est inacceptable et le mandat actuel est intouchable. Pour le secrétaire général du Hezbollah, les symboles du sexennat actuel – le président de la République, le gouvernement et le Parlement – ne sauraient être remis en cause et les revendications « politiques » de la rue ne sont...

commentaires (26)

IL PRÉTEND QUE " AL-SAOURA " EST FINANCÉE PAR L'EXTÉRIEUR, DES AMBASSADES ETC....MAIS IL OUBLIE DE DIRE QUI FINANCE SES HOMMES QUI TERRORISENT LE PEUPLE LIBANAIS DANS SON ENSEMBLE ? AH ? QUI ? QUEL AMBASSADE ? DE SA POCHE PEUT ÊTRE.

Gebran Eid

04 h 53, le 27 octobre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (26)

  • IL PRÉTEND QUE " AL-SAOURA " EST FINANCÉE PAR L'EXTÉRIEUR, DES AMBASSADES ETC....MAIS IL OUBLIE DE DIRE QUI FINANCE SES HOMMES QUI TERRORISENT LE PEUPLE LIBANAIS DANS SON ENSEMBLE ? AH ? QUI ? QUEL AMBASSADE ? DE SA POCHE PEUT ÊTRE.

    Gebran Eid

    04 h 53, le 27 octobre 2019

  • Koulloun ya3ni koulloun ! Inspirez vous de la sagesse de Mouktada Sadr et ne soyez pas plus royaliste que le roi L’ Irak va t il obtenir gain de cause avant nous? Ce serait vraiment dommage !

    PROFIL BAS

    01 h 23, le 27 octobre 2019

  • Quand on a plus que ses milices pour faire entendre raison c'est qu'on a peur Vous mettez des lignes rouges sur le Liban dont la sauvegarde des memes ministres et la non destitution du parlement et evidement du president VOUS DEPASSEZ LE GENDRE DANS CETTE POSITION DE CHEF DE PARTI CAR VOUS AVEZ PEUR QU'UN NOUVEAU GOUVERNEMENT ARRETTE VOS CONTAINERS AU PORT ET VOTRE PRESENCE TOTALEMENT NON JUSTIFIEE A L'AEROPORT ainsi que les milliards que le gouvernement vous permet de prendre (pas pour vous probablement mais pour financer vos milices ) d'une facon ou d'une autre a travers des budgets pour le Sud ou autres arrangements SACHEZ QUE QUAND ON LANCE SES MILICES CONTRE LA POPULATION C'EST QU'ON SAIT QUE C'EST LA SEULE FACON DE S'EN SORTIR DONC ON DOIT PREVOIR DES VIOLENCES IGNOBLES DE VOTRE PART CONTRE DES FEMMES ET DES ENFANTS ET DES JEUNES ET DES VIEUX POUR LES DISSUADER DE VENIR PROTESTER EN SI GRAND NOMBRE VOUS ETES ASSEZ INTELLIGENT POUR SAVOIR QUE C'EST LA FIN DE VOTRE MONDE A VOUS ET A TOUTE LA CLASSE POLITIQUE ACTUELLE ET C'EST CE QUI VOUS FAIT PEUR AU POINT DE NE PLUS SAVOIR COMMENT SAUVER VOS INTERETS QUI NE SONT SUREMENT PAS CEUX DU LIBAN VIVE LA REVOLUTION LIBANAISE

    LA VERITE

    00 h 35, le 27 octobre 2019

  • Évidemment ! Il a tout à perdre avec ce qui se passe. Kelloun ya3né kelloun !

    JCT

    21 h 08, le 26 octobre 2019

  • Unfortunately, consecutive Lebanese governments have failed to build a defense strategy to protect Lebanon’s borders against the expansionist policies of Israel despite pleas from Hezbollah. Hezbollah aka the Lebanese Resistance was borne out of the need to legitimately fight Israeli occupation in the South where a large proportion of Chiites live. Resistance fighters have succeeded at forcing Israel to withdraw from the South. Otherwise, Israel would have annexed part of the South and started building Jewish settlements, similar to what they’ve done in the West Bank. The concrete wall Israel is building at our Southern border is being partly built on Lebanese land.The Lebanese Army together with the Resistance have succeeded as well at rooting out ISIS and Al-Qaeda terrorists at the Syrian border. Thanks to both, Lebanon is now peaceful and without car bombs. Assad’s regime has helped the Resistance in their fight against Israel which has compelled Hezbollah to return the favor. Hezbollah should use their arsenal as leverage in negotiations to ensure that over 200.000 Palestinian refugees that Israel and their US ally want to keep in Lebanon, are resettled elsewhere, and Israel returns to Lebanon stolen lands and grant us a major stake in oil and gas development. The US has a strong pro-Israel bias and is untrustworthy. Look no further to how they sacrificed their Kurdish allies in Syria.

    Mireille Kang

    20 h 23, le 26 octobre 2019

  • Quand on établi des lignes rouges ok n sous entend qu'on les fera respecter par tous les moyens, même violent! Les iraniens veulent donc attaquer le peuple libanais qui réclame ses droits dune classe politique defaillante et roublarde???

    Wlek Sanferlou

    19 h 34, le 26 octobre 2019

  • Ses véritables intentions sont devenues tellement claires ces derniers jours, que toutes les théories de complots extérieurs ne trompent plus personne, sauf ses courtisans dociles et frétillants planant là-haut, tout en haut...si haut qu'ils en perdent toute jugeotte... Irène Saïd

    Irene Said

    15 h 05, le 26 octobre 2019

  • Le masque est tombé pour ceux qui n’avaient pas vu le vrai visage qui se cache derrière depuis 25ans. L’histoire du chaperon rouge tout le monde connaît...ou presque.

    LeRougeEtLeNoir

    12 h 20, le 26 octobre 2019

  • Quel honte ces drapeaux qui mélangent Dieu et un fusil d'assaut!

    Christine KHALIL

    10 h 30, le 26 octobre 2019

  • Sa force de conviction tu vient des deux mamelles "al solta wa'l mééél!", fastoche avec des mâitres exogènes!

    Christine KHALIL

    10 h 16, le 26 octobre 2019

  • RIEN DE NOUVEAU. copie/colle de celui de aoun ! la seule nouveaute n'est que confirmation d'un fait : PAS QUESTION POUR LUI D'INCRIMINER SES ALLIES AU SUJET DE LA CORRUPTION. ALLIES PASSES-2006 &/OU NOUVEAUX HARIRI&C0 . CAR SANS EUX IL PERDRAIT TTE LA COUVERTURE QU'ILS LUI FOURNISSENT ET DONT IL A ABSOLUMENT BESOIN : CHRETIENNE & SUNNITE( meme si pas la rue elle-meme celle-ci ). pour la forme c kif kif : sauf qu'il devient plus, bcp plus nauseabond car plus cynique & sarcastique.

    Gaby SIOUFI

    09 h 52, le 26 octobre 2019

  • En effet quand on voit comment le tandem chiite a perdu la face et le soutien populaire dans ses propres régions notamment à Tyr et à Nabatiyé on comprend comment Nasrallah a perdu la boussole et veut inventer à tout prix une guerre civile .

    Antoine Sabbagha

    09 h 22, le 26 octobre 2019

  • Quand le Sayyed nous dit que derrière les manifestants il y a des gens extrêmement corrompus qui ont des dossiers dans les tiroirs des juges et qu’ils n’ont pas été poursuivis parce que ses alliés politiques sont intervenus. Il nous dit que la justice n’est pas indépendante et que ses alliés politiques sont complices et que lui est au courant. C’est précisément ce que les manifestants dénoncent et réclament , ils dénoncent la corruption de la classe politique qui est soit corrompue soit complice et réclament l’indépendance de la justice. Il nous confirme donc que les manifestants ont raison. Anonyme

    Farhat Raymond

    09 h 16, le 26 octobre 2019

  • Les Persans ont reçu une gifle qui les font oublier complètement tous leurs intérêts régionaux. Sans le montrer une question commence à les tarauder et si ça démarre chez nous? OMG

    PROFIL BAS

    08 h 51, le 26 octobre 2019

  • Il n'y a que son "dossier à lui et très simple" qui est valable: sa main-mise sur le Liban, pour le compte de Téhéran. Et le prétexte de "la résistance à Israël" disparaît enfin, n'en déplaise aux grands épiciers de banlieue donneurs de conseils à longueur de journées ! Irène Saïd

    Irene Said

    08 h 38, le 26 octobre 2019

  • Un fossé sépare les Libanais.

    lila

    07 h 22, le 26 octobre 2019

  • Devant ce qui se passe en Irak et au Liban je pense que l’Iran doit commencer à oublier un peu l’extérieur et se dire et si ça commence chez moi ? Alors HN rentre au bercail pendant qu ils est encore temps Car même Sistani et Sadr ont été plus sage que toi !

    PROFIL BAS

    07 h 15, le 26 octobre 2019

  • Nasrallah prétend détenir des preuves d'une conspiration extérieure, on voudrait bien qu'il nous les montre. Elles doivent être du même acabit que celles de l'implication d'Israël dans l'assassinat de Hariri (on se souvient des vidéos dites prises par des drones israéliens avant l'attentat, et qui se sont avérées postérieures). Toutefois, s'il nest évidemment pas possible de croire ses affirmations, il faut craindre ses menaces à peine voilées. Il ne s'est pas contenté de mots: il a envoyé ses chemises noires tabasser les manifestants pacifiques pour pouvoir dire ensuite que la manifestation est en train de tomber dans un cycle de violence.

    Yves Prevost

    06 h 55, le 26 octobre 2019

  • Le pire c'est que si les manifestants reviennent sur leur decision de manifester … ils seront encore plus pauvre qu'avant et en plus ils auront perdu de leur liberté !!

    Bery tus

    02 h 58, le 26 octobre 2019

  • Les Libanais ne reviendront pas en arrière, ils n'en ont pas le droit. Non seulement ils sont proches du but, mais ils ont atteint le point où ils n'ont plus rien à perdre. En effet, les conséquences économiques de la révolution sur le pays et leurs propres revenus ne peuvent être pire que la situation précaire dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui. D'un autre côté, ils sentent pour la première fois qu'ils ont une plus grande probabilité de vaincre et de forcer un réel changement que de retourner au statut-quo antérieur. Ces conditions reunies sont les clées de la réussite de tout mouvement populaire et révolutionnaire.

    Naji KM

    01 h 28, le 26 octobre 2019

  • Le Hezbollah comme tout parti extrémiste ou intégriste fonde sa puissance sur la loyauté de sa base la plus proche et sur la peur. Cette barrière est maintenant brisée et il n'a plus rien à offrir aux gens à part la répression. inutile à présent, les mouvements populaires étant dispersés dans tout le Liban et fermement présents dans des régions où il n'a pas accès. De plus, l'armée et les gens ont démontré leur solidarité avec les opposants à la main-mise du parti dans ses fiefs traditionnels ce qui limite sa liberté d'action. Enfin, ses alliés savent que leur base populaire ne les suivra pas vers un affrontement avec des manifestants dont ils sont proches et avec qui ils partagent les mêmes revendications. Ces partis politiques furent d'ailleurs forcés par la pression de la rue à déclarer leur soutien aux revendications de la révolution.

    Naji KM

    01 h 28, le 26 octobre 2019

  • Une seule ligne rouge: les parties non libanais devrais être simplement interdit. C' est une ligne rouge écarlate. La révolution va bientôt balayer ces traitres à la patrie.

    Aboumatta

    00 h 43, le 26 octobre 2019

  • Mon conseil aux petits économistes d'épicerie de banlieue, si on veut que cette " saoura " réussisse, on ne s'attaque pas au " moins pourri " mais quand même au plus dévoué que les autres, pour faire du Liban un pays tant rêvé. ON S'ATTAQUE À LA VRAIE POURRITURE QUI VOUS ENTOURE.

    FRIK-A-FRAK

    00 h 28, le 26 octobre 2019

  • Lui fixe les lignes rouges pour les autres mais il n'est pas question pour lui d'accepter les limites celles qui feront que le Liban appartienne aux Libanais ...

    Zeidan

    00 h 25, le 26 octobre 2019

  • Discours plein de perspicacité, de sagesse et de circonspection ! Comment peut-il avoir cette force de conviction ?

    Chucri Abboud

    00 h 25, le 26 octobre 2019

  • IL SE COMPORTE EN CHEF D,ETAT ET TRACE DES LIGNES ROUGES AUX LIBANAIS. MAIS LA CONTESTATION CONTINUERA ET EN AURA RAISON INCHALLAH.

    LA LIBRE EXPRESSION

    00 h 08, le 26 octobre 2019

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