Lancement de la 5G à l'aéroport de Beyrouth

Le service de réseau mobile de cinquième génération - 5G - a été lancé jeudi à l'aéroport international de Beyrouth (AIB), en présence de plusieurs ministres, dans le cadre des travaux d'agrandissement et d'amélioration de l'infrastructure de l'AIB.

Le lancement de la 5G et de la Wi-Fi accessible au public a été effectué en présence des ministres des Travaux publics, Youssef Fenianos, des Télécommunications, Mohammad Choucair, et de l’Information, Jamal Jarrah, ainsi que des députés Nadim Gemayel et Nazih Najm.

"Nous sommes le premier aéroport de la région à proposer la 5G", a déclaré M. Choucair, exprimant l'espoir que la connexion internet "s'améliore dans tout le Liban, et pas seulement à l'aéroport". De son côté, M. Fenianos a indiqué que d'autres services seront prochainement lancés, notamment en direction des personnes à mobilité réduite.

En juillet dernier, Imad Kreidié, directeur général de l’institution publique Ogero, chargée de la gestion des télécommunications au Liban, avait annoncé que la connexion Internet allait être "très bientôt aussi rapide qu’un avion".

Jusqu’à présent, il n’était possible pour les passagers de bénéficier que de trente minutes de Wi-Fi gratuit à l'intérieur de l’AIB.

Avec les travaux de modernisation de l'aéroport de Beyrouth, les scanners pour bagages placés dans le hall des départs avaient été démantelés il y a deux semaines, dans le but de réduire le temps d’attente et les queues se formant dès l’entrée du hall.

L’aéroport international de Beyrouth peut accueillir un maximum de 6 millions de passagers par an, un seuil qu’il dépasse systématiquement depuis 2013. En 2018, il a accueilli 8 842 442 voyageurs, entre les arrivées, les départs et les transits, selon les chiffres officiels.

Pour pouvoir gérer au mieux les flux de voyageurs, des travaux d’élargissement ont été lancés en février dernier dans le cadre d’un projet financé par l’Union européenne. Ils devraient notamment permettre d’augmenter le nombre de comptoirs de contrôle de la Sûreté générale (police des frontières), de 22 à 34 pour les départs et de 32 à 46 pour les arrivées. Les travaux visent également à réaménager certains espaces peu exploités du bâtiment. 

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