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À La Une - Liban

Réfugiés syries : Bassil demande le retrait de la déclaration de la Conférence de Bruxelles

Le ministre libanais des Affaires étrangères affirme que le Liban "refuse de lier le retour des réfugiés syriens à une solution qui pourrait prendre du temps".

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil et la cheffe de la diplomatie de l'UE Federica Mogherini. Photo d'archives/Reuters

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a adressé ce samedi, une lettre au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et à la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini, dans laquelle il réclame le retrait du communiqué publié à l'issue de la conférence de Bruxelles, relatif à la crise des réfugiés syriens au Liban.
M. Bassil a affirmé dans sa lettre, que le "Liban était attaché à ce qu'une solution politique au conflit en Syrie soit trouvée", mais qu'il "refuse de lier le retour des réfugiés syriens à cette solution qui pourrait prendre du temps". Il a également affirmé qu'il refusait que leur retour soit lié "au processus de la reconstruction de la Syrie".

Le chef de la diplomatie libanaise a estimé que le communiqué commun publié par l'Union européenne et des Nations Unies au terme de la conférence de Bruxelles "s'opposait à la politique générale du Liban relative aux réfugiés syriens".  Il a ainsi réclamé le retrait de cette déclaration, appelant à davantage d'efforts en vue d'une vision commune qui permettra la résolution de la crise des réfugiés syriens. 

Le Liban officiel rejette le communiqué de Bruxelles dans lequel il a vu une tentative indirecte de maintenir les réfugiés sur place. Le président libanais, Michel Aoun, a réitéré vendredi son opposition à ce communiqué.  "Les termes employés dans le communiqué de Bruxelles prêtent à confusion et sont contraires à la ligne politique de l’État libanais", a affirmé M. Aoun. "Le Liban est attaché à un retour sécurisé des déplacés, notamment dans les régions stables, et il n'a expulsé aucun déplacé du territoire libanais", a-t-il ajouté. 

Jeudi, le chef de l’État, le président du Parlement Nabih Berry et le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil se sont tous les trois élevés contre la communauté internationale qu'ils accusent d'encourager les réfugiés syriens à rester au Liban.

Réunie mardi et mercredi à Bruxelles, celle-ci avait promis 4,4 milliards de dollars (3,6 mds EUR) pour aider les millions de réfugiés syriens en 2018 et a exhorté la Russie et l'Iran à faire pression sur Damas pour négocier la fin d'une guerre qui est entrée dans sa huitième année.


Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a adressé ce samedi, une lettre au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et à la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini, dans laquelle il réclame le retrait du communiqué publié à l'issue de la conférence de Bruxelles, relatif à la crise des réfugiés syriens au Liban. M. Bassil...

commentaires (8)

tout le peuple libanais doivent appuyer l'action du GOUVERNEMENT AU COMPLET sur cette affaire .. qui est composer de presque toute les mouvances politique et non seulement d'un seul parti

Bery tus

15 h 01, le 29 avril 2018

Tous les commentaires

Commentaires (8)

  • tout le peuple libanais doivent appuyer l'action du GOUVERNEMENT AU COMPLET sur cette affaire .. qui est composer de presque toute les mouvances politique et non seulement d'un seul parti

    Bery tus

    15 h 01, le 29 avril 2018

  • Toute la population libanaise doit appuyer les actions du Président Aoun et du ministre Bassil dans cette affaire car le danger d'implantation des réfugiés syriens semble réel et avéré. Un autre 'avril 75' peut de se produire à tout instant mais cette fois ci les conséquences risquent d'être beaucoup plus dramatiques pour le Liban a moins d'une totale unité et solidarité des libanais face à ce danger

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 17, le 29 avril 2018

  • Par rapport aux réfugiés quelle que soit leur origine, nous devons avoir un regard humaniste. Mais la survie même du peuple libanais dans sa forme actuelle, suppose une vigilance dans l'équilibre des communautés, et à défaut ce sera la mort de ce pays. Ce sont deux notions contradictoires .... Mais l'absence d'équilibre, engendra le chaos. La communauté internatuonale, si respectable soit-elle, doit comprendre cette réalité libanaise, pour eviter, sa mise à mort.

    Sarkis Serge Tateossian

    08 h 47, le 29 avril 2018

  • Façon D'architecture: quelques négociations , des bus climatisés et retour massif dans les nouvelles régions reprises par le puissant Assad et ses supporters. Pourquoi le Liban doit-il subir les conséquences de cette guerre insensée?

    Wlek Sanferlou

    05 h 05, le 29 avril 2018

  • Ces européens ne sont que de VRAIS fumiers. On commence à voir émerger un LIBAN intelligent face à ces fumisteries.

    FRIK-A-FRAK

    22 h 49, le 28 avril 2018

  • A minimum,!Tks Bassil ! Fichez nous la PAIX, et Allez vous en aussi,avec les Syriens, vous "La caste ou communauté politique internationale" qui veut la Fin du Liban $$$$!

    Marie Claude

    20 h 13, le 28 avril 2018

  • DE LA BLAGUE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 11, le 28 avril 2018

  • L'application de la loi 10 va permettre une expropriation massive et une vaste redistribution foncière clientéliste : la Syrie suivant le modèle Assad interdira le retour des exilés: ce que Gebran Bassil sait déjà ainsi que Nabih Berry: la Syrie va changer de main et le Liban devra en subir les conséquences les plus cruelles!

    Beauchard Jacques

    18 h 51, le 28 avril 2018

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