Sur invitation du président de la République Michel Aoun, le président allemand Frank-Walter Steinmeier est attendu à Beyrouth le 29 janvier.
M. Steinmeier, qui avait visité le pays lors de la guerre de 2006, connaît bien la situation sur la scène locale libanaise. Longtemps ministre des Affaires étrangères de son pays, il a été, parmi les autres ministres européens des AE, celui qui a le plus ressenti le danger de l’afflux des déplacés syriens vers les différentes régions libanaises, et la nécessité de se tenir aux côtés du Liban pour l’aider à supporter la présence d’un million et demi de déplacés.
Le président allemand, qui s’entretiendra avec M. Aoun, avec le président du Parlement Nabih Berry et avec le Premier ministre Saad Hariri, est le premier chef d’État allemand à visiter le Liban depuis plus d’un siècle (après la célèbre visite de l’empereur Guillaume II en 1905). Il convient de rappeler qu’aujourd’hui, le président allemand n’a que des prérogatives symboliques et protocolaires, le pouvoir étant exercé au niveau de la chancellerie (Premier ministre).
Les pourparlers porteront en priorité sur les moyens d’aider le Liban à réduire le nombre des déplacés. Dans ce cadre, la partie libanaise entend convaincre M. Steinmeier d’appuyer le gouvernement qui a proposé officiellement un retour des déplacés dans les lieux dits sûrs. Notons que l’Allemagne a présenté des aides importantes aux déplacés syriens au Liban et, dans le même temps, elle a accueilli chez elle le plus grand nombre de réfugiés syriens.
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