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Liban - Fêtes

C’était quoi, ce plus beau souvenir de Noël ?

Des personnalités politiques se confient à « L'Orient-Le Jour ».

Un sapin de Noël installé dans le centre-ville de Beyrouth. AFP / Marwan TAHTAH

Pour ce long week-end de Noël et à l'instar d'une écrasante majorité de Libanais, les hommes politiques oublieront la chose publique, ses défis et ses problèmes. Ce week-end, ils seront aux côtés de leurs familles pour fêter Noël. Ils se rassembleront avec leurs proches autour, souvent, d'une succulente dinde et d'une délicieuse bûche de Noël. Mais, avant tout, le père Noël sera au rendez-vous pour distribuer des cadeaux aux grands comme aux petits pour vivre la joie des 24 et 25 décembre.

Si ce tableau retrace une tradition et un cliché communs à toutes les familles, d'aucuns aimeraient bien découvrir ces hommes politiques – dont le nom a été ou est souvent associé aux crises nationales – sous un nouvel angle. Un peu plus personnel. Il s'agit de tenter de découvrir « le plus beau souvenir de Noël » de quelques hommes politiques. Quelques-uns ont livré leurs témoignages à L'Orient-Le Jour.

Pour l'ancien chef d'État Michel Sleiman, évoquer les souvenirs de Noël, c'est revenir sur deux étapes marquantes de sa vie. « Je me suis marié le 22 décembre 1973. Ainsi, mon plus beau souvenir de Noël reste mon voyage de noces que j'ai effectué après avoir (difficilement) obtenu la permission de l'institution militaire de m'absenter pour me marier », confie l'ancien président de la République, avant de poursuivre sur un ton empreint de joie et de fierté : « Noël, c'est aussi mon accession au commandement en chef de l'armée. J'ai accédé à ce poste le 23 décembre 1998. » « Chaque année, je tiens à me souvenir de ces deux événements, mais aussi à vivre la joie de Noël avec ma famille et inculquer à mes petits-enfants l'importance de faire du bien à son prochain, même si cela implique quelques sacrifices », ajoute Michel Sleiman.

 

(Lire aussi : Soyons des gens bien, Un peu plus de Médéa AZOURI)

 

« Encore plus beau quand on est marié »
Quant au chef des Kataëb, Samy Gemayel, il revient avec grande nostalgie sur son plus beau souvenir de la Nativité. Il s'agit du réveillon de Noël 2000, le premier après le retour de son père, l'ancien président de la République Amine Gemayel, de son long exil en France. « Toute la famille était réunie pour la première fois depuis longtemps », se souvient M. Gemayel, indiquant que ce réveillon s'est déroulé à Aïn Saadé, chez les parents de sa mère, Joyce Gemayel. Aujourd'hui, le député du Metn reste attaché à cette tradition familiale annuelle. Mais il y ajoute un élément important : « Noël devient encore plus beau quand on est marié », dit-il d'un ton timide.

De même, le député Boutros Harb tient à perpétuer une tradition familiale, qui est celle de la réunion du 24 décembre, avec « le respect des rites sociaux qui exigent le contact avec les gens ».

 

(Lire aussi : Comment se faire plaisir (par 9) pour Noël)

 

« Un Noël hors du commun »
Mais, comme le Liban ne fait que prouver qu'il est un véritable creuset du vivre-ensemble islamo-chrétien, Noël est célébré partout, indépendamment des confessions. Ainsi, l'ancien député Misbah Ahdab est heureux d'évoquer plusieurs épisodes liés aux réveillons de Noël. Mais une période de fêtes passée au Vatican est un souvenir inoubliable qu'il raconte volontiers : « Lors de ma visite au Vatican, je me suis préparé pour ce que je croyais être un dîner officiel. Sauf que chacun des participants devait servir des personnes démunies qui étaient présentes. J'ai donc pu vivre un Noël hors du commun. »

Le Hezbollah, aussi, tient à célébrer Noël. Interrogé par L'OLJ, Hassan Fadlallah, député de Bint Jbeil, fait valoir que « ce caza compte nombre de villages chrétiens. C'est pourquoi nous serons à leurs côtés au moment des célébrations ». Mais, cette année, la formation chiite donne à Noël une autre dimension. D'autant que la fête coïncide avec la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. « Nous organisons un déjeuner le 29 décembre dans la localité frontalière de Maroun el-Ras, à quelques kilomètres de la Ville sainte, parce qu'elle appartient aussi bien aux musulmans qu'aux chrétiens », explique Hassan Fadlallah.

Joyeux Noël, donc !

 

 

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