C’est Noël au Musée national !

On aime l'ambiance, le marbre froid et la mémoire réchauffée. Saisir les silences et les mythes. Venir et revenir à des moments différents apprécier les trésors, parfois encore cachés à notre regard, de ce lieu presque sacré.
Et puis on aime, dans un rituel bien rodé depuis 17 ans, se précipiter à la boutique du Musée, à l'occasion des fêtes, pour y retrouver les designers confirmés, habitués de l'évènement, et de nouveaux talents, qui proposent des objets design exclusifs au Musée.
Alors, si vous avez raté la journée « portes ouvertes » qui a eu lieu le 12 décembre dernier, il vous reste quelques jours pour faire vos cadeaux et, par la même occasion, contribuer à la conservation des collections archéologiques du Musée national.
L'exposition, organisée comme chaque année à l'initiative de la Fondation nationale du patrimoine, et sous l'impulsion de mesdames Mona Hraoui, Lama Salam, Leila Ziadé et Nayla Kettaneh Kunig, présente cette année une « affiche » bourrée de talents, dans une mise en place signée Myriam Debbas et Rana Hadid.
Les bijoux d'abord. Ceux de Cynthia Raffoul, Rana Farsoun, Alda Chahine et Sandra Gharghour. Les objets décoratifs : Zeina Abou el-Hosn, qui a créé des vases en céramique noire ; Raëda Koraytem, des boîtes à toilette et objets pour bureau ainsi que des plateaux en forme d'œil en bois, qui donnent l'impression d'être en acier. Bokja, des minicoussins fabriqués avec des tissus magnifiques et colorés ; Toma Trad, des plateaux cannés ; Maria Halios, des pots en céramique pour y installer des bougies ; Abdallah Hatoum, un vrai balcon en fer forgé à accrocher à un mur ; Carine Lteif, des soliflores ; Cyril Najjar, des porte-crayons en cuivre, à ne pas rater ; Nada Rizk, de magnifiques bols en céramique, pièces uniques sur lesquelles sont placés des oiseaux dorés pleins de poésie, en céramique également ; Carla Baz, des bougeoirs en bois ; Nada Debs, des plateaux incrustés d'argent ; Rabih Kayrouz, des écharpes conçues l'an dernier pour le Musée ainsi que les assiettes « Beirut ya beirut », qu'il a créées pour les 150 ans du Gant Rouge; Karim Chaya, un impressionnant mortier en marbre ; Alia Mouzannar, des petits tableaux tout en subtilité ; et enfin Samer el-Amine, des boîtes en bois individuelles qui, en s'emboîtant, deviennent une très belle composition, une maquette extraplate inspirée d'al-Hambra.
La boutique du Musée est ouverte du mardi au dimanche, de 9 heures à 17 heures.