Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. Photo d'archives JACK TAYLOR/AFP/Getty Images
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a accusé mardi l'Arabie saoudite et Israël de vouloir impliquer les États-Unis dans une prise de contrôle du Liban.
"Il semble que l'Arabie saoudite et Israël tentent d'impliquer les États-Unis dans une prise de contrôle du Liban", a écrit M. Assange sur son compte Twitter.
Saudi & Israel appear to be attempting to embroil the U.S. in a takeover of Lebanon.
— Julian Assange ???? (@JulianAssange) November 7, 2017
"Déstabiliser le Liban ne fera que renforcer le Hezbollah", a également écrit M. Assange, en reprenant une analyse du European Council on Foreign relations.
Destabilizing Lebanon will only strengthen Hezbollahhttps://t.co/ejPF84mryK
— Julian Assange ???? (@JulianAssange) November 7, 2017
Le fondateur de Wikileaks reprend également un article du quotidien libanais al-Akhbar, selon lequel Saad Hariri a été "forcé par l'Arabie saoudite à démissionner".
Lebanese newspaper Al Akhbar claims Saudi coerced PM Saad al-Hariri to resign https://t.co/NjbFKE20rr
— Julian Assange ???? (@JulianAssange) November 7, 2017
"Le Liban est depuis longtemps dans le viseur de la machine de guerre américaine", a enfin conclu Julian Assange.
Lebanon has long been in the sights of the U.S. war machine https://t.co/sYXr6CGNK5
— Julian Assange ???? (@JulianAssange) November 7, 2017
Les déclarations de Julian Assange interviennent trois jours après la démission du Premier ministre libanais, Saad Hariri. Lors de son allocution, samedi depuis Riyad, le Premier ministre avait accusé le Hezbollah et l'Iran de "mainmise" sur le Liban, soulignant que sa vie est en danger. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a alors réagi samedi en affirmant que les déclarations de M. Hariri "sont un signal d'alarme pour la communauté internationale".
La démission de M. Hariri intervient dans un contexte de fortes tensions sur plusieurs dossiers entre les deux poids lourds de la région, l'Arabie saoudite sunnite, qui soutient M. Hariri, et l'Iran chiite, grand allié du Hezbollah. Les deux puissances régionales sont farouchement opposées sur des questions comme la Syrie, le Yémen et le Liban, où elles soutiennent des camps adverses. Dimanche, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a lui aussi accusé l'Arabie saoudite d'avoir contraint M. Hariri à la démission.
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Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a accusé mardi l'Arabie saoudite et Israël de vouloir impliquer les États-Unis dans une prise de contrôle du Liban.
"Il semble que l'Arabie saoudite et Israël tentent d'impliquer les États-Unis dans une prise de contrôle du Liban", a écrit M. Assange sur son compte Twitter.
Saudi & Israel appear to be attempting to embroil the U.S....
commentaires (2)
DEPUIS QUAND CE VENDU EST DEVENU ANALYSTE POLITIQUE ?
LA LIBRE EXPRESSION
08 h 21, le 08 novembre 2017