Le Premier ministre, Saad Hariri, a reçu mercredi le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim. Photo Ani.
Le Premier ministre, Saad Hariri, a reçu mercredi le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim. A l'issue de l'entretien, M. Hariri a affirmé que c'est "l'Etat libanais qui a libéré Ersal" des jihadistes du Front Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) et qu'il ne permettra la présence d'"aucune forme de terrorisme sur le territoire libanais".
"Ce qui nous importe c'est la sécurité des Libanais, a déclaré M. Hariri. Nous voulons que la vie retrouve son cours normal à Ersal où la situation sécuritaire est très difficile depuis maintenant plusieurs années".
"L'Etat libanais a fait son devoir, a-t-il ajouté. Des négociations ont eu lieu avec le Front Fateh el-Cham. Elles étaient difficiles mais nous en avons fini avec cette situation dans le jurd".
Le chef du groupe jihadiste Fateh el-Cham dans le jurd de Ersal, Abou Malek al-Tallé, ainsi que ses jihadistes et plusieurs réfugiés syriens, ont été évacués ce matin vers la région frontalière de Flita en Syrie, dans le cadre de la phase finale d'un accord avec le Hezbollah au terme d'une semaine d'intenses combats. Ce retrait se déroule sous le contrôle de l'armée libanaise, de la Sûreté générale et du Comité international de la Croix-Rouge. L'évacuation intervient quelques heures après un échange de prisonniers entre le parti chiite et la formation jihadiste, aux premières heures de mercredi. Trois combattants de Fateh el-Cham, deux détenus à la prison de Roumieh et le troisième arrêté par la Sûreté générale, ont été libérés en contrepartie.
"Nous n'accepterons aucune forme de terrorisme sur le territoire libanais, a aussi affirmé le Premier ministre. Le dossier de Ersal sera abordé demain en conseil des ministres, l'armée va se déployer à Ersal et cela est dans l'intérêt des habitants du village et du Liban en entier".
"La position du gouvernement est claire et il s'agit de protéger les Libanais et les camps qui se trouvent à Ersal, a-t-il ajouté. Il est du devoir de l'Etat de protéger les frontières et d’empêcher toute partie extrémiste d'entrer sur le territoire libanais".
"Le gouvernement œuvre pour résoudre le dossier des militaires retenus en otage par le groupe Etat islamique de la meilleure façon, a assuré M. Hariri indiquant que tous les Etats du monde négocient avec les éléments armés pour leurs citoyens". Neuf soldats libanais sont retenus en otage depuis août 2014.
"Nous voulons que les réfugiés syriens retournent dans leur pays mais nous ne pouvons pas les envoyer dans leur pays en même temps", a-t-il poursuivi.
"Nous allons en finir avec la présence de l'EI sur le territoire libanais parce que l'armée libanaise va gérer cette situation de la manière adéquate", a conclu le Premier ministre libanais.
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Reportage
Le Premier ministre, Saad Hariri, a reçu mercredi le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim. A l'issue de l'entretien, M. Hariri a affirmé que c'est "l'Etat libanais qui a libéré Ersal" des jihadistes du Front Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra) et qu'il ne permettra la présence d'"aucune forme de terrorisme sur le territoire libanais".
"Ce qui nous importe c'est la...
commentaires (3)
FALLAIT AU MOINS CITER LE HEZBOLLAH ET LE REMERCIER POUR EXECUTION DU JOB QUI LUI FUT CONFIE PAR L,ETAT ET L,ARMEE... POUR PRETENDRE QUE C,EST L,ETAT QUI A LIBERE ERSAL ET SON JURD !
LA LIBRE EXPRESSION
15 h 10, le 03 août 2017