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Liban - Partis

Le Futur exhorte le gouvernement à déployer l’armée à la frontière est

Le bloc du Futur s'est attardé hier sur deux dossiers lors de sa réunion hebdomadaire à la Maison du Centre sous la houlette de son président, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora : d'abord le soutien inconditionnel de cette formation à l'armée libanaise et, ensuite, la situation des réfugiés syriens.
« L'armée libanaise est l'outil principal de l'État libanais pour préserver la souveraineté, l'indépendance et renforcer l'exercice responsable des libertés », souligne le communiqué du parti qui a été lu par le député Ammar Houry. C'est la seule entité « qui détient le droit exclusif de porter des armes et d'en user lorsque cela est nécessaire », a affirmé le bloc avant d'afficher son soutien plein et entier à la troupe.
Le bloc s'est toutefois désolé de voir que certains tentent de distinguer entre ceux qui sont « plus ou moins citoyens » que les autres selon qu'ils soutiennent « plus ou moins » l'armée libanaise comme s'il s'agissait de « faire passer un test de patriotisme » aux citoyens. Cette attitude « ne rend pas service à l'institution militaire », a martelé le bloc, avant de rappeler qu'en 2007, et forte du soutien du gouvernement, la troupe avait remporté la bataille de Nahr el-Bared.
Et d'enchaîner : « Nous souhaitons que le gouvernement puisse assurer le déploiement de l'armée sur l'Anti-Liban, là où les miliciens se retireront de leurs positions (...) de manière à permettre aux habitants de Qaa et de Ras Baalbeck de circuler librement sur leurs terres. » Le courant du Futur a aussi demandé au gouvernement d'user de la résolution 1701 afin d'élargir le rayon d'opération des Casques bleus pour que ceux-ci puissent prêter main-forte à l'armée dans la protection des frontières est et nord du pays, « à l'instar de ce qui se fait déjà, et avec succès, dans le sud ». Le bloc a par ailleurs réclamé la tenue d'une réunion de la table de dialogue national afin qu'une stratégie de défense consacrant de manière exclusive les prérogatives de l'armée sur l'ensemble du territoire puisse être adoptée. Le bloc a, sur un autre plan, regretté la campagne de dénigrement qui a visé le courant du Futur la semaine dernière, et qui visait en particulier « certains symboles et personnalités du parti ».
Sur le plan régional, le bloc du Futur s'est penché sur l'exode forcé et programmé d'une certaine tranche de la population syrienne qui se retrouve désormais cantonnée à des zones homogènes sur le plan communautaire, un développement qui laisse présager une volonté de « diviser » le pays sur le modèle fédéral. Il a ajouté que l'unité de la Syrie est une revendication panarabe.

Le bloc du Futur s'est attardé hier sur deux dossiers lors de sa réunion hebdomadaire à la Maison du Centre sous la houlette de son président, l'ancien Premier ministre Fouad Siniora : d'abord le soutien inconditionnel de cette formation à l'armée libanaise et, ensuite, la situation des réfugiés syriens.« L'armée libanaise est l'outil principal de l'État libanais pour préserver la...

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