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Culture - Événement

Assault on Structure, imprégner Beyrouth de musique électronique

Mercredi 24 mai, la nouvelle plateforme s'emparera du bar KED à la Quarantaine.

Elle est toute nouvelle et verra le jour pour la première fois sur le toit du bar KED à la Quarantaine. Après plusieurs mois de travail, la nouvelle plateforme Assault on Structure se donne le défi d'imprégner de musique électronique un lieu de la capitale, le temps d'une soirée. Mercredi, pour le lancement, quatre live électroniques animeront la soirée : le groupe Stress Distress, l'artiste Lair, Sault Default et le cofondateur de la plateforme, Jad Taleb. En plus d'une installation vidéo, deux DJ sets, Ziad Nawfal et Maria Kassab (cofondatrice), seront aux platines pour le reste de la nuit. Découvrir des univers artistiques variés à travers des « démonstrations métaphoriques », toutes liées par la musique électronique, telle est l'ambition de départ pour les jeunes fondateurs Jad Taleb et Maria Kassab.

« Il y a une renaissance artistique au Liban »

Lui est natif de Tripoli, producteur et musicien passé par le jazz, le classique et maintenant l'électronique. Elle est designer visuel, graphiste, DJ et travaille dans la photo. Leur projet audiovisuel est né de leur amour commun pour la musique et de l'envie de promouvoir des talents musicaux. « On s'intéresse à ceux qui explorent la musique et qui passent leur temps à expérimenter », explique Jad Taleb. Assault on Structure permet à ces artistes de s'exprimer. Avec cette plateforme, les deux fondateurs veulent marquer un espace précis à un moment donné avec des performances soigneusement choisies. « Nos artistes ont un concept derrière leur musique, ils veulent faire passer des messages, c'est une renaissance artistique », précise Maria Kassab. Pour le binôme, la qualité de leur musique réside dans ce choix très sélectif. Pour chacun de leurs événements, trois à quatre performances seront proposées, toujours dans un lieu particulier.

Dominer le spectre sonore de l'espace attaqué

L'espace, c'est une des particularités d'Assault on Structure. La plateforme résulte de la rencontre entre un espace urbain et le son. Les lieux des événements ne sont pas le fruit du hasard, « ils sont cueillis à la main ».
La première soirée au KED n'est pas anodine. Le fait que ce soit un endroit au cachet industriel est en accord avec le registre de l'électronique.
La musique vient imposer son caractère dans un endroit qui a déjà sa marque et les deux cohabitent pour un résultat surréaliste.
Cette appropriation des lieux est éphémère, elle ne dure qu'une soirée, mais l'opération se répétera en des endroits différents. La cofondatrice compare le projet à « des pions que l'on place sur une carte ». Les soirées commenceront à Beyrouth, avant de s'exporter par la suite au-delà des frontières libanaises, à la conquête de musiciens et producteurs internationaux.

 

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