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À La Une - Liban

Bassil prône une loi électorale qui "sauvegarde la coexistence"

Le chef du Courant patriotique libre effectue une tournée au Liban-Sud.

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a effectué dimanche une tournée au Liban-Sud. Photo Ani

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a effectué dimanche une tournée au Liban-Sud au cours de laquelle il a évoqué le dossier de la loi électorale, estimant que "le premier grand changement attendu du nouveau régime est une nouvelle loi électorale qui représente la volonté du vivre-ensemble". 

"Que celui qui rejette la loi de 1960 en vigueur et la prorogation du mandat du Parlement choisisse entre les propositions de loi sur la table", a lancé le chef du CPL (parti fondé par le président Michel Aoun) lors d'une visite au village de Maghdouché où il a assisté à une messe célébrée par l'évêque de Saïda et de Deir el-Qamar pour les Grecs-catholiques, Mgr Elie Haddad, en la basilique Notre Dame al-Mantara.

"Nous prenons la parole aujourd'hui, jour de l'Annonciation, seule fête symbolisant la coexistence islamo-chrétienne à travers la figure de Marie, dont la symbolique se traduit par notre travail à trouver une loi électorale qui sauvegarde cette coexistence", a-t-il ajouté.

M. Bassil avait proposé il y a quelques jours un projet de loi qui allie les modes de scrutin majoritaire et proportionnel.
Les formations politiques ont jusqu'à présent échoué à s'accorder sur une nouvelle loi électorale. La législation actuelle prévoit un mode majoritaire plurinominal, officiellement critiqué par la plupart des partis. Les propositions sur la table sont la proportionnelle intégrale, ou le mode de scrutin mixte, sous différentes moutures.

"Il ne peut y avoir une stabilité politique et économique qu'à travers une nouvelle loi électorale, a insisté M. Bassil lors d'une visite plus tôt dans la journée au palais municipal de Saïda. Nous avons besoin de cet accord politique sur la base duquel chaque partie serait représentée de manière juste afin que nous puissions œuvrer pour l’intérêt des citoyens".

 

"Destinés à vivre ensemble"
Lors de sa tournée dans la capitale du Liban-Sud, Gebran Bassil a été reçu par le mufti de la ville, le cheikh Salim Soussan. "Saïda supporte ce que personne ne peut supporter en raison des réfugiés palestiniens, une situation que lui fait assumer la communauté internationale, qui n'a toujours pas réussi à trouver une solution à cette crise", a déclaré M. Bassil. Et le ministre de poursuivre : "Nous sommes destinés à vivre ensemble et à développer les moyens du vivre-ensemble".

De son côté, le mufti Soussan a souhaité la bienvenue au chef de la diplomatie dans "une ville qui a parié sur la justice et la modération et qui a rejeté l'extrémisme et le terrorisme". "Saïda reste toujours attachée à l'État fort et juste, au sein duquel tous les citoyens sont égaux, a-t-il ajouté. Cette ville rejette la discorde confessionnelle et tient à l'unité du Liban, un pays arabe, libre, souverain et indépendant".

La visite de M. Bassil est intervenue au lendemain d'un regain de tension dans le camp de réfugiés palestinien de Aïn el-Héloué, à Saïda, où des affrontements opposant vendredi et samedi des combattants du mouvement Fateh à des éléments du groupuscule islamiste Jund el-Cham ont fait 3 morts et plusieurs blessés.

Aïn el-Héloué est le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Liban. L'armée libanaise, aux termes d'un accord très ancien, n'y entre jamais et la sécurité est assurée par les factions palestiniennes.

 

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Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a effectué dimanche une tournée au Liban-Sud au cours de laquelle il a évoqué le dossier de la loi électorale, estimant que "le premier grand changement attendu du nouveau régime est une nouvelle loi électorale qui représente la volonté du vivre-ensemble". 
"Que celui qui rejette la loi...

commentaires (5)

"Le béSSîîîl : Saïda supporte ce que personne ne peut supporter, en raison des réfugiés palestiniens...." ! Et non, béSSîîîl, en raison de l’amoncellement de la Célèbre Montagne d'Ordures en bord de mer de cette ville ?!

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 53, le 27 mars 2017

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Commentaires (5)

  • "Le béSSîîîl : Saïda supporte ce que personne ne peut supporter, en raison des réfugiés palestiniens...." ! Et non, béSSîîîl, en raison de l’amoncellement de la Célèbre Montagne d'Ordures en bord de mer de cette ville ?!

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 53, le 27 mars 2017

  • Au nom de la coexistence islamo-chrétienne soyons optimistes .

    Antoine Sabbagha

    20 h 38, le 26 mars 2017

  • Ce vice Président parle beaucoup, propose beaucoup de tout et de tout sujet !!!!! Ses propos ne reflètent la vison de HN ou de l'Iran sur les perspectives du Liban Il occupe ainsi médiatiquement le paysage politique du Liban !!!!

    FAKHOURI

    19 h 56, le 26 mars 2017

  • Paroles creuses vides de sens! Du blablabla et rien d'autre! Malheureusement seule la volonte du Hezbollah sera la decision.

    IMB a SPO

    18 h 33, le 26 mars 2017

  • TOUTES LES LOIS MIXTES SAUVEGARDENT L,UNITE INCLUS LA LOI 1960 ET SURTOUT LA LOI FERZLIOTE DITE ORTHODOXE ... EXCEPTE LA PROPORTIONNELLE INTEGRALE DITE AYATOLLAHIENNE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 26, le 26 mars 2017

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