Rechercher
Rechercher

Liban - Loi électorale

Pour Meerab, le Futur ne peut appuyer la proportionnelle sans les FL, le CPL et le PSP

Les informations médiatiques sur une possible adhésion du courant du Futur à la proportionnelle, des informations ni confirmées ni infirmées par ce parti, suscitent de fortes réserves de la part des Forces libanaises (FL).
Selon des milieux de Meerab cités par l'agence d'information al-Markaziya, « les contacts politiques vont bon train entre les Forces libanaises et le Courant patriotique libre » sur le dossier électoral, ce qui prouverait que le CPL soutient le refus par les FL de la proportionnelle. Et ces milieux d'ajouter que « le courant du Futur n'approuvera pas la proportionnelle intégrale, indépendamment du découpage des circonscriptions ». Cette confiance des FL est consolidée par leur certitude que le courant haririen « n'adoptera pas de position unilatérale sur la proportionnelle (souhaitée par le tandem Hezbollah-Amal, NDLR) sans passer par les FL et le CPL et sans tenir compte du point de vue du Parti socialiste progressiste (PSP) qui a fixé au scrutin mixte les limites de son appui à la proportionnelle, des limites qui ne sauraient être franchies ».

Le CPL n'exclut pas le projet Mikati
C'est aussi un scepticisme à l'égard de la proportionnelle, mais plus atténué, qu'a exprimé le député du bloc du Changement et de la Réforme Nagi Gharios. Le refus du CPL se limiterait à « la proportionnelle appliquée à une seule circonscription. Cette formule menace les droits des chrétiens et nous ne la tolérerons pas », a-t-il affirmé à l'agence al-Markaziya, en ajoutant que « le CPL préfère la proportionnelle appliquée à des circonscriptions de taille moyenne, c'est-à-dire à un découpage en quinze ou seize circonscriptions. Le projet Mikati est le plus logique dans ce sens ». Il a néanmoins précisé que le CPL « essaie de trouver des points communs entre les différentes parties, pour aboutir à une mouture finale de nouveau code électoral, d'où l'intérêt des trois propositions avancées par le ministre Gebran Bassil » sur la base du scrutin mixte.
Pour sa part, le PSP affirme ne pas croire en un dénouement prochain du débat sur la loi électorale. « Les contacts sont en cours et toutes les formules sont débattues, mais le débat tourne en rond et aucun terrain commun n'a pour l'instant été trouvé », a déclaré hier à la radio le secrétaire général du PSP, Zafer Nasser. Selon lui, l'adoption d'une nouvelle loi est « peu probable, tant que les parties traitent du dossier suivant leurs intérêts électoraux étroits et non suivant la recherche d'une solution électorale en bonne et due forme ». Signalant enfin que son parti refuse « catégoriquement » le vide législatif, il a appelé à trouver des solutions, d'autant que l'impossibilité de tenir les législatives à la date fixée est désormais avérée.
Dans ce contexte, le courant du Futur semble maintenir sa position d'observateur relativement passif sur le dossier électoral. « Il n'y a pas de nouveau dans la position de la formation par rapport aux formules proposées depuis la formule basée sur le scrutin mixte », a insisté le député Ammar Houry dans un entretien hier à la Voix du Liban 100.3-100.5. « Le courant du Futur n'a pas de vision fixe sur une formule définitive », a-t-il ajouté, maintenant le flou sur la position de son parti à l'égard de la proportionnelle. « Les choses ne sont pas tranchées, ni dans le sens de l'adoption de la proportionnelle ni dans le sens contraire », a confié M. Houry.

Les informations médiatiques sur une possible adhésion du courant du Futur à la proportionnelle, des informations ni confirmées ni infirmées par ce parti, suscitent de fortes réserves de la part des Forces libanaises (FL).Selon des milieux de Meerab cités par l'agence d'information al-Markaziya, « les contacts politiques vont bon train entre les Forces libanaises et le Courant...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut