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À La Une - Syrie

Pour Assad, "Raqqa n'est qu'un symbole de Daech"

Le président syrien juge que le peuple syrien n'est "pas visé" par le décret anti-immigration signé le 27 janvier par le président américain Donald Trump.

Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que Raqqa, bastion de l'organisation Etat islamique (EI) visé par la coalition internationale, n'est pas une cible prioritaire pour Damas, qui veut reprendre le contrôle de tout le territoire, dans un entretien accordé à des médias français. Photo d'archives AFP/SANA

Le président syrien Bachar el-Assad a affirmé que Raqqa, bastion de l'organisation Etat islamique (EI) visé par la coalition internationale, n'était pas une cible prioritaire pour Damas, qui veut reprendre le contrôle de tout le territoire, dans un entretien accordé à des médias français.

"Les priorités sont partout", poursuit Bachar el-Assad dans cet entretien en anglais, selon la traduction fournie par Europe 1. L'intégralité de cet entretien mené mardi à Damas par Europe 1, TF1 et LCI doit être diffusée sur les sites de ces médias dans la journée.

Interrogé pour savoir si Raqqa, d'où les attaques jihadistes en France auraient été préparées, était une "cible prioritaire", il répond: "non et encore une fois ces attaques n'ont pas nécessairement été préparées à Raqqa. Raqqa n'est qu'un symbole de Daech" (acronyme arabe de l'EI).
"Il y a une présence de Daech près de Damas. Ils sont partout. Ils sont à Palmyre en ce moment et dans la partie Est de la Syrie: alors non. Il ne s'agit pas que de Raqqa".
"Et cela dépend de l'évolution des combats. Mais pour nous tout compte: Raqqa, Palmyre, Idlib, tout compte!, insiste-t-il, il incombe au gouvernement de reprendre le contrôle de tout le territoire".

Raqqa, "capitale" autoproclamée des jihadistes, est le prochain objectif de la coalition militaire internationale menée par les Etats-Unis. Une alliance arabo-kurde soutenue par la coalition, les Forces démocratiques syriennes, a commencé l'offensive en avançant vers la ville depuis le nord.

 

(Pour mémoire : Assad : Des "terroristes" se cachent parmi les réfugiés syriens)

 

Les pays occidentaux 'isolés'
Le président syrien dément par ailleurs catégoriquement que son régime pratique la torture et rejette les récentes accusations d'Amnesty International sur des exécutions et atrocités perpétrées dans une prison près de Damas. Amnesty accuse le régime d'avoir pendu 13.000 personnes entre 2011 et 2015 dans la prison de Saydnaya.

"Nous avons toutes les informations qu'il nous faut. Donc nous ne recourons pas à la torture. Ça ne fait pas partie de notre politique", affirme-t-il. Le régime syrien a été mis en cause à plusieurs reprises pour de multiples cas de tortures et exécutions sommaires dans les prisons ou sièges des services de renseignement.
"Si nous avions commis de telles atrocités, à n'importe quelle étape de ce conflit, nous n'aurions pas le soutien populaire que nous avons au bout de six ans", ajoute Bachar el-Assad.

Concernant les négociations internationales sur la Syrie, sur ce conflit qui a fait plus de 310.000 morts et poussé à la fuite plus de 10 millions de personnes, il estime que les pays occidentaux "se sont isolés" en soutenant des "groupes représentant le terrorisme contre le gouvernement".

Enfin Bachar el-Assad juge que le peuple syrien n'était "pas visé" par le décret anti-immigration signé le 27 janvier par le président américain Donald Trump.
"Ce n'est pas le peuple syrien qui est visé ici. Ce sont les terroristes, qui pourraient s'infiltrer à travers certains immigrants venus à l'Ouest", déclare-t-il.

Ce décret, suspendu par la justice américaine le 3 février, interdisait l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays majoritairement musulmans (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie, Yémen), pendant trois mois et gelait l'accueil des réfugiés pour quatre mois, les Syriens faisant l'objet d'une interdiction sans limitation de durée.

 

Pour mémoire

Assad : La défense de la Syrie passe avant la CPI

 

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"Les priorités sont partout", poursuit Bachar el-Assad dans cet entretien en anglais, selon la...

commentaires (9)

menteur, menteur, menteur mais qui t'ecoute encore tu peux me le dire

Bery tus

23 h 01, le 16 février 2017

Tous les commentaires

Commentaires (9)

  • menteur, menteur, menteur mais qui t'ecoute encore tu peux me le dire

    Bery tus

    23 h 01, le 16 février 2017

  • Et puis, "Délire" oblige, ça continue : "Non, il ne s'agit pas que de Raqqa parce-qu’il y a il y a une présence de l'EI près de Châââm, yâââï ! Et qu'ils sont, yîîî, partout ! Ils sont mêêême à Tâmô(lll)r-Balmyr(lll)e en ce moment, et dans la touuute partie Est de la SSoûrïyâ ! Mais que, akîîîd, cela dépend de l'évolution(?) des.... (comBats!)." ! Yâ harâââm ! Il ne sait plus quoi dire ! Alors que Raqqa, CAPITALE! des jihadistes, est l'objectif primordial de la coalition militaire internationale menée par les États-Unis ! Et qu'une alliance arabo-kurde, même ; ainsi que les FORCES Démocratiques syriennes soutenues toutes deux par cette coalition montée par les US ; a commencé l'offensive en avançant vers la ville, cette même CAPITALE Raqqa donc, depuis le nord ! Yâ harâââm ! Il est PERDU on vous le répète !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    18 h 43, le 16 février 2017

  • La quintessence du mensonge et de la mauvaise foi qui se veut BCBG LoL

    Remy Martin

    15 h 41, le 16 février 2017

  • "L'aSSaSSin bääSSdiot a affirmé que Raqqa!, bastion! de l'EI, n'était pas.... une cible prioritaire pour lui !? Mais qu'il veut, quand mêêême, reprendre le contrôle de touuut le territoire et que les priorités.... sont partouuut." !?! Il moufte tout et son contraire, l'aSSadique. Il ne sait même plus.... "où il habite" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 27, le 16 février 2017

  • "Et, réinterrogé pour savoir si Raqqa donc ; CAPITALE de l'EI ; n'était vraiment pas une (cible prioritaire) pour lui, bääSSdiotiste, il insiste encore et répond, l'aSSadiot : Non ! R(lll)aqqa n'est.... qu'un SYMBOLE de l'EI...." ! Wâllâh yâ äâmméh.... Zakéhhh ! Yâ harâââm ! Il est PERDU.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    15 h 17, le 16 février 2017

  • PLUS DE DAESCH... NI ORIGINAL ET NI COPIE ! TOUS DEUX VONT EXPIRER PROCHAINEMENT... L,UN EN PASSANT AUX REFORMES DEMOCRATIQUES IMPOSEES PAR LE PEUPLE SYRIEN ET L,AUTRE SOUS LES COUPS DU PEUPLE SYRIEN ET DE SON NOUVEAU REGIME DEMOCRATIQUE... LE PEUPLE SEUL EST LE VAINQUEUR !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 48, le 16 février 2017

  • La poussière du mensonge éhonté d'un complot occidentalo-bensaoudique, MANIPULÉ PAR QUI ON SAIT TOUS , tombe peu à peu . Les choses s'éclaircissent à présent et seule la justice humaine sera rendue , avant celle du ciel. Je suis prêt à mettre ma tête sur le billard que les syriens dans une écrasante majorité soutiennent leur héros et sauveur de la patrie, BASHAR El Assad . Toute la propagande fumeuse des médias des pays de ce complot ne seront pas arrivés à bout du courageux combat qu'ont mené les résistants qui ont réussit à lui couper les ailes destructrices face à ce pays naguère prospère , laïque et en voie de développement sérieux. LA SYRIE LIBÉRÉE RENAÎTRA DE SES CENDRES , PARCE QUE SEULS LES VAINQUEURS AURONT LE DROIT D'ÉCRIRE L'HISTOIRE.

    FRIK-A-FRAK

    12 h 30, le 16 février 2017

  • en tout cas , le petit Hitler est loin d'être un symbole Poutine couvre un assassin de son peuple

    FAKHOURI

    12 h 20, le 16 février 2017

  • Sur "le symbole Raqqa " , Assad a raison ...d'ailleurs, comme en France ,sous la nomenklatura socialiste , Normal 1er n'est qu'un symbole , du socialisme en fin de cycle ...

    M.V.

    12 h 06, le 16 février 2017

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