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Lifestyle - Papilles

Dania Barghout, des cheese-cakes au goût sucré de sa mémoire

Un grand sourire, de la gentillesse et de la générosité. Dania Barghout a trouvé son calme et son équilibre en confectionnant des cheese-cakes et en faisant du yoga.

Pourtant, rien ne prédestinait cette femme à une carrière derrière les fourneaux lorsque, il y a trois ans, elle décide de donner à sa vie une autre direction. Dania Barghout a suivi des études à l'Université américaine de Beyrouth (AUB), à la Lebanese American University (LAU) ensuite. Un an de sciences politiques dans la première et toute une spécialisation en audiovisuel sur les bancs de la deuxième. Durant dix ans, elle a travaillé dans la production télé, a décroché des postes importants au Liban et aux Émirats arabes unis, devenant directrice de la production à Abou Dhabi TV... « Je n'étais pas heureuse. Au cours des deux dernières années à la télévision, j'étais tout le temps agitée. Je ne supportais plus le bruit, j'avais des sueurs froides en regardant mes e-mails s'entasser... Jusqu'au jour où j'ai décidé de changer de cap. D'arrêter complètement la production télévision. C'est arrivé il y a presque trois ans », raconte-t-elle.

« Durant le ramadan », alors qu'on mangeait en famille, ma sœur Diala s'est exclamée : « Les gâteaux de maman me manquent. » Le lendemain j'ai confectionné le cheese-cake de ma mère, en comptant sur ma mémoire, et je l'ai offert à ma sœur. Elle m'a dit les yeux écarquillés : « Comment as-tu fait ? Il a le même goût, peut-être même un peu mieux ! » Un peu le goût de l'enfance et de l'absence. Dania Barghout a perdu sa mère alors qu'elle avait 22 ans, son père est décédé deux ans plus tard.

« Maman est tombée malade quand j'avais 11 ans. Elle est partie peu après la cérémonie de ma remise de diplômes. Elle s'est battue, a tenu tête à la maladie autant qu'elle a pu. C'est comme si elle m'avait attendu, qu'elle voulait s'assurer que je pouvais devenir indépendante. Depuis toute petite, je confectionnais des gâteaux avec elle. Le rituel était surtout le cheese-cake de mon anniversaire », se souvient-elle.

Depuis ce jour, Dania Barghout a donc repris la recette sacrée de sa mère et elle l'a déclinée en douze saveurs différentes : caramel salé, coing, dattes, banane... « Je travaillais toujours pour la télévision quand je me suis mise à créer des gâteaux aux saveurs différentes ; le geste lent et spécifique de tourner la spatule me calmait. J'ai offert mes premiers cheese-cakes aux amis, puis j'ai organisé des dégustations... Les commandes étaient déjà nombreuses », note-t-elle.

Quand la jeune femme décide de quitter la production télé, elle partage son temps entre Beyrouth, New York, Abou Dhabi et Dubaï. « J'ai acquis une formation de professeur de yoga, je me suis inscrite à l'Institut de nutrition intégrative de New York et je suis devenue Holistic Health Coach. Et je confectionnais de plus en plus de gâteaux. Ma vie est devenue plus saine, j'ai changé mon régime alimentaire, j'ai perdu du poids, j'ai commencé à voir les choses différemment et depuis je me sens beaucoup mieux », confie-t-elle.
Même si certains proches ont tenté de critiquer son choix, elle répond à leurs craintes par un « Qu'importe !
J'ai trouvé ma voie et mon bonheur ».

Dans ses projets futurs, et alors qu'elle travaille dans ses propres cuisines à Beyrouth ou à Abou Dhabi, la pâtissière sentimentale et zen espère monter une petite entreprise aux Émirats arabes unis baptisée « Biba Bakes », en hommage à sa mère qui portait ce prénom et qui, aussi, confectionnait cette pâtisserie.

 

 

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Un grand sourire, de la gentillesse et de la générosité. Dania Barghout a trouvé son calme et son équilibre en confectionnant des cheese-cakes et en faisant du yoga.
Pourtant, rien ne prédestinait cette femme à une carrière derrière les fourneaux lorsque, il y a trois ans, elle décide de donner à sa vie une autre direction. Dania Barghout a suivi des études à l'Université...

commentaires (1)

Bravo Dania! Faut suivre ses reves

George Khoury

11 h 05, le 02 février 2017

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Commentaires (1)

  • Bravo Dania! Faut suivre ses reves

    George Khoury

    11 h 05, le 02 février 2017

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