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Lifestyle - Papilles

La nourriture védique pour l’équilibre du corps et de l’esprit

Photo DR

De la nourriture védique et un retour aux sources à travers la méditation transcendantale (MT) : c'est ce que propose Peter Swan, un des dirigeants de ce mouvement, né en Inde avec le Maharishi Mahesh Yogi et dont le siège se trouve actuellement aux Pays-Bas.
Après des études de philosophie dans son Afrique du Sud natale, Peter Swan, qui était à Beyrouth la semaine dernière à l'invitation de Suzan Hamza, spécialiste de la méditation transcendantale au Liban, a découvert cette discipline durant les années soixante-dix à Londres. « C'est ainsi que j'ai trouvé ma voie », avoue-t-il. Comme tout disciple du Maharishi, il se familiarise avec l'ayurveda, qui signifie la connaissance de la vie. C'est une science qui puise ses racines dans la vieille religion védique indienne et qui traite aussi bien le corps que l'esprit.
« Tout est question d'équilibre », estime Peter Swan. La nourriture en est un exemple. « La plupart des problèmes de santé peuvent être ainsi réglés. Il suffit de respecter l'équilibre de son propre corps. » Selon les enseignements védiques, il existe des personnes avec des « feux digestifs forts » qui peuvent se permettre un bon nombre d'aliments ou « des feux digestifs faibles » qui doivent être plus attentifs à leur nourriture.
Dans les traditions védiques, il existe trois types d'énergie ou Doshas, à savoir Vata, qui est l'air, Pitta qui est le feu et Kapha qui est l'eau. Le choix de la nourriture devrait se faire selon ces énergies, mesurées auprès de chacun grâce au pouls par les médecins ayurvédiques.
« Selon votre énergie, vous choisirez votre alimentation. La nourriture est l'un des facteurs qui permet de retrouver votre l'équilibre. Il faut savoir la doser et opter pour les bons aliments, dit-il. Cultivez un jardin ou plantez vos herbes aux balcons. Il faut commencer par s'éloigner des engrais chimiques et des pesticides », conseille Peter Swan.
« La nourriture védique est une nourriture qui appartient au terroir. Il faut puiser les aliments dans les produits locaux. Au Liban, il en existe une panoplie : les fèves, les haricots blancs, les lentilles, le persil, la coriandre, l'ail, le poivron... ». « Le pays offre une multitude de plats qui sont un festin pour le palais et les yeux », poursuit-il.
Ce sont bien sûr les plats à base d'huile d'olive, de graines et de salades que de nombreux chrétiens du Liban mangent encore pour le carême ou une panoplie de plats qui entre dans le mezzé libanais qui sont conseillés. Les six saveurs de l'ayurveda sont le sucré, l'acide, le salé, l'amer, le piquant et l'astringent. « Il faut prendre le repas le plus important à midi, quand le corps possède le plus d'énergie pour le digérer, privilégier le riz et le millet ainsi que les légumes et les fruits et savoir doser les épices et les herbes », ajoute-t-il.
Il est conseillé de suivre le soleil, manger et dormir à heures régulières. « Le corps aime la routine. C'est l'un des meilleurs moyens de l'aider à préserver son équilibre », note également Peter Swan. « Restez aussi loin des changements radicaux, changez vos habitudes alimentaires petit à petit pour ne pas choquer votre corps », souligne-t-il, mettant en garde contre la mode des « détox », où une alimentation ultralégère ou uniquement des jus sont proposés sans avoir mesuré l'énergie et donc les besoins du corps.
« On peut plonger dans l'ayurveda de trois façons : la nourriture, la méditation transcendantale ou la purification et la relaxation du corps et de l'esprit à travers des massages et des enveloppements lors d'une cure de plusieurs jours », souligne-t-il en conclusion.

De la nourriture védique et un retour aux sources à travers la méditation transcendantale (MT) : c'est ce que propose Peter Swan, un des dirigeants de ce mouvement, né en Inde avec le Maharishi Mahesh Yogi et dont le siège se trouve actuellement aux Pays-Bas.Après des études de philosophie dans son Afrique du Sud natale, Peter Swan, qui était à Beyrouth la semaine dernière à...

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