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Cinema- - Événement

Toute l’âme de la Russie au cinéma

« 5 ans en 5 jours » est le nom de ce premier Festival du film russe à Beyrouth, qui se déroule du 24 au 28 octobre au Cinemacity Beirut Souks et au Metropolis Empire Sofil, et présente des films et des documentaires récents de la cinématographie russe.

Une vue de la conférence où l’on reconnaît l’ambassadeur Alexander Zasypkine, ainsi que Michel Pharaon, Nasri Brax, représentant du ministre de la Culture, et Maria Ivanova, directrice de Buta Films. Photo Michel Sayegh

Organisée par la maison de production Buta Films et en collaboration avec la branche libanaise de l'agence russe Rossotrudnichestvo, qui bénéficie du soutien du ministère russe des Affaires étrangères et de l'ambassade de Russie, cette première édition a été lancée lors d'une conférence de presse à l'hôtel Phoenicia. Celle-ci regroupait nombre d'intervenants dont l'ambassadeur de Russie Alexander Zasypkine, le député de Jezzine Amal Abou Zeid, conseiller auprès du ministre des Affaires étrangères et des Émigrés pour les relations libano-russes, Ayrat Akhmetov, directeur du Centre culturel russe et directeur de l'agence russe Rossotrudnichestvo (Liban), ainsi que Maria Ivanova, directrice générale du Festival du film russe. Étaient également présents le ministre du Tourisme Michel Pharaon, ainsi que Nasri Brax, représentant le ministre de la Culture Rony Arayji.

« Si les arts russes sont bien connus du public libanais, dira Alexander Zasypkine, il est nécessaire d'enrichir au fil du temps notre connaissance les uns des autres pour établir une communication plus solide. Le cinéma est un de ces outils de connaissance. De plus, étant un art vivant, il constitue le miroir d'une société en pleine évolution. Il est aussi une plate-forme culturelle où tous les problèmes sont traités d'une manière artistique. »

Évoquant le choix des films, l'ambassadeur a précisé qu'il fallait mettre l'accent dans cette sélection sur l'homme et sa place dans la société. « Nous n'avons pas hésité à accueillir l'initiative de Maria Ivanova, en espérant que ce sera une édition annonciatrice d'autres projets. » Cet événement culturel majeur souligne donc non seulement l'importance des arts russes et notamment de son cinéma en perpétuelle évolution, « mais jette, selon Michel Pharaon, les ponts entre les cultures en consolidant les liens historiques entre le pays du Cèdre et la Russie ». « L'art russe a transcendé les frontières pour nous emporter dans un voyage esthétique, métaphysique et humain, dira Nasri Brax. Puis se tournant vers l'ambassadeur de Russie : Vous étiez les pionniers du cinéma et nous espérons que vous continuerez à être un exemple de diversité culturelle. »

Pour sa part, Maria Ivanova a parlé de cette initiative prise à l'heure où Vladimir Poutine a proclamé 2016 année du cinéma russe. Elle a évoqué en quelques mots sa venue au Liban alors qu'elle tournait un film, son amour pour ce pays, et son désir très fort d'établir une passerelle entre le cinéma russe et le public libanais. « Le cinéma est ma vie », a-t-elle précisé à L'Orient-Le Jour. La société a produit plusieurs films internationaux dont Le dernier (The Last One) réalisé en 2014 sur la Seconde Guerre mondiale et qui a été sélectionné par le Festival de Cannes parmi les 9 meilleurs courts-métrages du monde. En juin 2016, la société est devenue partenaire bilatérale de la firme russe « Central Partnership » et de l'entreprise libanaise « Empire », lançant et organisant en juin 2016 la distribution du premier film russe au Moyen-Orient, The Crew.

 

Une sélection éclectique
Le festival, qui se déroule du 24 au 28 octobre, comprend douze films russes parmi les plus prestigieux des cinq dernières années (ce qui explique le nom choisi pour ce festival), dont certains par exemple ont été sélectionnés par le Festival de Cannes (The Last One ); le Festival international du film de Toronto (The Duelist, en 2016) et les oscars (We Can't Live Without Cosmos, nominé à l'édition 2016). Ils seront projetés à Beirut Souks Cinemacity et à l'Empire Metropolis Sofil. À part les longs-métrages de fiction et les courts-métrages, la sélection comporte des documentaires et des films d'animation, ainsi que des cours magistraux et des tables rondes modérées par de célèbres réalisateurs de films russes. L'entrée est gratuite.

Dans le cadre de cet événement spécial, le représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et l'Afrique, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhael Bogdanov, a affirmé que « le premier Festival du film russe au Liban permet au public libanais de découvrir les films les plus impressionnants du cinéma russe... Le 7e art est un moyen de communication remarquable entre les nations et une langue universelle par laquelle les hommes de différentes cultures, ethnies et religions peuvent assurer la compréhension mutuelle et le respect, et les aide à mieux se connaître. »

Buta Films vise à faire de cet événement le Festival du film le plus accessible du Moyen-Orient, orienté sur le dialogue ; un espace qui reflète l'âme russe à travers le cinéma. Le festival aidera aussi à bâtir et renforcer la confiance entre le Liban et la Russie. De plus, l'événement est un investissement dans l'avenir des relations d'affaires et la pierre angulaire de fortes relations culturelles à venir entre les deux pays.

 

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