Nabil Ayouch : Musulman, juif, marocain et français, j’ai trouvé ma place
Il est le réalisateur dont les autorités marocaines se méfient le plus. Sur la Croisette pour présenter son dernier film dans la sélection Cannes Première, le metteur en scène expose à « L’Orient-Le Jour » la genèse d’une œuvre militante et transgressive.
OLJ / Propos recueillis par Karl RICHA et Téa ZIADÉ, à Cannes,
le 23 mai 2024 à 00h00
Le réalisateur Nabil Ayouch sur la Croisette pour présenter son dernier film dans la sélection Cannes Première. Photo Téa Ziadé/L'Orient Le Jour
Sa réussite, il la dédie aux femmes de sa vie. Sur le toit du pavillon UniFrance, organisateur du plus grand marché du film tricolore, Nabil Ayouch semble serein. Son dernier long-métrage, présenté la veille dans la sélection Cannes Première, a reçu un accueil enthousiaste.Dans Everybody loves Touda, dernière création du cinéaste franco-marocain, ce dernier plonge le spectateur dans l’univers complexe des chikhates, chanteuses souvent rabaissées et érotisées dans les sociétés patriarcales et délicates d'un Maghreb désaxé.Admirées, reluquées, applaudies, ces figures féminines ayant marqué la fin du sulfureux XXe siècle arabe sont dépeintes avec l’humanité synonyme du cinéma de Nabil Ayouch, toujours aussi empreint de récits de rebelles et d’effrontées. Pour L’Orient-Le Jour, il retrace le fil d’une carrière qui le ramène sur la frénétique...
Sa réussite, il la dédie aux femmes de sa vie. Sur le toit du pavillon UniFrance, organisateur du plus grand marché du film tricolore, Nabil Ayouch semble serein. Son dernier long-métrage, présenté la veille dans la sélection Cannes Première, a reçu un accueil enthousiaste.Dans Everybody loves Touda, dernière création du cinéaste franco-marocain, ce dernier plonge le spectateur dans l’univers complexe des chikhates, chanteuses souvent rabaissées et érotisées dans les sociétés patriarcales et délicates d'un Maghreb désaxé.Admirées, reluquées, applaudies, ces figures féminines ayant marqué la fin du sulfureux XXe siècle arabe sont dépeintes avec l’humanité synonyme du cinéma de Nabil Ayouch, toujours aussi empreint de récits de rebelles et d’effrontées. Pour L’Orient-Le Jour, il retrace le fil d’une...
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