Après 42 ans d'existence, l'édition papier du quotidien libanais as-Safir publiera son dernier numéro le 1er avril, alors que le site internet du journal fermera le même jour, selon plusieurs responsables du quotidien joints par L'Orient-Le Jour.
Souhaitant rester anonymes, ces responsables ont confirmé les informations qui avaient commencé à fuiter plus tôt dans la journée sur les réseaux sociaux et selon lesquelles les dirigeants d'as-Safir ont notifié les responsables de la rédaction de l'arrêt du quotidien le 1er avril prochain.
"Je peux confirmer que l'édition papier ne paraîtra plus à partir du 1er avril et ce, de manière définitive", a expliqué un responsable au sein de la rédaction sous couvert d'anonymat. Selon lui, les dirigeants du quotidien ont mis en avant "les difficultés que traversent le journal et les circonstances adverses qu'il subit".
A l'heure où ces lignes sont écrites, les 130 employés du quotidien n'ont pas encore été notifiés, individuellement et de manière officielle, toujours selon ce responsable.
Un autre responsable au sein de la rédaction confirme également que le site internet d'as-Safir devrait s'arrêter le 1er avril, indiquant néanmoins qu'il pourrait être relancé dans l'avenir.
L'Orient-Le Jour a tenté, en vain, d'obtenir une confirmation de la part de la direction du quotidien. Le Daily Star rapporte de son côté qu'une conférence de presse serait donnée, le 30 mars, par la direction.
La semaine dernière, des informations sur l'arrêt d'as-Safir et des quotidiens locaux an-Nahar et al-Liwa' pour des raisons financières avaient déjà fuité.
Mardi dernier, le PDG et rédacteur en chef d'as-Safir, Talal Salmane, avait informé ses collègues, dans un mémo interne, de la situation économique catastrophique à laquelle est confronté le journal, et annoncé que l'entreprise pourrait bientôt passer exclusivement à la version électronique.
En réaction à ces rumeurs, l'ordre des journalistes avait exhorté l'État à venir à la rescousse de ces grands médias. Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, avait répondu à cet appel, s'engageant à œuvrer pour aider ces publications. Le ministre du Travail, Sejaan Azzi, avait, de son côté, préconisé la création par l'État d'une caisse autonome, alimentée par des contributions publiques et privées, pour soutenir la presse en difficulté.
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commentaires (3)
As-Safir publiera-t-il sa dernière édition le 1er avril ? QU'ELLE SOIT SUR PAPIER OU SUR ECRAN ELECTRONIQUE LA PRESSE RESTERA TOUJOURS "ECRITE" ET EN PLUS LUEEE A HAUTE VOIXET REGARDEE AVEC DES IMAGES PARLANTES SI AUTREFOIS L'ECRITURE AVAIT BEASOIN DE PAPIER ET D'ENCRE AVEC LE PROGRES DE LA TECHNOLOGIE,ELLE DOIT S'ADAPTER AUX REALITEES SI ON AJOUTE A CELA L'IMMENSE PROFIT QU'EN TIRERAIENT LA NATURE ET SES FORETS SACCAGEES POUR LA PRODUCTION DU PAPIER ON DEVRAIT PLUTOT S'EN REJOUIYR. POURQUOI NE PAS REFLECHIR A RETRANSFORMER TELE LIBAN EN UNE TRIBUNE ELECTRONIQUE GRATUITE POUR TOUS LES JOURNAUX EN DIFFICULTE QUI PRESENTEIAENT AINSI LEUR JOURNAL TELEVISEE A COTEE DES JOURNAUX TELEVISEES EXISTANTS TOUJOURS FLORISSANTS? CHAQUE JOURNAL "FERMEE" SE PAYANT GRATUITEMENT UNE FENETRE/ESPACE SONS ET IMAGES QUOTIDIENNE POUR PROPAGER SON MESSAGE AVEC UN SYSTEME HORAIRE ROTATIF POUR CHAQUE JOURNAL,POUR NE PAS ACCAPARER LES SHEURES DE POINTE. LE PROFIT TIREE DES PUBLICITEES QUI AUGMENTERAIENT SUREMENT AVEC CETTE NOUIVELLE FORMULE A EXPERIMENTER PERMETTANT DE FINANCER LES REDACTIONS EN QUESTION. CE QUI RENFLOUERAIT EN MEME TEMPS LA MINABLE TELE LIBAN FANTOME TELE VIRTUELLEMMENT EN FAILLITE ?
Henrik Yowakim
21 h 55, le 23 mars 2016