Le chef des Marada, Sleiman Frangié, le 7 décembre 2015. REUTERS/Omar Ibrahim
Le chef du Courant Marada, Sleiman Frangié, a affirmé dimanche qu'il ne retirera pas sa candidature à la présidence de la République libanaise, sauf si le fondateur du Courant patriotique libre, Michel Aoun, était assuré d'être élu à la magistrature suprême.
"Si l'ancien Premier ministre Saad Hariri décide de soutenir la candidature de Michel Aoun, je retirerai la mienne", a fait savoir le leader maronite, lors d'un entretien télévisé. "Je ne vais pas me retirer au profit de Aoun, sauf si celui-ci est assuré d'être élu président de la République", a insisté M. Frangié.
Saad Hariri avait officieusement apporté son soutien à la candidature de Sleiman Frangié, provoquant des tensions avec ses alliés chrétiens de la coalition du 14 Mars. Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a pour sa part apporté son soutien, le 18 janvier, à son ancien rival, Michel Aoun.
Réagissant à ces développements, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a fait savoir vendredi que Michel Aoun est son "candidat naturel" et a accusé le 14 Mars de manipuler le soutien à la candidature de M. Frangié.
"L'important c'est de ne pas perdre ma candidature sans avoir la garantie de l'élection de Michel Aoun", a ajouté le chef des Marada. "J'ai affirmé au Hezbollah que s'il refusait le document d'entente entre Saad Hariri et moi-même, j’étais prêt à déchirer ce document. Il m'a demandé de me concerter avec Michel Aoun", a conclu M. Frangié.
La présidence est vacante depuis le 25 mai 2014. La dernière séance électorale ayant à nouveau été reportée faute de quorum, un prochain scrutin a été fixé au 8 février. De nombreux politiciens et observateurs s'accordent sur le fait que cette nouvelle séance échouera également.
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commentaires (1)
LES ASSISES DE LA MAINMISE... COMME CELLES DE LA MARQUISE... SE DIVISENT ET SE SUBDIVISENT AVEC CHAQUE BRISE... LES BETISES DES UNS N,ONT DE PAREILLES QUE LES SOTTISES DES AUTRES... QUAND EST-CE QUE LA BISE LES EMPORTERA TOUS LOIN DE NOUS... VERS QUELQUE REMISE ?
LA LIBRE EXPRESSION
22 h 56, le 31 janvier 2016