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Liban - présidentielle

« Nous ne sommes pas pressés », affirme Nasrallah

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réaffirmé le 29 janvier 2016 son soutien à la candidature du chef du bloc parlementaire du Changement et de la réforme, Michel Aoun. AFP PHOTO / HO / AL-MANAR

Dans son allocution télévisée consacrée hier soir au dossier de la présidentielle, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réaffirmé « la non-ingérence de l'Iran dans les affaires libanaises », ainsi que l'appui officiel du parti chiite à la candidature du chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun, à la présidence de la République, de même qu'il a confirmé explicitement son souhait d'un consensus autour de la présidentielle.

Il a, avant tout, tenu à répondre « à ceux qui accusent l'Iran de bloquer le scrutin au Liban et qui mettent en doute sa démocratie », pour reprendre ses propos. « L'Iran est la première puissance de la région. Convoitée actuellement par le monde entier, la République islamique iranienne n'a jamais eu besoin d'évoquer le dossier de la présidentielle libanaise dans ses négociations. (...) Elle a par ailleurs organisé 35 scrutins sur son territoire, sans en reporter aucun. Que les parties qui mettent en doute ses pratiques démocratiques prennent conscience de leur propre taille », a déclaré le numéro un du parti chiite.
Il a cherché à démontrer la non-ingérence iranienne en mettant l'accent sur son abstention jusque-là à évoquer le dossier libanais dans ses négociations. « Les pays du 5+1 vous diront que l'Iran a toujours refusé tout débat en dehors du nucléaire. » Cela tiendrait aussi pour les négociations menées par le président iranien avec le Vatican et l'Élysée. « Ce sont les interlocuteurs du président Hassan Rohani qui lui ont demandé de s'ingérer dans la présidentielle libanaise. » Et sa réponse à ces sollicitations reste inchangée : « Il s'agit d'une affaire libanaise interne. Nous soutenons tout accord émanant des Libanais. Que les chrétiens s'entendent sur la question. »
Il n'existe par ailleurs « aucune preuve d'une volonté iranienne de monnayer ce dossier, ni de le bloquer à cette fin ». Puisque, si l'intention s'y trouvait réellement, « elle aurait dû déjà se manifester, surtout après l'entrée en vigueur de l'accord sur le nucléaire – en dépit de tentatives d'Israël et de l'Arabie saoudite de le mettre en échec ».

Le secrétaire général du Hezbollah a révélé avoir contacté les responsables iraniens, préalablement à son allocution, afin de s'informer de la teneur des échanges de M. Rohani à Paris et à Rome et confirmer cette volonté de non-ingérence iranienne. « L'Iran n'interférera pas dans ce dossier. Ne comptez pas sur Téhéran pour débloquer la présidentielle », a déclaré Hassan Nasrallah. Une déclaration qu'il a assortie d'une mise en garde aux parties libanaises : « Plus votre attente des développements régionaux tarde, moins les choses seront à votre avantage. » Et d'ajouter : « Si les Libanais tendent actuellement à sortir de la situation (de désaccord autour de la présidentielle), et si leurs efforts sont sérieux, qu'ils aillent prendre part au dialogue. »
Il a exprimé le souhait que « la conférence de dialogue au Liban finisse par acquérir un rôle stratégique, comme celui que remplit le conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime en Iran, à l'heure où l'on peine toujours à trouver une solution à la crise des déchets ».

 

(Lire aussi : Convergence de vues inédite Hollande-Rohani sur le Liban)


M. Nasrallah a ensuite rejeté les accusations dirigées directement contre le parti chiite de bloquer la présidentielle afin d'obtenir « la tenue d'une assemblée constituante, des amendements constitutionnels, ou encore l'élargissement de sa part au sein de l'État ». « Toutes ces spéculations auxquelles d'aucuns s'adonnent sont vides. » « Lorsque j'avais appelé à un compromis autour de la présidentielle, l'esprit en était de faciliter sa tenue. Le compromis équivalait à des concessions mutuelles, non pas à des velléités d'amendements constitutionnels. Au contraire, ma proposition s'accordait avec Taëf. (...) Et ma proposition d'une solution d'ensemble avait pour but de faciliter les solutions. »

S'attardant ensuite sur la relation du Hezbollah avec ses alliés, Hassan Nasrallah a mis l'accent sur « les liens affectifs » qui se tissent au sein de l'alliance du 8 Mars, où « personne n'ira poignarder l'autre dans le dos ». Précisant que « le 8 Mars n'a pas de chef », il a expliqué par exemple que le Hezbollah s'était abstenu de faire part à ses alliés de sa décision de participer au combat en Syrie, « afin de leur éviter un embarras éventuel ».
Dénonçant « la campagne menée pour mettre en doute nos rapports avec les sunnites, et nos liens avec nos alliés respectifs », Hassan Nasrallah a dit « avoir honte de rapporter ce qui a été dit sur nos rapports avec le mouvement Amal ». « Loin d'être une relation de suivisme, cette alliance est en passe de devenir un modèle pour la région et le pays ».

Pour ce qui est des rapports du parti chiite avec le général Michel Aoun, il a précisé que « nous avons pris l'initiative de soutenir sa candidature, alors que lui n'avait rien demandé. Ce soutien est naturel ». Il a justifié en outre le vote blanc du Hezbollah et de ses alliés à la première séance électorale, par le fait que « le général Michel Aoun nous avait informé au préalable de ne pas vouloir encore annoncer sa candidature ». Il a ensuite justifié « le boycottage des séances, qui est notre droit constitutionnel, par (...) notre attente d'un candidat qui soit accepté par nous ». « Nous ne nous rendrons au Parlement que si la victoire du général Aoun est garantie », a ajouté Hassan Nasrallah, précisant que le Hezbollah « ne pouvait rien imposer à ses alliés ».


(Lire aussi : Azzi : Malgré son soutien officiel à Aoun, le Hezbollah ne s'acharne pas pour lui)


Valorisant « le dialogue intercommunautaire », il s'est attardé sur la première rencontre à Paris entre le chef du courant du Futur, Saad Hariri, et le député Sleiman Frangié. « Nous sommes liés à Sleiman bey par une amitié de longue date. Il nous a informés de ses rencontres au préalable. Il m'avait demandé quelle serait la position du Hezb si l'appui à sa candidature par le Futur était sérieux. Je lui ai répondu à la lettre : cela produirait une nouvelle donne, dont il faut débattre avec le général Aoun. Nous vous faisons confiance, mais sommes engagés avec le général Aoun, avec lequel nous entendons examiner éventuellement la question. »
Le secrétaire général du Hezbollah a néanmoins critiqué « toute l'approche » des échanges Hariri-Frangié à Paris. « Je n'en accuse personne, mais la rencontre de Paris, telle qu'elle a été présentée, a eu des répercussions négatives aussi bien pour le 8 Mars que pour le 14 Mars. Je tends par ailleurs à ne pas croire les informations rapportées sur un accord englobant la présidence du Conseil et d'autres dossiers. Je ne retiens à cet égard que ce que dit Sleiman Frangié, c'est-à-dire qu'aucun accord de cette nature n'a été conclu. » Mais les « surenchères verbales » ont conduit alors à questionner la position du Hezbollah à l'égard de Michel Aoun. « Pourquoi faire assumer au Hezbollah la responsabilité de la non-élection de Sleiman Frangié? N'est-ce pas injuste de nous accuser d'entraver le scrutin ? » a-t-il demandé.


(Lire aussi : Harb : Que la démocratie prenne son cours naturel le 8 février...)


C'est sur un ton neutre qu'il a évoqué ensuite l'appui du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, à la candidature du général Michel Aoun. « Nous faisons confiance à notre allié. Cela ne nous gêne pas que l'un de nos rivaux soutienne l'un de nos alliés. C'est le camp opposé qui est noyé dans la confusion, alors que nous sommes entièrement confiants de notre position locale et régionale. »
S'agissant du mutisme prolongé du Hezbollah sur la rencontre de Meerab, Hassan Nasrallah a précisé que « nous avons préféré attendre que se calment les effets dramatiques de ce développement ». Il a dénoncé là encore les tentatives de « mettre en doute nos rapports avec le général Aoun ».
« Nous continuons de nous concerter avec nos alliés, mais nous ne leur imposons aucune position à prendre. Tout propos contraire est une insulte, aussi bien à eux qu'à nous », a-t-il ajouté.
« Pour tout résumer, il existe aujourd'hui deux candidats à la présidence, issus de notre camp politique. Cette configuration est une victoire politique pour notre camp, puisque, en l'absence d'un candidat du 14 Mars, nous sommes sûrs que le prochain président de la République sera du 8 Mars », a-t-il fait remarquer.

Réitérant l'appui « éthique » du Hezbollah à la candidature du général Michel Aoun, il a annoncé qu'il ne reviendra sur cet appui que « si le général Aoun décide lui-même de se retirer de la course. Il n'y a pas d'autre issue possible ». Et de déclarer, à l'adresse des Marada : « Si l'appui à la candidature de Sleiman Frangié avait été obtenu il y a un an et demi, nous l'aurions soutenu. »
Il a appelé enfin les parties libanaises à « œuvrer pour un président qui fasse l'objet d'une unanimité, afin qu'aucune partie ne se sente lésée ». Réitérant son appel à un dialogue interne, il a prôné la non-précipitation, en dépit de l'importance des dossiers en suspens. « Nous ne sommes pas pressés », a-t-il conclu.

 

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commentaires (16)

HAL ORANGE 3ASARNEHA OU CHRIBNEHA OU MA BAA FADDAL MINNA ILLA IL ICHIRRRRRR.... BAS HIBAYNEHA OU RAH INKHALLI HAL ICHRAATTTT ZIKIR... EH WALLA... LA T2AKHZOUNA !

LA LIBRE EXPRESSION

20 h 38, le 31 janvier 2016

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Commentaires (16)

  • HAL ORANGE 3ASARNEHA OU CHRIBNEHA OU MA BAA FADDAL MINNA ILLA IL ICHIRRRRRR.... BAS HIBAYNEHA OU RAH INKHALLI HAL ICHRAATTTT ZIKIR... EH WALLA... LA T2AKHZOUNA !

    LA LIBRE EXPRESSION

    20 h 38, le 31 janvier 2016

  • Il n'y a vraiment que les moutons-suiveurs-bêleurs pour gober et exulter en écoutant de telles balivernes rabâchées déjà combien de fois...au juste ? Irène Saïd

    Irene Said

    16 h 14, le 30 janvier 2016

  • "Le boycottage des séances est notre droit constitutionnel, nous ne sommes pas pressés." (sic) Nous prenons acte, nous exigeons que Nabih Berri applique la loi constitutionnelle, celle de la présence de la moitié des députés du Parlement plus un qui est un quorum légaleùent constitutionnel afin d'élire le président de la république par 64 députés + 1.

    Un Libanais

    15 h 41, le 30 janvier 2016

  • Il semble que le suspense est entrain de disparaître au galop ...car le déblocage de la situation ....pourrait venir aussi ....de Walid Joumblatt...! Car après tout...,la situation fut étrangement bien stabilisée depuis 4 ans 1/2 .... dans les régions de la communauté druze de Syrie ... il y a parfois des compensation inattendues... dans ce moyen orient en pleine mutation.....

    M.V.

    12 h 08, le 30 janvier 2016

  • Sous mille mètres de béton armé, il avance à reculons avec la même rengaine : Ou Aoun ou personne. Avec un discours aux trois quarts sur l'empire perse, est-il à Téhéran ou à Haret-Hreik ?

    Un Libanais

    11 h 13, le 30 janvier 2016

  • J'ai lu et relu le compte rendu du discours Je ne trouve pas : 1) Une feuille de route pour établir un plan précis dans la mise en place d'une élection présidentielle, dans la mise en place d'un gouvernement démocratique, dans la mise en place d'une structure étatique conforme aux normes utilisées dans le monde entier 2) Aucun objectif précis définissant l'élection d'un président de la République 3) Il passe son temps à sauvegarder l'Iran comme si l'Iran est important pour la vie du peuple libanais 4) Il encense un vieillard de 83 ans qui sera incapable de gérer notre pays (il l' a prouvé par son passé chaotique), et qui mettra en place ses proches dans tous les rouages importants de l'état Bref, je ne trouve pas dans ce discours, comme les précédents, référence à la construction de notre pays, c'est toujours Syrie, Iran, le vieillard de 83 ans En attendant, il bloque bien la gestion de notre pays et il trouve le moyen de se justifier Lamentable !!!

    FAKHOURI

    10 h 59, le 30 janvier 2016

  • Encore un discours inutile de HN qui confirme qu'il ne veut pas de l'élection d'un Président de la République. Pauvre GMA, il va attendre longtemps. Il est vrai qu'à 83 ans, il a tout le temps. HN n'a qu'un seul objectif: contrôler toutes les institutions du pays et avec un Président de la République maronite même si c'est GMA, il sait qu'il ne pourra pas le faire. C'est sa seule crainte car son objectif final est de faire du Liban un ETAT ISLAMIQUE, une copie conforme à l'Iran. Le reste n'est que du baratin pour tromper les libanais.

    Achkar Carlos

    10 h 54, le 30 janvier 2016

  • Coomment peut'on être aussi ridicule et menteur*, en réaffirmant "la non-ingérance de l'Iran dans les affaires libanaises"...? Pour le reste du discours...encore et toujours le même bla-bla de propagande rabâché ! Il n'y a que les moutons-suiveurs-bêleurs pour exulter en l'écoutant... *de la part d'un responsable religieux Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 26, le 30 janvier 2016

  • Lamentable de mensonges politiques ! Lamentable de la défense de la neutralité de l'Iran ! C'est toujours les mêmes thèmes de discours, vides, creux et inutiles Que fait-il en Syrie ? Il se mêle bien d'une affaire interne syrienne avec les autres milices iraniennes et les militaires iraniens. Il y a encore des libanais qui croient à la sincérité de cet homme !!!!! dans le blocage de l'élection du président

    FAKHOURI

    09 h 15, le 30 janvier 2016

  • treize a la douzaines les contradictions du hassan. 35 scrutins organise en iran??? oui, quand les candidats sont choisi par le guide supreme. Comme en syrie, quand le candidat perdant se rejouit d'avoir perdu face au gagnant, parceque le gagnant est mis devant un candidat de pacotille.... En tout cas, hafez, bachar et maintenant hassan ont tous eu cette meme attitude lorsqu'ils veulent temporiser et gagner du temps. Ils te disent, "il n'y a pas de consensus, au fond du village il y a quelqu'un qui n'est pas trop d'accord", generalement ce quelqu'un est bien encarté au parti. Vielle ficelle sur laquelle on a trop tiré. On a vu les resultats, les lions sont sorti du Liban avec leur queue entre les pattes et leur pays detruit. On apprend decidement de rien dans nos contrees.

    George Khoury

    08 h 56, le 30 janvier 2016

  • LE TEMPS DES APOLOGIES ! UN DISCOURS QUI DE LA TETE JUSQU,A LA QUEUE NE CONTIENT QUE DES CONTRE VERITES... ET QUI VEUT PRENDRE LES LIBANAIS POUR DUPES..,.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 46, le 30 janvier 2016

  • Comment a t on pu faire pour en arriver là Il aurait fallu accepter au départ et voter pour PhareAoun, attendre encore des développements favorables serait une grosse erreur des opposants au hezb résistant, HN le dit et il a bien raison puisqu'il est clair et palpable qu'il est entrain de gagner ses combats. Partout en tout et pour nous les libanais.

    FRIK-A-FRAK

    08 h 42, le 30 janvier 2016

  • Une invitation indirecte à "Sleiman bey" de renoncer à l'initiative (ridicule) de cheikh Saad. Même les enfants ont compris. Bien, au moins on a quelque chose de clair sur la position du Hezbollah dans cette affaire de la présidentielle. Y compris que la Constitution de ce pays est très boîteuse, puisqu'elle parmet au sayyed d'y trouver "notre droit de ne pas nous rendre au Parlement pour élire un président" durant UNE ETERNITE. Je parie qu'aucune Constitution au monde d'un pays qui se respecte ne permet aux députés un tel absurde. Si (un jour) on a un Parlement sérieux, il faut qu'il remédie immédiatement à cette aberration et d'autres qui permettent la désintégration de l'Etat et du Liban même.

    Halim Abou Chacra

    07 h 01, le 30 janvier 2016

  • VOUS N'ÊTES PAS PRESSÉ, MAIS VOTRE POULIN AOUN N'A PLUS LE TEMPS D'ATTENDRE C'EST L'AGE QUI PRESSE. SINON VOUS ÊTES OBLIGÉ À FAIRE AVEC LE GENDRE APRÈS.

    Gebran Eid

    03 h 43, le 30 janvier 2016

  • Qu’il s’agisse de cette "présidentielle", du combat politique démocratique ou des variations de leur opinion Malsaine publique fakkîhiste, les anthracites sont priés de conjecturer, de présumer, de soupçonner : sans vergogne et sans modération ! Surtout qu'ils ne s’en privent pas du tout, les ébaubis noircis. Quitte à se dédire, à se contredire, s’auto-démentir, ou même à démantibuler une bonne part de leur "propre argumentation?" nulle, banale et strictly pathétique ! Quitte aussi à dévoiler dans des opinions assénées non pas quelque argument de nature à faire avancer leur schmilblick ou leur bastringue, mais ce qui tant les obsède ! Surtout chez les Sunnites ! Par exemple ce qu’ils pensent de la démocratie et du parlementarisme vrai ; du fric mal acquis lorsqu’il croise la misère de leurs propres populations toujours déshéritées et démunies. De leur populo-poujadisme fakkîhiste, et bien d’autres choses infectes encore : C’est à dire leur fanatisme anti-sunnisme. Et pendant ce temps là, la vérité vraie, elle, hésite à sortir de leurs tréfonds et/ou kifkif de leurs bîîîrs profonds, pestilentiels et nauséabonds. Il paraît ainsi que chez les Per(s)cés, on est souvent accoutumé à dire que "la vérité n’était, somme toute, qu’un simple et pur mensonge non encore élucidé." ! Yâ hassértéééh ! Il semble, en effet, que cette "belle" formule soit particulièrement d’actualité dans ce landerneau Per(s)cé fakkîhdiot iranàRiennisé ! Yâ wâïyléééh !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    03 h 38, le 30 janvier 2016

  • hehehe ... trop tard ya sayyed, mais votre speech a ete ecouter et entendu !! allons tout de suite au parlement voter pour qu'aoun soit president .. allons vous pouvez faire changer d'avis vos allies on le sait tous !!!

    Bery tus

    01 h 54, le 30 janvier 2016

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