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Liban

Harb : Que la démocratie prenne son cours naturel le 8 février...

Boutros Harb, hier, en compagnie du président de la Chambre. Photo Ani

Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a appelé hier les parties et les députés qui boycottent l'élection présidentielle depuis plus d'un an et demi à « changer d'avis » et à se rendre à la Chambre le 8 février pour débloquer l'échéance.
M. Harb a été reçu hier à Aïn el-Tiné par le président de la Chambre, Nabih Berry. L'entretien a porté, selon le ministre, sur « la solution adoptée pour garantir la relance du Conseil des ministres, ainsi que sur le mécanisme adopté, ou qui pourrait être adopté pour la gestion des affaires de l'État au sein du Conseil des ministres ; sans oublier l'échéance fondamentale, à savoir l'élection d'un président de la République ».
« Quoi que nous fassions pour administrer les affaires du pays, cela ne peut être fait comme il le faut sans cette élection », a indiqué le ministre des Télécoms.
« Nous n'avons pas besoin de signaler que nous sommes tous les deux attachés au retour à la stabilité et aux institutions constitutionnelles, de la présidence de la République au Conseil des ministres en passant par la Chambre des députés », a-t-il poursuivi.
« Ce qui est certain, c'est que le maintien du vide à la présidence conduira à la paralysie de toutes les institutions. Le président de la République peut offrir un ordonnancement de l'action institutionnelle, lequel ne peut se mettre en place qu'après son élection », a ajouté Boutros Harb.
« Nous savons que les obstacles sont grands, et que la lutte autour de ce poste est colossale. Nous souhaitons, et c'est ce qu'a souligné le président de la Chambre, que la démocratie prenne son cours naturel et que les députés se rendent à la Chambre le 8 février et exercent leur devoir électoral », a-t-il noté.
« Nous souhaitons que les forces politiques qui se refusent à le faire et qui ont torpillé jusqu'à ce jour le quorum changent d'avis maintenant que l'identité des candidats qui pourraient rivaliser est clairement définie. Toute action qui conduit à bloquer l'élection présidentielle conduit au torpillage de l'État et de ses institutions et menace d'effondrement le régime et la formule politiques au Liban. Je souhaite de tout cœur que cette étape soit différente, sans grands espoirs cependant », a conclu Boutros Harb.
M. Berry a en outre accordé audience au vice-Premier ministre yéménite, Abdel Malek al-Makhlafi, qui a également été reçu par le Premier ministre, Tammam Salam, et le chef de la diplomatie, Gebran Bassil.

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