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Économie - Liban - Industrie

Les fondateurs de Hintrag rejoignent Endeavor

Nehman et Samer Hachem, les fondateurs de Hintrag. Ils sont les 20e et 21e Libanais à intégrer le réseau mondial de mentoring Endeavor.

L'ONG Endeavor a identifié deux nouveaux entrepreneurs libanais à haut potentiel : Nehman et Samer Hachem, les fondateurs de Hintrag. Ils sont les 20e et 21e Libanais à intégrer ce réseau mondial de mentoring, mais les premiers au Liban à être issus de l'industrie alimentaire.

Les deux cousins ont créé Hintrag en 2008. Cette entreprise produit des boissons et des desserts en poudre (gâteaux, mhalabiyé, meghlé, etc.) sous la marque Aruba, et emploie aujourd'hui près de 70 personnes. « En quelques années nous sommes devenus numéro deux au Liban sur ce créneau avec une part de marché de près de 35 % », se félicite Samer Hachem. Leur usine, installée à Zouk Mosbeh, produit environ 4 000 tonnes par an, dont la moitié est écoulée sur le marché local.
« Les boissons en poudre, en particulier, sont très prisées au Liban. Ce seul marché est estimé à près de 10 millions de dollars par an. Nos ventes ont augmenté d'environ 30 % l'an dernier sur ce segment », explique-t-il à L'Orient-Le Jour. La clé du succès selon lui : un packaging moderne et des produits de qualité à des prix abordables. Une équation résolue grâce à l'automatisation du processus de production, à travers un investissement de trois millions de dollars dans les machines.

 

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La compagnie s'est rapidement tournée aussi vers l'étranger. Elle exporte aujourd'hui dans 24 pays, notamment aux États-Unis, en Europe, en Amérique latine, en Australie, aux Caraïbes, en Afrique et surtout au Moyen-Orient. À eux seuls, les pays du Golfe représentent la moitié des exportations. Dans la région Mena, le marché des boissons en poudre est estimé à 70 millions de dollars par an, mais les multinationales, notamment Kraft, y sont très bien implantées. Hintrag vise donc à se renforcer plutôt en Amérique latine et en Afrique. L'entreprise prévoit de développer des produits spécifiques pour les pays africains, plus concentrés et moins chers. « D'ou l'intérêt de rejoindre un réseau comme Endeaveor, qui nous aidera à mieux connaître ces marchés », souligne Samer Hachem. « Endeavor va également nous conseiller sur notre stratégie d'expansion. L'objectif est de multiplier nos revenus par deux en deux ans », poursuit-il. Le réseau pourrait aussi aider l'entreprise à trouver des investisseurs potentiels.

 

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