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Économie - Liban - Recrutement

Start-up libanaises cherchent jeunes talents désespérément !

La spécialiste en gestion des ressources humaines, Randa Farah, lors de la formation.

Alors que près de 50 nouvelles start-up sont lancées chaque année au Liban, comment ces jeunes entreprises encore inconnues du grand public peuvent-elles relever le défi du recrutement ? C'est pour répondre à cette problématique que s'est tenue une formation à destination des jeunes entrepreneurs libanais à l'espace Coworking+961. L'objectif de la séance, animée par Randa Farah, spécialiste en gestion des ressources humaines et cofondatrice du portail Lebtivity.com, est d'aider les créateurs de start-up à dénicher et attirer de nouveaux talents. Ces dernières qui connaissent en moyenne une croissance de 15 à 30 % par an sont rapidement confrontées à une situation de besoin de recrutement.


Une trentaine de jeunes entrepreneurs ont ainsi suivi la formation avec tous les mêmes problématiques en tête. « Comment convaincre les jeunes talents de rejoindre une start-up plutôt qu'une grande multinationale ? Comment recruter la bonne personne ? Comment savoir retenir ces jeunes talents une fois dénichés ? »
L'enjeu n'est pas des moindres, sachant que, selon Randa Farah, « le recrutement d'un employé qui quitterait l'entreprise avant une période d'un an coûterait à l'employeur plus de trois fois son salaire ». Il vaut mieux ne pas se tromper au moment de l'embauche.


L'importance des ressources humaines est en outre des plus cruciales pour l'image externe de l'entreprise. « Le client aura une idée très négative de votre société si tous les six mois il est confronté à un nouvel employé. Un taux de turnover élevé est très négatif pour une entreprise », ajoute la professionnelle. Par ailleurs, un environnement de travail favorable et des employés qui restent longtemps au sein de l'entreprise entraînent un impact positif sur la productivité du travail.
Pour citer Steve Jobs, « recruter est la tâche la plus importante pour un entrepreneur ». Selon l'experte libanaise , la première chose à entreprendre pour trouver un jeune talent est de communiquer. « Faites-vous connaître, définissez votre culture d'entreprise, montrez-vous, participez aux Salons. Et surtout, n'attendez pas que les jeunes talents vous trouvent, trouvez-les. »


Selon Randa Farah, la première chose que recherche un candidat est un environnement de travail agréable (78 %), suivi par une possibilité d'évolution au sein de l'entreprise (70 %) et des horaires de travail flexibles (67 %), le salaire n'arrivant alors qu'en quatrième position.
Enfin, pour le recrutement, la spécialiste préconise de multiplier les méthodes. « L'interview si elle est bien menée, peut être un bon moyen de dénicher un talent mais ne suffit pas, prévient-elle.
Il ne faut pas se contenter d'évaluer les compétences et les diplômes, mais voir la face cachée de l'iceberg, celle qui ne se voit pas. N'oubliez pas : les personnes se font recruter sur la base de leurs aptitudes mais se font renvoyer pour leur attitude », a-t-elle conclu.

 

 

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"Comment convaincre les jeunes talents de rejoindre une start-up plutôt qu'une grande multinationale ?" ou en d'autres termes comment éviter la fuite des talents libanais? Dans un pays où tout (ou presque) se fait par bouche à oreille je ne vois pas pourquoi les start up auraient des difficultés à se développer en interne. Le Liban est en effet un petit pays où l'association de talents dans une entreprise à taille humaine est la plus appréciée sur le marché interne. Le degré de confiance n'est pas le même que dans une grande entreprise, à l'instar des ambitions et des projets d'ailleurs

Olivier Georges

10 h 09, le 24 octobre 2014

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Commentaires (1)

  • "Comment convaincre les jeunes talents de rejoindre une start-up plutôt qu'une grande multinationale ?" ou en d'autres termes comment éviter la fuite des talents libanais? Dans un pays où tout (ou presque) se fait par bouche à oreille je ne vois pas pourquoi les start up auraient des difficultés à se développer en interne. Le Liban est en effet un petit pays où l'association de talents dans une entreprise à taille humaine est la plus appréciée sur le marché interne. Le degré de confiance n'est pas le même que dans une grande entreprise, à l'instar des ambitions et des projets d'ailleurs

    Olivier Georges

    10 h 09, le 24 octobre 2014

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