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Le Liban en 2014 - Chronologie

Les événements qui ont fait 2014 au Liban

Retour sur les événements qui ont fait 2014 au Liban.

13 septembre 2014 : La famille du sergent (sunnite) Ali Sayyed, premier des quelque trente militaires tenus en captivité à avoir été décapité il y a près de deux semaines par l'État islamique (EI, ex-Daech), et une délégation du village de Fnaydek, dans le Akkar, ont présenté hier leurs condoléances à la famille de Abbas Medlej (chiite) à Ansar, près de Baalbeck, deuxième soldat à subir la semaine dernière le même sort. Une des images fortes de l'année écoulée au Liban.

Janvier : Ouverture du procès des assassins de Rafic Hariri

-2 : Attentat-suicide meurtrier à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah : 6 morts et 66 blessés. Parallèlement, les affrontements reprennent à Tripoli entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbané et Baal Mohsen.

 

-3 : Nagib Mikati fait état d'une décision internationale de maintenir le calme au Liban.

-10 : Un cabinet dans les dix jours, assure le président Michel Sleiman à la LBCI.

-15 : Ouverture à La Haye du procès des assassins de Rafic Hariri.

 

-21 : La déclaration de Baabda protège toutes les parties, y compris la résistance, déclare le président Michel Sleiman

-26 : Les ulémas sunnites de la Békaa et de Ersal accusent l'armée de vouloir les
« liquider ».

 

Février : formation du cabinet « d'intérêt national »

-2 : Les appels à l'union nationale se succèdent après le second attentat au Hermel.

-12 : Arrestation d'un membre actif d'el-Qaëda ; le Liban évite un nouveau bain de sang.

-16 : Formation d'un cabinet « d'intérêt national » après dix mois de laborieuses gestations.

(La photo officielle du nouveau gouvernement a été retouchée pour y ajouter Nabih Berry qui ne pouvait être présent au moment où le cliché a été pris)

 

-20 : Le chef du Quai d'Orsay Laurent Fabius à Gebran Bassil : « Il est plus que jamais nécessaire de protéger le Liban des répercussions de la crise syrienne. »

-26 : Raid israélien, le Liban envisage de déposer une plainte au Conseil de sécurité.

 

Mars : Attentat-suicide à Baalbeck

-5 : A Paris, Michel Sleiman presse les grandes nations à soutenir la déclaration de Baabda.

 

-9 : Devant la Ligue arabe, Gebran Bassil souligne le droit des Libanais à la « résistance ».

-10 : Le Liban finalise sa liste de matériel militaire français qu'il désire acquérir grâce à un don saoudien de 3 milliards de dollars.

-13 : Reprise des affrontements à Tripoli : 2 tués, 12 blessés.

-16 : Quatre tués dans un attentat-suicide à Baalbeck quelques heures après la chute de Yabroud, en Syrie, aux mains du régime syrien.

 

-18 : Aux quatre coins du pays, la rue sunnite s'embrase en solidarité avec Ersal.

-23 : Le cheikh fondamentaliste sunnite Ahmad al-Assir s'en prend à l'armée, au courant du Futur et au Hezbollah, dans un enregistrement vidéo.

 

Avril : Premières séances parlementaires pour l'élection d'un président

-1 : L'armée entame l'exécution du plan sécuritaire à Tripoli. Loi sur la violence domestique contre les femmes: la société civile trahie par les députés qui ne tiennent pas compte des amendements de l'ONG Kafa.


-2 : Le président Sleiman lance le projet de décentralisation administrative. Pour lui, c'est aussi l'occasion de revenir à la charge au sujet de la stratégie nationale de défense. Le Parlement approuve le projet de loi sur les journaliers d'EDL.


- 3 : Le nombre de réfugiés syriens enregistrés au Liban a dépassé le million, annonce le HCR. Les incidents sécuritaires se multiplient à Ersal : échanges de tirs entre l'armée et des ressortissants syriens ; saisies de roquettes prêtes à être lancées...


-4 : Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, annonce solennellement sa candidature à la présidence de la République.


- 7 : Le chef du Hezbollah attaque le président Michel Sleiman : « Les dernières positions de Sleiman ne lui permettent plus de diriger un dialogue national. » Des accrochages violents et peu habituels dans le camp de Miyé Miyé, au Liban-Sud, entre « Ansar Allah », proche du Hezbollah, et le groupe des « Martyrs de retour », proche d'un ancien du Fateh, font huit morts.


- 9 : Flambée de violence nocturne à Bab el-Tebbané.


-10 : Après Tripoli, le plan sécuritaire est lancé dans la Békaa, mais il ne sera pas mis entièrement en application. Le Parlement autorise la libéralisation, pour deux ans, de la production d'électricité.


- 14 : Trois journalistes libanais d'une équipe de la télévision du Hezbollah, al-Manar, tués lors de la chute de Maaloula, en Syrie, aux mains des forces du régime.


- 16 : Présidentielle. Le président de la Chambre, Nabih Berry, convoque le collège électoral parlementaire à une première réunion, le 23 avril. Candidat à la présidence de la République, le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, annonce officiellement son programme électoral.


-22 : Le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt présente la candidature du député Henry Hélou, membre de son bloc parlementaire de la Rencontre démocratique, à la présidence de la République, un geste visant à l'aider à maintenir une position centriste.

 

 


- 23 : Première réunion parlementaire consacrée à l'élection d'un président : Le 8 Mars dépose 52 bulletins blancs. Le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, obtient 48 voix, le député Henry Hélou 16 et Amine Gemayel une seule. C'est le premier tour. Le 8 Mars boycottera toutes les séances électorales qui suivront.


- 24 : Reçu par le président de la Chambre, Nabih Berry, le patriarche maronite, Béchara Raï, se prononce pour un président « accepté de tous ».

 

-28 : Le Premier ministre, Tammam Salam, assure que son gouvernement ne veut pas remplir le vide présidentiel.


-29 : Présidentielle. Le chef du courant du Futur, Saad Hariri, s'entretient à Paris avec le ministre Gebran Bassil, en présence du ministre Élias Bou Saab. M. Hariri réaffirme son ouverture sur le Courant patriotique libre mais ne donne pas de réponse à l'appui que ce parti sollicite pour la candidature de Michel Aoun à la présidence.


- 30 : Présidentielle. Un défaut de quorum à la deuxième réunion électorale empêche l'élection d'un président. Samir Geagea dénonce un nouveau « 7 Mai politique ».

A Paris, le chef du courant du Futur, Saad Hariri, s'entretient avec le patriarche maronite, Béchara Raï, au sujet des moyens d'éviter le vide à la présidence.
Une patrouille de l'armée est attaquée dans le jurd de Ersal. Bilan : sept soldats blessés.

 

Mai : Le vide s'installe au palais de Baabda

-2 : Dans un discours, le président Sleiman dresse un bilan de son mandat, soulignant qu'il est du devoir de la communauté internationale d'œuvrer pour la neutralité du Liban.


-3 : Le procureur du Tribunal spécial pour le Liban Norman Farell assure que le tribunal a aujourd'hui une meilleure compréhension de la manière dont s'est déroulé l'assassinat de Rafic Hariri.


-5 : Dernière réunion de la conférence de dialogue à Baabda sous le mandat de Michel Sleiman en l'absence du Hezbollah, des Forces libanaises et du Courant patriotique libre. Le président Sleiman souligne au cours de la séance qu'il attend des clarifications de Téhéran au sujet des propos du haut conseiller du chef des pasdaran, le général Safavi, qui avait affirmé que la ligne de défense iranienne se trouve au Liban-Sud.

 


- 7 : La séance électorale pour élire un président reportée une nouvelle fois faute de quorum. Samir Geagea dénonce l'équation « un président du 8 Mars ou le vide ».


- 8 : Ballet mouvementé des pôles chrétiens pour résoudre la crise présidentielle. Sleiman Frangié reçoit Amine Gemayel qui reçoit à son tour Walid Joumblatt. Samir Geagea se rend chez le patriarche maronite Béchara Raï, lequel est reçu également par le président Michel Sleiman.


-11 : Des ONG écologistes organisent un sit-in de protestation à proximité du chantier contesté d'un barrage à Janné, dans la vallée de Nahr Ibrahim.


- 13 : La journaliste de la chaîne al-Jadeed Karma Khayat plaide non coupable devant le tribunal international à La Haye. Sa comparution est une première au Liban. Ibrahim el-Amine, du quotidien al-Akhbar, demande un report de sa comparution et ne se présente pas à La Haye.


-14 : L'approbation de la grille des salaires est de nouveau reportée par les députés réunis au Parlement. Des dizaines de milliers de manifestants sont parallèlement dans la rue, dans le centre de la capitale.


- 15 : Report de la quatrième séance électorale pour élire un président.


- 17 : Cérémonie officielle pour le retour des déplacés de Brih, derniers chrétiens à revenir au Chouf. La réconciliation est officiellement scellée en présence de Michel Sleiman, de Walid Joumblatt et du patriarche Raï.

 

 


-18 : Vastes concertations interlibanaises à Paris sur la présidentielle. L'ancien Premier ministre Saad Hariri reçoit Samir Geagea en présence du député Fouad Siniora. Siniora et Geagea rencontrent également le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal. Walid Joumblatt arrive lui aussi à Paris.


-19 : Le Premier ministre Tammam Salam se rend en Arabie saoudite pour remercier les autorités du don accordé à l'armée.

-19 : Les députés se réunissent au Parlement pour débattre de la lettre adressée par le président Michel Sleiman concernant la présidentielle.


-22 : Echec de la cinquième tentative d'élire un président faute de quorum.


-23 : Le patriarche maronite Béchara Raï met brusquement fin à une interview accordée en direct à France 24, à Amman, pour exprimer son ras-le-bol de la polémique entourant sa visite en Terre sainte pour accompagner le pape François.

 


-24 : A la veille de la fin de son mandat, le président Michel Sleiman quitte le palais présidentiel de Baabda.

 


-27 : Report de la réunion parlementaire sur la grille des salaires, boycottée par cinq blocs parlementaires qui mettent en question sa constitutionnalité à l'ombre de la vacance présidentielle.


- 28 : Les secteurs de Hazmieh, Yarzé et Baabda paralysés par des électeurs syriens venus participer au scrutin présidentiel. Une mobilisation qui prend l'allure d'une manifestation de soutien à Bachar el-Assad.

 

 


-29 : Le patriarche maronite Béchara Raï conclut sa visite en Terre sainte.

Le journaliste Ibrahim el-Amine, du quotidien al-Akhbar, se rétracte moins d'une demi-heure après le début de l'audience du Tribunal spécial pour le Liban. Il se retire après avoir accusé le TSL d'être « politisé » et « illégitime ».


-30 : Le cabinet de Tammam Salam débat pendant plus de quatre heures des mécanismes en base desquels il devra exercer les prérogatives du chef de l'État.

Le patriarche Raï refuse de considérer comme des « traîtres » les anciens de l'Armée du Liban-Sud (qui contrôlait la bande frontalière du temps de l'occupation israélienne).

 

Juin : Trois attentats-suicide en cinq jours


-1er: Des réfugiés syriens manifestent au Akkar pour dénoncer « la farce de la présidentielle syrienne ».


-4 : Le secrétaire d'Etat américain John Kerry effectue une visite-éclair à Beyrouth et rencontre le Premier ministre, le Président de la Chambre et le patriarche maronite. Il transmet « l'engagement d'Obama pour la sécurité du Liban ».

 


-6 : Le chantier d'un responsable hezbollahi reprend sur un terrain appartenant au diocèse maronite à Lassa, dans le caza de Jbeil. Les habitants en colère bloquent la route menant au village.


-9 : Sixième report de l'élection présidentielle faute de quorum.

-17 : Conférence internationale de soutien aux forces armées du Liban à Rome.


-18 : Septième report du scrutin présidentiel.


-19 : Attentat-suicide contre un barrage des FSI à Dahr el-Baïdar; un membre des FSI tué et 34 autres blessés. La Brigade des sunnites libres revendique l'attentat.


-22 : Brève visite du Premier ministre Tammam Salam au Kowëit. Un attentat-suicide à Tayyouné à l'entrée de la banlieue sud fait un mort et une douzaine de blessés.

 


-25 : Explosion-suicide d'un terroriste saoudien à l'hôtel Duroy à Raouché : 11 blessés. Le kamikaze a été pris de court par les forces de l'ordre qui perquisitionnaient l'hôtel. « Un massacre a été évité », affirme le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk.

 

 

-30 : Le général Michel Aoun propose une initiative pour sortir de l'impasse présidentielle: un scrutin à deux tours. Le premier serait réservé aux chrétiens, le second à l'ensemble des Libanais. Une vague de réactions hostiles s'ensuit.

 

Juillet : 19 Libanais périssent dans le crash d'un avion d'Air Algérie au Mali


-2 : Huitième report de la séance parlementaire pour élire un président.


-11 : Trois roquettes tirées à partir de Hasbaya sur Israël provoquent une riposte de l'État hébreu qui lance 25 obus sur le Liban-Sud sans faire de victimes. Les autorités israéliennes écartent la responsabilité du Hezbollah.


-12 : Seconde lancée de roquettes sur Israël a partir du Liban-Sud.


-14 : Au moins sept miliciens du Hezbollah tués et une trentaine d'autres blessés dans le nord du Qalamoun. Les tirs de roquettes se poursuivent sur Israël qui riposte en lançant une pluie d'obus.


-15 : Une pluie de roquettes lancées depuis la Syrie s'abat sur Ersal, faisant sept blessés. Le Hezbollah sort triomphant de combats sanglants contre al-Nosra.


-19 : Les FSI tuent Mounzer el-Hassan, dangereux fournisseur de ceintures explosives, lors d'accrochages sanglants à Tripoli. Houssam Sabbagh, leader salafiste recherché, est arrêté.


-23 : Neuvième report de la séance parlementaire pour élire un président.


- 24 : Un avion d'Air Algérie tombe dans le nord du Mali. Aucun survivant parmi les passagers, dont 19 Libanais.


-26 : Au Parlement, une séance réunit les différents blocs parlementaires pour soutenir Gaza et les chrétiens d'Irak.


- 30 : Assassinat du consul libanais au Togo Assaad Chaghoury.

 

Août : combats à Ersal entre l'armée et des jihadistes syriens de Daech

-2 : L'armée entre en guerre contre des groupes armés takfiristes syriens à Ersal après des tentatives de ces derniers d'assiéger les positions de l'armée. Les combats font plusieurs tués et blessés dans les rangs de la troupe. Une trentaine de soldats sont pris en otage et emmenés dans le jurd de Ersal.


-3 : Après une journée d'affrontements sanglants, une trêve est annoncée à Ersal grâce à la médiation du Comité des ulémas musulmans.


- 4 : Des familles fuient Ersal, suite à des meurtres en masse commis par les jihadistes. L'on dénombre 300 familles déplacées. Les combats reprennent.

 


- 5 : Nouvelle trêve à Ersal.


-6 : La trêve est prolongée de 24 heures. Trois des soldats pris en otage sont libérés par les jihadistes qui promettent de libérer la trentaine de militaires qu'ils détiennent. L'ancien Premier ministre Saad Hariri annonce une nouvelle aide saoudienne d'un milliard de dollars aux forces armées libanaises, s'ajoutant à l'aide de trois milliards de dollars annoncée précédemment.

 

-7 : Les jihadistes syriens se retirent de Ersal et emmènent les otages avec eux. Le Front al-Nosra veut négocier leur libération. Entrée des secours dans la ville, les blessés sont évacués.


- 8 : Retour de Saad Hariri à Beyrouth. Daech et al-Nosra revendiquent la libération d'islamistes de la prison de Roumieh en échange des militaires pris en otage. Le ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur Élias Bou Saab lance un ultimatum aux enseignants qui refusent la correction des examens officiels en assurant qu'il distribuera bientôt des attestations aux bacheliers.

 


-16 : La décision du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur d'octroyer des attestations aux bacheliers entre en vigueur. A Ersal, deux gendarmes pris en otage par les takfiristes syriens sont libérés et remis aux ulémas musulmans.

 


-20 : Visite du patriarche maronite Béchara Raï en Irak. Le gouvernement publie le décret de convocation du collège électoral en prévision des élections législatives prévues en novembre.


-22 : Les ulémas musulmans suspendent leur médiation dans l'affaire des militaires pris en otage.


-28 : Nouveaux combats dans le périmètre de Ersal entre l'armée et les jihadistes syriens.


-29 : Le groupe État islamique décapite le sergent Ali el-Sayyed, un des militaires pris en otage. Calme précaire à Ersal et arrestation de terroristes.

 

 

 

Septembre : Trois soldats exécutés par les jihadistes syriens

-1: Le corps du sergent Ali el-Sayyed, décapité par le groupe Etat islamique (Daech), remis aux autorités libanaises. Le président français François Hollande, recevant le prince héritier d'Arabie saoudite, l'émir Salman, à Paris, donne le feu vert à l'aide militaire franco-saoudienne au Liban.

 

-5 : L'armée dément formellement la présence d'éléments armés terroristes à Sannine, Baskinta et sur les hauteurs du Metn.

- 6: Le groupe État islamique (Daech) diffuse des photos montrant la décapitation du soldat Abbas Medlej.

-7 : Allocution télévisée du Premier ministre Tammam Salam : « La confrontation est avec l'ennemi terroriste, pas à l'intérieur, entre nous. »

-8 : Enlèvements et contre-enlèvements chiito-sunnites dans la Békaa; représailles contre les réfugiés syriens dans de nombreuses localités chiites de la Békaa et du Sud.

-9 : Militaires otages. Le médiateur qatari et le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, entrent officiellement en ligne.

-10 : Les familles des militaires otages organisent un sit-in ouvert à la place des Martyrs et interpellent Michel Aoun et Walid Joumblatt.

- Jeudi 11 : le patriarche maronite Béchara Raï reçu par le président américain à la Maison-Blanche avec les chefs des Églises orientales.

-16 : Cérémonie d'investiture du nouveau mufti de la République, cheikh Abdellatif Deriane, à Dar el-Fatwa.
Expiration du délai pour le dépôt des candidatures aux législatives ; 514 candidatures sont déposées au total.

-18 : Entretien Joumblatt-Gemayel à Bickfaya: « Modeste initiative contre l'effondrement de l'État. »

-19 : Le Front al-Nosra annonce avoir exécuté par balles le soldat Mohammad Hamiyé.

-20 : Attentat près d'un barrage du Hezbollah à Khraybé, dans la Békaa.

-25 : Le drapeau du groupe État islamique brandi par des réfugiés syriens à Ersal, où l'armée multiplie ses perquisitions dans les camps de réfugiés.

-26 : Blocage de l'autoroute de Dahr el-Baïdar et de Dahr el-Ahmar par les parents des militaires otages. Manifestations de soutien aux réfugiés syriens à Ersal et Tripoli. La Coalition nationale syrienne dépose une plainte au Conseil de sécurité de l'Onu contre « des agissements de l'armée libanaise, aidée par les milices chiites, contre les réfugiés syriens à Ersal ».

 

Octobre : L'armée règne enfin sur Tripoli

-1 : La grille des salaires renvoyée en commission, lors de la première réunion parlementaire sous la vacance présidentielle.

-5 : Vaste offensive, à l'aube, du Front al-Nosra contre une position du Hezbollah à Assal el-Ward (à l'est du Liban), faisant au moins huit morts dans les rangs du parti chiite.

 

-7 : L'artillerie israélienne bombarde deux positions du Hezbollah au Liban-Sud, en représailles à une attaque, la première depuis 2006, menée par le Hezbollah contre une patrouille israélienne à Chebaa. Rencontre Hariri-Hollande à l'Élysée.

-8 : Les familles des militaires otages débloquent Dahr el-Baïdar mais investissent la place Riad el-Solh.
Le Hezbollah dit « se défendre et défendre le pays au Sud comme au Nord ».

-9 : Militaires otages: le gouvernement décide que tout est négociable, sans a priori.

-13: Rencontre Rai-Hariri à Rome. Les groupes d'Oussama Mansour et Chadi Maoulawi évacuent la mosquée Abdallah ben Massoud à Bab el-Tebbaneh, après un accord avec les cheikhs sunnites du quartier.

-16 : Violents échanges verbaux en Conseil des ministres entre les ministres Ghazi Zeaiter et Gebran Bassil, et accusations mutuelles de corruption.

-17 : Attentat mené par des éléments armés non identifiés contre un bus militaire au Akkar, un jeune soldat de Kobeyate tué.

-22 : La route de Saïfi, au centre-ville, bloquée par les familles des militaires otages et pneus brulés devant le Grand Sérail.

-23: Raid sanglant de l'armée à Denniyé et arrestation de plusieurs jihadistes suspectés d'être impliqués dans la décapitation du sergent Ali el-Sayyed.

-24 : Le député Nicolas Fattouche radié du barreau de Beyrouth;

-25-26 : Fin de semaine sanglante à Tripoli (Bab el-Tebbaneh) et Minié. L'armée multiplie ses raids contre le groupe Maoulawi-Mansour et les partisans de cheikh Khaled Hobloss. Au moins dix militaires tués.

-27 : Bab el-Tebbaneh pour la première fois sous le contrôle de la troupe.

- 29 : Depuis l'Australie, Rai rejette tout partage du pouvoir sur base du principe des trois tiers (entre chrétiens, sunnites et chiites). L'Université Saint-Joseph suspend les élections estudiantines pour une année.

 

Novembre: Ni législatives ni fête de l'Indépendance

-3: Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah: « Nous ne voulons pas entraîner le pays dans le vide. »

-5 : Le Parlement vote la prorogation de son mandat jusqu'en juin 2017.

-6 : Le Conseil des ministres n'entérine pas la loi sur la prorogation du mandat de la Chambre.

-10 : Rupture du dialogue sur la présidentielle entre Michel Aoun et Saad Hariri. Le leader du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt appelle les druzes de Syrie à se joindre à la révolution.

-11 : Le ministre de la Santé Waël Bou Faour révèle pour la première fois les listes d'entreprises qui ne se conforment pas aux normes de la sûreté alimentaire.

-13 : Altercation verbale en Conseil des ministres entre Mohammad Fneich et Gebran Bassil, d'une part, et Boutros Harb, d'autre part, sur les adjudications de la téléphonie mobile.

-14 : L'ambassadeur des États-Unis, David Hale: « L'État islamique et le Hezbollah sont les deux grands facteurs de déstabilisation du Liban. »

-15 : Deux époux de la famille Fakhri assassinés et leur fils blessé par des fugitifs de la famille Jaafar à Btedii (Deir el-Ahmar).

-17 : Le député Marwan Hamadé entame devant le Tribunal spécial pour le Liban sa déposition contre l'ancien pouvoir de tutelle syrien au Liban.

-18 : Fermeture officielle de l'abattoir de Beyrouth pour violation des normes de la sécurité sanitaire des aliments.

-19 : Nouvelle proposition de Michel Aoun : limiter la course présidentielle à sa candidature et celle de Samir Geagea.

- 21 : Pour la première fois depuis la fin de la guerre, la célébration de l'Indépendance est annulée en raison de la vacance à la présidence de la République.

-23 : Dans son message de vœux pour l'Indépendance, le chef du département d'État John Kerry appelle les Libanais à « se conformer à la déclaration de Baabda ».

-26 : Décès de la chanteuse nationale Sabah.

 

-27 : Lors d'une prestation télévisée, Saad Hariri déclare être favorable à « un dialogue sérieux » avec le Hezbollah. Michel Sleiman à Paris. Entretiens avec Hollande et Hariri.


-28 : Le Conseil constitutionnel juge irrecevable, au nom de la préservation des institutions, le recours en invalidation contre la loi sur l'autoprorogation du mandat de la Chambre. Décès du grand poète national Saïd Akl.

 

 

Décembre : Emissaires français, russe et iranien à Beyrouth ;

le Front al-Nosra assassine un membre des FSI

-1er: Après le ministre de la Santé, le ministre des Finances, Ali Hassan Khalil, s'attaque à la corruption au sein des institutions et annonce que 55 fonctionnaires du registre foncier ont été déférés devant le parquet.

-2: Six soldats tués dans une embuscade tendue à Ras Baalbeck par des jihadistes syriens infiltrés à travers les frontières. Fuite dans les médias sur l'arrestation des épouses respectives des chefs takfiristes syriens Abou Bakr al-Baghdadi et Ali Chichani.

-5: Le Front al-Nosra assassine le membre des FSI Ali Bazzal qu'il retenait otage.

-6 : Le vice-ministre russe des Affaires étrangères et envoyé du président russe au Moyen-Orient, Mikhaïl Bogdanov, entame une tournée de deux jours au Liban auprès d'une vingtaine de personnalités, dont seront exclus Samir Geagea et Sleiman Frangié. De passage au Liban après une visite à Damas, il s'entretiendra avec les deux leaders maronites.

-7 : Militaires otages. Le Qatar annonce officiellement la fin de sa médiation, tandis qu'une vive colère secoue le village de Bazzaliyé, dont était originaire Ali Bazzal et où des éléments armés se déploient avec la promesse de venger l'assassinat de leur fils.

-8 : Jean-Francois Girault, directeur du département d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient au Quai d'Orsay, entame une tournée à Beyrouth axée sur la présidentielle.

-9 : Le Comité des ulémas se dit prêt à entamer des négociations avec les jihadistes pour la libération des militaires pris en otage, à condition d'être officiellement mandaté par le gouvernement.

-10 : Samir Geagea répond favorablement, « si elle est sérieuse », à l'initiative lancée la veille par le général Michel Aoun, qui l'invitait à se rendre chez lui à Rabieh sous le slogan « Sauver la République ». Report de la 16e séance électorale pour l'élection du président, la prochaine étant fixée au 7 janvier 2015.

-12 : Tammam Salam achève sa visite officielle en France en s'entretenant tour à tour avec François Hollande, Manuel Valls et Jean-Yves Le Drian.

-14 : Tournée « historique » du leader des Kataëb, Amine Gemayel, au Sud, entre Marjeyoun, Hasbaya et Khiam.

-16 : Samir Geagea reçu en grande pompe en Arabie saoudite, où il s'entretient avec de hauts responsables du royaume et avec le leader du courant du Futur, Saad Hariri.

- 22 : Le président du Parlement iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth: « L'État islamique est destructeur, mais influent. »

-23 : Première rencontre Hezbollah-Futur à Aïn el-Tiné sous l'égide de Nabih Berry.

- 26 : Ibrahim Amine el-Sayyed (Hezbollah) depuis Bkerké: « Rien n'a changé, Michel Aoun est toujours notre candidat. »

-28 : Tournée du patriarche maronite dans la Békaa.

 

 

 

 

 

 

 

Janvier : Ouverture du procès des assassins de Rafic Hariri
-2 : Attentat-suicide meurtrier à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah : 6 morts et 66 blessés. Parallèlement, les affrontements reprennent à Tripoli entre les quartiers rivaux de Bab el-Tebbané et Baal Mohsen.

 
-3 : Nagib Mikati fait état d'une décision internationale de maintenir le calme au...

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