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Liban

Le 14 Mars appelle Sleiman à déployer l’armée à la frontière libano-syrienne

Le secrétariat général du 14 Mars, réuni hier à Achrafieh.

Le secrétariat général du 14 Mars a mis l’accent hier sur l’existence de « deux crises que traverse actuellement le Liban : l’une sécuritaire, aussi bien interne qu’à la frontière avec la Syrie, et l’autre économique et sociale ».
« Ces deux crises annoncent un danger imminent qui pourrait effectivement transformer le Liban, si cela n’est déjà pas le cas, en État manqué et en arène de conflits, et en pays où les droits et la dignité du peuple sont constamment bafoués. Tout cela se fait au vu et au su d’un gouvernement qui, loin de se contenter d’être un faux témoin, participe à cette terrible détérioration de la situation. Ce gouvernement applique bien le principe de la distanciation, mais à l’égard des intérêts de son propre peuple et des marchés douteux qui se produisent dans certains de ses ministères », a souligné le secrétariat dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire.
La réunion s’est déroulée à Sodeco en présence de MM. Ammar Houry, Farès Souhaid, Hrair Hovivian, Élias Abou Assi, Eddie Abillamaa, Chaker Salamé, Sassine Sassine, Naufal Daou, Vatché Nourbatlian, Walid Fakhreddine, Ali Hamadé, Youssef Doueihy, Nadi Ghosn et Simon Dergham.

 

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Dans une allocution d’ouverture, le coordinateur général du 14 Mars, l’ancien député Farès Souhaid, a souhaité plein succès aux Forces libanaises, qui avaient ouvert la porte la semaine dernière aux adhésions, ce qui constitue une étape supplémentaire sur la voie de l’action partisane démocratique. Il a également exprimé son réconfort à la suite des concertations qui ont commencé sous la direction de l’ancien Premier ministre Fouad Siniora pour parvenir à un consensus au sein du 14 Mars sur le projet de loi électorale.
« Les intérêts du peuple libanais ainsi que son unité et son avenir sont laminés dans le but de servir les desseins de l’alliance irano-syrienne dans la région, notamment à travers l’utilisation d’instruments libanais, dont certains sont officiels », poursuit le 14 Mars dans son communiqué. « Les membres de cette alliance agissent d’une façon criminelle et désespérée, ce qui les pousse à commettre les crimes les plus ignominieux, les plus violents et les plus stupides, aussi bien en Syrie qu’au Liban. C’est d’ailleurs l’indifférence de la communauté internationale, ainsi que le gouvernement libanais, qui a adopté comme ligne de conduite le thème de la distanciation à l’égard des intérêts du peuple libanais, qui les encourage à agir », souligne-t-il.

 

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Le secrétariat général a, en outre, recensé plus de 80 violations syriennes de la frontière libanaise au Nord et à l’Est entre novembre 2011 et février 2013, violations qui ont fait des dégâts matériels et des victimes. Il a évoqué dans ce cadre le plan Samaha-Mamlouk et les violations iraniennes « allant de l’avion drone Ayoub jusqu’à la participation du Hezbollah aux combats en Syrie, en passant par la livraison de fuel au régime de Damas ». « Les violations de la souveraineté libanaise sont devenues une information banale », s’est-il indigné.
Le secrétariat général a enfin estimé que « le fait de miser sur le gouvernement actuel pour qu’il remplisse son rôle constitue une insulte à l’intelligence des gens ». Il a qualifié dans ce cadre le cabinet « d’irano-syrien ». C’est pourquoi, il a appelé le président de la République à prendre l’initiative de déployer dans les plus brefs délais l’armée le long de la frontière nord et est avec la Syrie et cela avec l’aide de la Finul conformément à l’article 14 de la résolution 1701. C’est uniquement ainsi que le Liban pourra effectivement se distancier de la crise en Syrie, a conclu le 14 Mars.

 

 

Le secrétariat général du 14 Mars a mis l’accent hier sur l’existence de « deux crises que traverse actuellement le Liban : l’une sécuritaire, aussi bien interne qu’à la frontière avec la Syrie, et l’autre économique et sociale ». « Ces deux crises annoncent un danger imminent qui pourrait effectivement transformer le Liban, si cela n’est déjà pas le cas, en État...
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