Les crises et guerres qui ont secoué le Liban depuis 1948 ont ravagé les lieux, engendrant morts et blessés.
À chaque étape, un renouveau a néanmoins émergé des cendres. Le réveil pour une société pluridimensionnelle vivant un équilibre stable a été le défi des générations passées.
Où en sommes-nous aujourd’hui de cet élan de citoyen ouvert et patriotique, tel que défini par la Constitution? Ou en est-on du dialogue civilisé des cultures et religions pour renforcer de part et d’autre la reconnaissance d’échanges libres, respectueux des ententes, désaccords et conflits
historiques?
Que veut dire aujourd’hui un Parlement du peuple? De réels députés qui suivent l’application stricte des lois pour faire respecter les droits et besoins élémentaires du citoyen n’existent pourtant plus que rarement chez nous. Le citoyen le sait et, chose triste, ne s’intéresse plus qu’à son histoire, sa rue – et encore... –, son quartier; le reste du sol national ne le concerne que dans les palabres autour d’un café ou le soir face à l’écran TV.
À qui parlera fièrement du Liban on lui demandera: êtes-vous du 14, du 8, centriste, suiveur de quel homme et/ou parti?
À celui qui affirme: je suis l’homme de chaque grain de terre, de sel et de tout ce qui est libanais car j’aime tout ce Liban, on répondra: quelle utopie, à ne surtout pas prendre au sérieux!
Et pourtant fils du Akoura, originaire historique du hachémisme, issu de la famille du prophète Mohammad, du maronitisme de la montagne et de l’orthodoxie depuis le XIXe siècle, je suis concerné par un Liban unifié dont je vis la Constitution dans mes entrailles.
Je souhaite vivement
que ce témoignage soit un message, un appel à vivre les valeurs de la coexistence et non plus seulement en
parler.
À chaque étape, un renouveau a néanmoins émergé des cendres. Le réveil pour une société pluridimensionnelle vivant un équilibre stable a été le défi des générations passées.
Où en sommes-nous aujourd’hui de cet élan de citoyen ouvert et patriotique, tel que défini par la Constitution? Ou en est-on du dialogue civilisé des cultures et religions pour renforcer de part et d’autre la reconnaissance d’échanges libres, respectueux des ententes, désaccords et conflits
historiques?
Que veut dire aujourd’hui un Parlement du peuple? De réels députés qui suivent l’application stricte des lois pour faire respecter les droits et besoins élémentaires du citoyen n’existent pourtant plus que rarement chez nous. Le citoyen le sait et, chose triste, ne s’intéresse plus qu’à son histoire, sa rue – et encore... –, son quartier; le reste du sol national ne le concerne que dans les palabres autour d’un café ou le soir face à l’écran TV.
À qui parlera fièrement du Liban on lui demandera: êtes-vous du 14, du 8, centriste, suiveur de quel homme et/ou parti?
À celui qui affirme: je suis l’homme de chaque grain de terre, de sel et de tout ce qui est libanais car j’aime tout ce Liban, on répondra: quelle utopie, à ne surtout pas prendre au sérieux!
Et pourtant fils du Akoura, originaire historique du hachémisme, issu de la famille du prophète Mohammad, du maronitisme de la montagne et de l’orthodoxie depuis le XIXe siècle, je suis concerné par un Liban unifié dont je vis la Constitution dans mes entrailles.
Je souhaite vivement
que ce témoignage soit un message, un appel à vivre les valeurs de la coexistence et non plus seulement en
parler.
Les crises et guerres qui ont secoué le Liban depuis 1948 ont ravagé les lieux, engendrant morts et blessés.À chaque étape, un renouveau a néanmoins émergé des cendres. Le réveil pour une société pluridimensionnelle vivant un équilibre stable a été le défi des générations passées.Où en sommes-nous aujourd’hui de cet élan de citoyen ouvert et patriotique, tel que défini par...
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