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Liban - Contestation

Hamadé et Pharaon au campement de Riad el-Solh : Le masque du gouvernement est tombé

Dans le cadre de leur action menée à la faveur du campement de la place Riad el-Solh, les organisations estudiantines du 14 Mars ont organisé hier un meeting oratoire auquel ont participé Marwan Hamadé, Michel Pharaon et May Chidiac.

Dans le cadre des activités qu’ils organisent depuis qu’ils ont planté leurs tentes place Riad el-Solh, les étudiants du 14 Mars ont organisé un meeting oratoire, hier, auquel ont pris part les députés et anciens ministres Marwan Hamadé et Michel Pharaon, ainsi que la journaliste May Chidiac.
Devant la foule rassemblée face au Grand Sérail, M. Hamadé a prononcé un discours sur un ton ferme et déterminé, soulignant notamment que « le gouvernement actuel ne peut plus garder le masque qu’il porte ». « Il a voulu leurrer les Libanais, le monde arabe et la communauté internationale, prétendant qu’il est le garant de la stabilité et de la sécurité du pays, et voilà que l’on découvre son vrai visage. Il est le cimetière de tous les projets. »
« Le masque du gouvernement est tombé grâce à la visite du président français François Hollande qui s’est uniquement entretenu avec le chef de l’État, Michel Sleiman », a relevé Marwan Hamadé.

« Lors des prochaines élections, le Grand Sérail reviendra au peuple et cela lorsque ceux qui l’ont occupé grâce au soutien et à l’intervention des chemises noires partiront », a-t-il dit, faisant allusion aux miliciens du Hezbollah qui avaient paradé dans certains quartiers de Beyrouth dans une manœuvre d’intimidation avant la mise en place du gouvernement actuel.
« Nous n’occuperons pas le Sérail de force mais grâce aux manifestations libres et silencieuses », a souligné en conclusion Marwan Hamadé.

 

(Lire aussi : Le bilan « déplorable » du cabinet Mikati...)

L’alternative de Pharaon
Pour sa part, M. Pharaon a appelé à « un référendum qui montrerait inévitablement que la majorité du peuple libanais veut le départ du gouvernement ». « Nous disposons d’une seule alternative devant le terrorisme : soit baisser les bras et livrer ainsi le pays à un groupe qui ne respecte pas la souveraineté, l’indépendance et la souveraineté du Liban, soit refuser le fait accompli, l’injustice et le crime, a déclaré Michel Pharaon. Nous n’arrêterons jamais de nous battre, nous n’oublierons pas l’assassinat de Wissam el-Hassan et l’attentat terroriste d’Achrafieh », a-t-il souligné.
Et M. Pharaon de poursuivre que « ce gouvernement n’assure en aucune façon la sécurité politique, économique et sociale aux citoyens ».

 

(Lire aussi : Pour le 8 Mars, le dialogue avant tout !)


De son côté, la journaliste May Chidiac a lancé un appel au Premier ministre Nagib Mikati. « De tout mon cœur je vous invite à partir, a-t-elle lancé. Et cela n’est pas personnel. Il faut mettre de côté l’amour-propre quand il s’agit de l’intérêt du pays », a-t-elle dit. S’adressant à la foule, May Chidiac a ajouté : « Ce gouvernement partira. S’ils (les ministres) sont patients, nous les vaincrons en faisant preuve de plus de patience. » « Nous ne sommes pas convaincus de la performance de ce gouvernement qui couvre des individus impliqués dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri », a-t-elle souligné en conclusion.
Les étudiants du 14 Mars avaient entamé leur campement devant le Sérail le 19 octobre dernier, quelques heures après l’annonce de l’assassinat du chef des services de renseignements des FSI, le général Wissam el-Hassan. Ils appellent à la démission du Premier ministre Nagib Mikati.
Le 21 octobre dernier, à l’issue des funérailles au centre-ville de Beyrouth du général el-Hassan, des centaines de manifestants s’étaient dirigés vers le Sérail, où des heurts les avaient opposés aux FSI.

 

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commentaires (2)

Cher Marwan Hamadé, Depuis longtemps vous tapez à côté du clou. Il faut bien viser. Celui qui te fait mal s'appelle le Bek Joumblatt. Vous êtes très très courageux mais pas assez de le dénoncer fermement. Vous avez un pacte avec lui pour préserver la montagne, trop c'est trop. Il faut que chacun à la montagne prend sa responsabilité. Un débat lélévisé s'impose entre vous deux ça passe ou ça casse. merci

Tannous Jean

13 h 58, le 05 novembre 2012

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Commentaires (2)

  • Cher Marwan Hamadé, Depuis longtemps vous tapez à côté du clou. Il faut bien viser. Celui qui te fait mal s'appelle le Bek Joumblatt. Vous êtes très très courageux mais pas assez de le dénoncer fermement. Vous avez un pacte avec lui pour préserver la montagne, trop c'est trop. Il faut que chacun à la montagne prend sa responsabilité. Un débat lélévisé s'impose entre vous deux ça passe ou ça casse. merci

    Tannous Jean

    13 h 58, le 05 novembre 2012

  • La journaliste May Chidiac, plus résistante que jamais, a bien fait de "retourner à leurs auteurs" la qualification dégoûtante et insupportable de voyous, lancée sur al-Manar contre plus de la moitié des Libanais, par un député trop gâté par le régime de Damas. On en a marre de cette arrogance sans limite !

    Halim Abou Chacra

    03 h 33, le 05 novembre 2012

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