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Liban

Sleiman : Placer les armes de la Résistance sous le contrôle de l’armée...

Au Pérou où il se trouve, le chef de l’État Michel Sleiman a tenu des propos rassurants sur l’avenir du Liban, affirmant que « des lendemains qui chantent » attendent le pays sur les plans politique, économique et sécuritaire. Michel Sleiman a tenu ce discours devant les membres de la communauté libanaise à Lima, les invitant à continuer à aimer leur patrie d’origine et à croire en elle.


Le président de la République qui a reçu les émigrés libanais à l’hôtel Westin, en présence de la chargée d’affaires du Liban au Chili, Birgitta al-Ojeïl, les a qualifiés « d’or blanc » du Liban et il a estimé qu’ils sont en train de construire un pont entre les pays d’Amérique latine où ils se sont installés et le monde arabe, à partir du Liban.
Évoquant la situation au Liban, Sleiman a révélé aux émigrés libanais que la conférence de dialogue est en train d’étudier une stratégie de défense qui place les armes de la Résistance sous le contrôle de l’armée en cas d’agression israélienne contre le pays, insistant qu’il s’agit de placer les armes de la Résistance sous le contrôle de l’armée pour cette seule raison et non pour d’autres, qu’elles soient internes ou externes. Sleiman a précisé que ce point est important pour permettre à l’État d’équiper l’armée pour qu’elle soit en mesure de protéger le Liban. Selon lui, l’opération devrait prendre un peu de temps, un ou deux ans. Après cela, l’armée sera en mesure de riposter à toute agression israélienne de manière à préserver la dignité et la souveraineté du Liban.


Le chef de l’État a encore déclaré que le Liban profite des transformations diplomatiques qui ont lieu dans les pays arabes, rappelant à ses auditeurs l’adoption de la « déclaration de Baabda » par les participants au dialogue national qui vise à mettre le Liban à l’abri des crises régionales et éviter qu’il se transforme en arène pour des règlements de comptes entre des factions syriennes.


Abordant la situation économique libanaise, le président Sleiman a rendu hommage aux mesures adoptées par le gouverneur de la Banque centrale pour stabiliser le marché libanais. Ces mesures ont abouti, selon lui, à permettre au Liban d’avoir un dépôt de 32 milliards de dollars, chiffre qui n’avait jamais été atteint auparavant. Il a ajouté que les dépôts en or ont actuellement une valeur de 17 milliards de dollars.

Avec Abdallah II
Parallèlement, le chef de l’État s’est entretenu avec le roi de Jordanie Abdallah II ; une occasion pour eux deux de réitérer leur appel en faveur d’une solution pacifique en Syrie, « loin de la violence et des ingérences étrangères, et en se basant sur le dialogue interne ». Les deux hommes se sont également inquiétés de la situation des déplacés et autres réfugiés syriens au Liban et en Jordanie. « Il faut voir comment s’en occuper, surtout que nous sommes aux portes de l’hiver, et les deux pays ont un problème à ce niveau-là », ont noté Michel Sleiman et Abdallah II, tous deux d’accord sur le fait que le conflit en Syrie « va durer »...


« Mais nous coordonnons entre nous », ont-ils assuré de concert, relevant que le poids socio-économique qui pèse sur ces réfugiés entraîne souvent des tensions sécuritaires. « Les armées libanaise et jordanienne interviennent aux frontières en cas de nécessité », ont-ils ajouté.

 

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Des lendemains qui chantent du Pérou mais pleurent du Liban,le défi est grand . Antoine Sabbagha

Sabbagha Antoine

09 h 55, le 03 octobre 2012

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Commentaires (1)

  • Des lendemains qui chantent du Pérou mais pleurent du Liban,le défi est grand . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    09 h 55, le 03 octobre 2012

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