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Cinema-

Bilan du pavillon libanais à Cannes

Visite du Marché du film à Cannes. Photo Tony el-Hage

Organisé et financé par les ministères libanais du Tourisme et de la Culture, le pavillon du Liban était présent au Festival de Cannes, et ce pour la huitième année consécutive. Il a accueilli en son sein les professionnels libanais et les institutions et associations qui œuvrent pour la promotion du cinéma au Liban, tels que l’Office du tourisme du Liban à Paris, la fondation Liban Cinéma et l’association Metropolis.
Gaby Layoun, ministre de la Culture, et Michel Habis, conseiller du ministre du Tourisme, y étaient en visite officielle. Le directeur de l’Office du tourisme libanais à Paris, Serge Akl, avait organisé de nombreuses rencontres avec des organismes et professionnels internationaux du cinéma, dont Film France et MovieMed. Une visite guidée du Marché du film, accompagnée de la directrice commerciale et marketing du Marché, Myriam Arab, a permis à nos officiels de mieux comprendre les enjeux du développement de notre industrie du cinéma. Les deux cocktails, organisés les 18 et 22 mai conjointement entre l’Office du tourisme du Liban à Paris et la fondation Liban Cinéma, ont été l’occasion de rencontres entre les officiels libanais et les professionnels cannois. L’équipe de www.a35mmdebeyrouth.com,le projet de communication de l’Office du tourisme du Liban pour le cinéma et la culture créé et lancé en 2009 à Cannes, était au festival pour rendre compte, en direct sur leur site, non seulement de la présence libanaise à Cannes et du festival, mais de toutes les occasions où l’image du Liban était mise en avant. En outre, le pavillon libanais avait à sa disposition les services photo de l’agence Toromoro qui couvrait non seulement la présence du cinéma libanais, mais aussi les stars internationales habillées par les grands couturiers libanais pour la montée des marches.

Des efforts conjugués
Si aucun long-métrage libanais n’était en sélection cette année, il y avait, et c’est là une première,un film d’école libanais (ALBA) à la Cinéfondation, section créée en 1998 par Gilles Jacob pour soutenir la création de films et aider à l’entrée des nouveaux cinéastes dans le monde. En effet Derrière-moi les oliviers, le court-métrage de la jeune et talentueuse Pascale Abou Jamra, avait été choisi parmi 1 500 films, pour concourir dans la compétition des courts-métrages d’école, dont le jury était présidé, cette année, par Jean-Pierre Dardenne. Derrière-moi les oliviers a été très remarqué par la presse et les professionnels. Notons au passage que plusieurs courts-métrages de réalisateurs libanais étaient sélectionnés au Short Film Corner du festival, notamment celui de Yasmine Ghorayeb, Mounia Akl et Cyril Ariss ou Hisham Bizri...
La présidente de la fondation Liban Cinéma, Maya de Freije, a présenté le Guide du cinéma 2012, publié par la FLC. En outre, celle-ci a présenté deux films en projection au Marché du film : le documentaire Marcedes de Hady Zaccak et le long-métrage de fiction de Jean-Claude Codsi, Un homme d’honneur. Ces projections ont été organisées à l’attention des acheteurs, distributeurs et organisateurs de festivals.
Par ailleurs, la directrice de Metropolis, Hania Mroué, a présenté en avant-première à la presse professionnelle, son nouveau projet de rétrospective de films libanais « La Belle époque », organisé en partenariat avec le ministère du Tourisme au Liban et l’Office du tourisme du Liban à Paris. La rétrospective qui se tiendra au mois de juin à Beyrouth pourrait ensuite voyager vers d’autres pays. Un premier cycle de trois ans à l’issue duquel Metropolis entreprendra la restauration d’une sélection de ces films contribuant ainsi à la préservation du patrimoine. À cette occasion, l’Office du tourisme du Liban a lancé, en exclusivité,une offre inédite de vacances pour cinéphiles au Liban,en collaboration avec Kurban Tours et l’association Metropolis.
Les rencontres organisées par Serge Akl ont permis de mettre en lumière les moyens dont dispose l’État et dont il peut se doter en vue de promouvoir le secteur de l’industrie du cinéma au Liban.

Zeina TOUTOUNJI-GAUVARD
Organisé et financé par les ministères libanais du Tourisme et de la Culture, le pavillon du Liban était présent au Festival de Cannes, et ce pour la huitième année consécutive. Il a accueilli en son sein les professionnels libanais et les institutions et associations qui œuvrent pour la promotion du cinéma au Liban, tels que l’Office du tourisme du Liban à Paris, la...
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