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À La Une - Polémique

Layoun réaffirme que l’hippodrome romain de Beyrouth sera conservé sous verre

L’hippodrome romain sera conservé in situ au sein du bien-fonds 1370, mais en marge du complexe. Il constituera un musée ouvert au public, a affirmé hier, au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Culture Gaby Layoun. Il a assuré que sa décision, reposant sur plusieurs données scientifiques, a été approuvée par l’Unesco et l’ICOMOS.

Mis au jour en février 2008 sur le bien-fonds 1370 appartenant à Nizam Ali Ahmad, l’hippodrome romain de Beyrouth présente trois rangées de gradins, de 15 mètres chacune, et une spina qui trouve son extension sur le bien-fonds voisin (1371), a déclaré le ministre Gaby Layoun, avant d’ajouter que cet ensemble occupe seulement 5 % du terrain (l’espace-cirque supplémentaire se trouvant, en particulier, sous la synagogue de Wadi Abou Jmil) et par conséquent « le site a une valeur beaucoup plus historique qu’archéologique ».

 

Toutefois, assure-t-il, le site sera « maintenu en l’état » et « mis en valeur » dans le cadre d’un musée, qui sera conçu par le bureau d’architecture de l’Italien Giancarlo De Carlo. « C’est la seule solution pour préserver ce patrimoine et ne pas le livrer à l’abandon et à la végétation, et au bon vouloir de M. Abed Arab, le chef de service de sécurité de M. Hariri, qui, à chaque fois que la DGA doit entreprendre une action, elle doit prendre sa permission », a commenté le ministre.


« Loin de détruire l’hippodrome, a-t-il ajouté, le projet rendra tout à la fois le site accessible, compréhensible et attrayant pour le plus large public possible et permettra le développement du bien-fonds. Ce n’est pas une solution médiane que nous proposons mais une opération sérieuse. Le plan d’aménagement, insiste M. Layoun, protégera l’hippodrome romain de l’érosion des éléments naturels et des herbes folles, et permettra qu’il soit visité par tous les temps. »


Le ministre a, d’autre part, indiqué qu’en raison des travaux de fondation des édifices prévus, les pierres de la spina (un muret longitudinal et un obstacle infranchissable entre la piste aller et la piste retour, qu’il fallait contourner) seront numérotées, démontées puis réintégrées in situ au terme du projet. « Évidemment, on ne touchera pas aux gradins », a-t-il assuré, avant de préciser que l’espace public, dont la construction est financée par le propriétaire du bien-fonds Nizam Ali Ahmad, comprendra deux niveaux et des passerelles permettant aux visiteurs de surplomber le site.

 

Pour mémoire

Controverse autour de l’hippodrome romain de Beyrouth

 

 

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Mis au jour en février 2008 sur le bien-fonds 1370 appartenant à Nizam Ali Ahmad, l’hippodrome romain de Beyrouth présente trois rangées de gradins, de 15 mètres chacune, et une spina qui trouve son extension sur le bien-fonds voisin (1371), a déclaré le ministre Gaby Layoun, avant d’ajouter que cet ensemble occupe seulement 5 % du terrain (l’espace-cirque supplémentaire se...

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