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Dossiers Moyen-Orient - Éclairage

Le printemps arabe, un salut pour les chrétiens autant que pour les musulmans

Ne pas participer au mouvement, et rester nostalgique des régimes autoritaires et corrompus est sûrement encore beaucoup plus risqué pour les communautés chrétiennes.

Quand on voit place Tahrir au Caire des manifestations réunissant la croix et le Coran, on est vraiment devant une situation inédite. AFP Photo/Mohammad Abed

Le Moyen-Orient bouge. Bouillonne. Les révoltes arabes sont en train de remodeler le paysage politique de la région. Dans ce contexte plein d’incertitudes, se trouvent les différentes communautés chrétiennes, minoritaires dans les pays arabes. Les chrétiens d’Orient compteraient entre dix et onze millions de fidèles, sur quelque 150 millions d’habitants, sachant que certains chiffres sont souvent politiques. Les statistiques varient ainsi considérablement selon les auteurs du décompte, qu’il s’agisse des communautés elles-mêmes ou des gouvernements.
Souvent victimes de discriminations, parfois persécutés, leur nombre est en perpétuelle diminution. Historiquement, les crises de l’Empire ottoman avaient déjà déclenché des vagues d’émigration. Récemment, la guerre en Irak et la montée de l’islamisme ont accentué cette tendance. En Irak, on comptait 1,2 million de chrétiens en 1980 et moitié moins dès 1990. Depuis la chute du président Saddam Hussein en 2003, ils ne sont plus que 300000, en raison d’un exode massif. En Égypte, marginalisés politiquement, en butte à des difficultés quand ils veulent construire ou agrandir un lieu de culte, les coptes sont eux aussi tentés par l’exil. Qu’ils soient au Liban ou en Syrie, l’instabilité politique et les difficultés économiques incitent beaucoup d’entre eux à quitter leur pays pour trouver de meilleurs horizons en Europe ou en Amérique.
«Mais il n’y a pas que de persécutions», affirme Joseph Yacoub, professeur de sciences politiques à l’Institut des droits de l’homme de l’Université catholique de Lyon. Selon lui, «les chrétiens ont activement contribué à la renaissance arabe, à la culture, et à la diffusion des idées démocratiques» dans la région. Ils sont nombreux à avoir joué un rôle politique, que ce soit en Égypte avant Nasser, dans la création des partis de gauche ou panarabes comme le Baas, ou même au sein des mouvements palestiniens.

Craintes et hésitations
Néanmoins, aujourd’hui, les chrétiens d’Orient donnent parfois l’impression d’être hésitants face aux différents mouvements de révoltes populaires qui secouent leur pays respectif, alors que le changement est censé apporter un espoir à des populations longtemps opprimées. En Tunisie, en Égypte et en Syrie, les islamistes sont sortis de l’ombre aux côtés des forces laïques, libérales ou de gauche lors des soulèvements qui ont chassé du pouvoir Zin el-Abidine Ben Ali, Hosni Moubarak et qui secouent le régime de Bachar al-Assad. De quoi inquiéter certains chrétiens considérés en bons termes avec ces régimes autoritaires, mais «laïcs» et relativement bienveillants à leur égard.
«On peut s’interroger sur le caractère “laïc” de ces régimes autoritaires, sous lesquels les sociétés se sont fortement islamisées», se demande Bernard Heyberger, directeur de l’IISMM (Institut d’études de l’islam et des sociétés du monde musulman) et spécialiste de la question. Selon lui, «les despotes qui prenaient les chrétiens sous leur “protection” en faisaient aussi leurs otages».
Même son de cloche chez Joseph Yacoub, qui affirme la nécessité de relativiser cette affirmation. «Je ne sais pas si les régimes autoritaires et despotiques protégeaient les chrétiens par conviction ou par calcul politique. La liberté religieuse des chrétiens, octroyée mais strictement contrôlée par ces régimes, s’arrêtait court quand cela touchait au domaine politique», affirme-t-il. «En Irak, il y avait plein de chrétiens assyriens en prison ou exilés, qui menaient le combat contre le régime, à l’instar du Mouvement démocratique assyrien qui a aujourd’hui un représentant au Parlement, mais qui avait subi une répression sévère au temps de Saddam Hussein. Qu’elle soit chrétienne ou musulmane, toute opposition était laminée», explique M. Yacoub.
D’autre part, il suffit de voir la situation des chrétiens au sein de l’État, dans la Fonction publique, etc, pour affirmer que ces régimes n’étaient pas tout à fait laïcs, déclare-t-il. Sans oublier que ces mêmes régimes ont entamé depuis des années une islamisation de la société, une politique de surenchère pour contrer les Frères musulmans. Malgré ces faits, «les dirigeants au pouvoir instrumentalisaient ces minorités pour mieux asseoir leur domination en jouant sur l’épouvantail de l’islamisme en cas de changement du régime», explique Joseph Yacoub.
Pour Bernard Heyberger, «il aurait bien mieux valu pour les chrétiens qu’on applique l’État de droit, qu’on fasse respecter les lois, plutôt que cette “protection” accordée comme une faveur. Il aurait donc fallu que les chrétiens s’interrogent sur cette “protection”».
Toutefois, les deux spécialistes distinguent la position de la hiérarchie religieuse d’une part et d’autre part celle de la société civile et de la base populaire où il y a une liberté d’expression plus grande. «Il y a parmi les chrétiens beaucoup d’individus qui pensent librement», ajoute M. Heyberger, alors que les responsables religieux des chrétiens du Proche-Orient ne sont pas tout à fait libres : certains craignent que toute plainte à l’étranger, toute protestation publique, tout appel à l’aide, provoqueraient de violentes représailles. «Il arrive que les Églises se soient structurées de manière autoritaire, derrière un leader omnipotent, sur le modèle du “protecteur” dont elles attendaient les faveurs. Ces leaders ont du mal à imaginer un autre fonctionnement des relations avec l’État, ainsi que de leur fonctionnement interne», explique également M. Heyberger.

L’exemple du délitement de l’Irak
Parallèlement, l’exemple irakien hante profondément les chrétiens d’Orient, qui se sentent de plus en plus menacés par les violences perpétrées par les mouvements terroristes.
Pour Joseph Ayoub, «la situation des chrétiens en Irak est très inquiétante. On peut parler de persécutions. Toutefois, la raison principale est le délitement des appareils de l’État. Après l’invasion américaine en 2003, on a assisté à une déliquescence des institutions étatiques, de la police et de l’armée. L’ordre public a été complètement déréglé. Ce qui a ouvert la voie a des groupes terroristes et fanatiques à attaquer beaucoup de lieus de culte chrétiens, mais je rajoute aussi, que le peuple irakien dans son ensemble a été victime de la violence aveugle qu’a subie le pays, qu’il soit chrétien, kurde, sunnite ou chiite ».
C’est l’anarchie après l’invasion américaine qui explique avant tout le terrorisme en Irak, renchérit M. Heyberger. Selon lui, « un pays comme la Syrie risque une situation analogue, mais l’argument est aussi employé par le régime pour décourager ceux qui seraient tentés par l’opposition, et on se demande s’il n’est pas tenté par une évolution à l’irakienne pour se maintenir ». Par ailleurs, un scénario à l’irakienne, le recours à la violence politique, ne fait pas plus envie à la majorité des musulmans qu’aux chrétiens, ajoute-t-il. « Le terrorisme de ces dix dernières années a fait réfléchir tout le monde. Les gens aspirent d’abord à des solutions pacifiques, et respectueuses des droits des gens. On ne peut pas nier cette aspiration dans les révolutions arabes. »

Un phénomène inédit
Aujourd’hui, on est devant une nouvelle donne politique. Une situation sans précédent dans les pays qui connaissent le printemps arabe. Les révoltes actuelles sont un phénomène inédit dans l’histoire contemporaine arabe. «L’aspiration très forte à la démocratie et aux libertés des peuples arabes qui le montrent avec beaucoup de courage est un phénomène nouveau», explique Joseph Yacoub. «Quand on voit place Tahrir au Caire des manifestations réunissant la croix et le Coran, on est vraiment devant une situation inédite. En Syrie, dans ma région natale, les chrétiens font partie intégrante des manifestations où l’on entendait des slogans qui disaient: Arabes, Kurdes, assyriens, syriaques, nous sommes tous Syriens», ajoute-t-il, tout en étant optimiste de « cette prise de conscience, et cette soif ardente de démocratie et de droits de l’homme, qui fait que des gens de différentes obédiences, islamistes, laïques, se trouvent ensemble et préconisent un avenir commun».
Mais il ne faut pas oublier que les notions de démocratie et de droits de l’homme est un fait relativement nouveau dans les sociétés arabes. D’où l’importance de ces événements. Et la question islamiste se pose, selon M. Yacoub, dans le cadre de cette évolution démocratique. Un système démocratique a ses règles et sa logique qui supposent des élections libres, un état de droit, une alternance au pouvoir, etc. « Or tout ceci ne se fera pas du jour au lendemain. La démocratie est un long cheminement. Il suffit de voir ce processus en Europe depuis son début jusqu’à sa consolidation actuelle. Une démocratie présuppose d’abord une culture démocratique. Ces pays qui ont longtemps été sous des régimes despotiques ont besoin de temps, il y a aura des hauts et des bas. Mais il faut faire confiance aux peuples arabes», estime M. Yacoub. «Il y aura des élections prochainement en Tunisie, puis en Égypte. Le peuple fera son choix, et je pense que les chrétiens, notamment en Égypte, participeront au même titre que les autres citoyens à ce processus démocratique. Que donneront ces élections, on le verra, il s’agira d’un autre problème», ajoute-t-il.

Une période transitoire dangereuse
Malgré tout, les chrétiens craignent fortement que cette période transitoire ne soit suffisante pour vider les pays de ce qui reste de leurs minorités, à travers des actes de violence ou une marginalisation politique forcée et organisée.
«Je note que l’avenir n’est envisagé qu’en termes de menaces, à aucun moment de façon positive. Le choix serait entre la peste et le choléra. C’est quand même paradoxal, alors que les manifestants demandent plus de respect des droits individuels et de la loi. Ne peut-on envisager une alternative plus démocratique? L’histoire n’est pas encore écrite, et il serait suicidaire de renoncer à toute croyance en une évolution démocratique dans la situation actuelle», s’indigne pour sa part Bernard Heyberger, qui estime que le pire scenario serait certainement le chaos, avant de se demander si « le régime syrien est un rempart contre le chaos ou est-il au contraire en train de l’organiser pour se maintenir?» Selon lui, les islamistes aujourd’hui sont divisés, et leur arrivée au pouvoir n’est pas possible par des élections sans coalitions et sans compromis. Les discriminations envers les chrétiens ne seront certainement pas parmi les priorités de leur agenda. Et il y a le modèle de l’islamisme « alla turca » aujourd’hui, dont on parle beaucoup. « Les faits sont là : les minorités chrétiennes de Turquie ont obtenu des avancées en matière de droits sous un gouvernement islamiste. Ils les ont obtenues aussi grâce aux négociations et aux procédures liées à la candidature turque à l’Union européenne. »
En outre, aucun pays ne fonctionne tout seul, replié sur lui-même. On est dans un monde globalisé, les États sont liés par des accords et des traités internationaux sur les droits de l’homme, ce qui est le cas de la majorité des pays arabe, ajoute Joseph Yacoub. Selon lui, « toute atteinte flagrante aux droits des minorités pourrait ainsi être réglée dans un régime démocratique. En cas de violation des droits, le système démocratique sera le défenseur non seulement des chrétiens mais de tous les citoyens ».
Les chrétiens d’Orient sont néanmoins un atout pour la région, car ce sont eux qui incarnent le relais entre les deux cultures au sein même des sociétés du Proche-Orient. Ils demeurent jusqu’à aujourd’hui les garants de la pluralité, donc de la liberté dans la région. Mais quelle sera leur place dans l’après-révolution ? Minorité marginalisée, statut de dhimmitude, citoyens de seconde zone? Ou bien ils pourront faire partie de l’histoire qui se fait aujourd’hui et participer activement au « state and nation building »?
«Bien sûr pas le statut de “dhimmitude”», insiste Bernard Heyberger. Selon lui, le contexte des États modernes est très différent de celui des empires, où on appliquait aux « gens du livre » des prescriptions discriminatoires inspirées du Coran (pour ce qui concerne la capitation/djizya) et de la charia. Il n’y avait pas véritablement de « statut » ou de « code » pour le « dhimmî » mais un certain nombre de dispositions qui s’appliquaient avec plus ou moins de sévérité, selon les lieux et les époques. Ensuite, explique-t-il, les empires d’ancien régime se caractérisaient par la discrimination et le privilège à tous les niveaux de la société, pas seulement entre chrétiens et musulmans. Cette situation n’est plus reproductible aujourd’hui. Avec les États-nations, les problèmes sont différents suivant les États, et il est difficile de généraliser. Les chrétiens sont déjà des citoyens de seconde zone en Égypte ou en Syrie, malgré leurs «protecteurs», estime M. Heyberger. «Ils pourraient voir leur situation se dégrader davantage, suivant l’évolution institutionnelle et politique des États. Mais il me semble que dans la phase actuelle, il vaudrait mieux pour eux tenter d’agir comme acteurs dans le “state and nation building”: il n’est pas certain que cela leur assurera au final un avenir dans la région. Mais ne pas participer au mouvement, et rester nostalgique des régimes autoritaires et corrompus contre lesquels la jeunesse s’est soulevée pour réclamer des droits, c’est sûrement encore beaucoup plus risqué pour eux », estime-t-il.
Même constatation chez M. Yacoub. Pour lui, le poids des chrétiens sera tributaire de la manière dont ils prendront part à ce mouvement. Plus l’entrée dans cette dynamique populaire démocratique est importante, plus les chrétiens trouveront leur place dans le jeu politique et dans l’équilibre qui s’installera.
«Sans idéaliser outre mesure, le mouvement des révoltes et malgré les conditions parfois difficiles dans lesquelles elles ont lieu, je peux dire que le printemps arabe est une espérance pour les chrétiens au même titre que les citoyens de ces pays, quelle que soit leur religion», conclut Joseph Yacoub.
Le Moyen-Orient bouge. Bouillonne. Les révoltes arabes sont en train de remodeler le paysage politique de la région. Dans ce contexte plein d’incertitudes, se trouvent les différentes communautés chrétiennes, minoritaires dans les pays arabes. Les chrétiens d’Orient compteraient entre dix et onze millions de fidèles, sur quelque 150 millions d’habitants, sachant que certains chiffres...

commentaires (11)

Le moins que l'on puisse dire André, c'est vous avez l'esprit de synthèse et de l'objectivité. Bravo sincèrement!

Ali Farhat

14 h 35, le 11 octobre 2011

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Commentaires (11)

  • Le moins que l'on puisse dire André, c'est vous avez l'esprit de synthèse et de l'objectivité. Bravo sincèrement!

    Ali Farhat

    14 h 35, le 11 octobre 2011

  • Nous sommes au 21e siècle Kamel. Les temps d'Alexandre le grand et de Darius sont révolus. Il n'y avait ni turban ni tchador. En fait, j'ai un penchant pour les Perses. N'oublie pas qu'Alexandre le Grand a célébré, en une nuit, un mariage de dix mille de ses chefs d'armée et soldats avec dix mille princesses et jeunes Perses. Ils ont du sang grec dans leurs veines. Mais, le maussade aujourd'hui de ces héritiers d'un ex grand Empire est lamentable. Les Arabes aussi ont eu leur époque d'or. Hélas ! ( La Takol assli wa fassli abadne ina assl al fata ma kad hasal ). Que sont-ils aujourd'hui ? Dormir sur les lauriers des ancêtres ne sert à rien. Ces irresponsables héritiers sont les responsables des invasions d'aujourd'hui. Si Darius et les Grands Arabes savaient ce qu'ils allaient laissé comme spores, ils se seraient suicidés. Cordialement. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    13 h 50, le 10 octobre 2011

  • Cherchez la femme tu dis, mais de qui ? si je continue à te lire tu vas finir par me dire que bush a envahi l'Irak pour faire plaisir à Laura ou quoi ? Ou bien qu'il avait lui aussi vu les chemises noires de Joumblatt, ou peut être il a été pris en otage par les mollahs avant d'envahir l' Irak? Rends toi à l'évidence que les sio /yanky ont totalement merdé dans leur politique du nouveau M.O, à moins que se qui se passe en ce moment était voulu et c'est un succés pour eux , mais pas pour nous, on a que de la tristesse, et eux ils se poilent, euh pas sûr, parce qu'ils ont des problèmes économiques , conséquences directes de leur hold up sur un état qu'ils refusent d'adouber, alors que la solution aurait été si simple en l'acceptant. Et voilà que tu mets tout le monde dans le même sac, c'est pas juste, il y a une différence fondamentle entre les ben saoud, incompétents et stériles et les iraniens qui créent et où la liberté pour les femmes existent du temps de Darius, demande à Alexandre le grand.

    Jaber Kamel

    13 h 20, le 10 octobre 2011

  • D'accord avec toi,Anastase....il ne reste plus aux Iraniens qu'à nous faire mentir en renversant leur théocratique...mon petit doigt me dit que c'est pour bientôt...mais globalement Anastase,il y a une différence fondamentale entre les Iraniens et les salafistes....les Iraniens sont gens de civilsation dpuis la nuit des temps,eux!Et comme je le disais pour Farouk....il n'était pas si mal que çà,le Chah finalement,non?La savak a été son erreur,mais il a eu le tort de s'opposer aux Seven Sisters( ces salauds de pétroliers)...il a fini comme Mossadegh....il aurait mieux fait de s'entendre avec lui.mais que veux tu.....En tous cas,je n'hésite pas à dire que j'aime le peuple iranien,grand peuple,grande civilisation.....et futur grand futur après la parenthèse mollahusque!

    GEDEON Christian

    12 h 27, le 10 octobre 2011

  • Kamel, cherchez la femme, avait dit Napoléon. Moi, je te dis : cherches les vrais responsables. Ceux qui par leur inertie ont donné les excuses et les raisons des interventions étrangères au Moyen Orient. Et, ce ne sont pas uniquement les Ben Saoud, comme tu dis. Mais, bel et bien, les Moullah aussi. S'il y a des complots, il y a des suppôts. Et les pays qui ont gardé le silence pour l'Iraq et pour le 11 Septembre sont les vrais responsables. Les énumérer ne sert à rien. Tu les connais bien, comme tout le monde les connaît. Du golfe jusqu'à l'Atlantique. Amitiés. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    12 h 26, le 10 octobre 2011

  • Le Patriarche a parlé de tous les fanatismes, internes et externes. On n'en veut comprendre que ce qui nous sied. La monnaie fanatique a deux faces. Ces deux faces sont celles de la même monnaie. Qu'on essaie de parler d'un fanatisme seulement en oubliant, à dessein, le second, c'est qu'on est fanatique soi-même aussi. C'est le cas de certains ici qui ne voient que le fanatisme Salafiste seulement. Un Baba3 lorsqu'il y en a deux Baba3. Anastase Tsiris

    Anastase Tsiris

    11 h 15, le 10 octobre 2011

  • Qu'est ce qui est bon pour les chretiens ? il est malhonnete de l'affirmer par des phrases vides de sens, personne ne le sait. Que font 500.000 soldats de l'otan que bush appelaient a "la croisade" en 2001 ? Ne sont ils pas la pour enfoncer le clou? Au vu des resultats a ce jour, oui ! partout ou ils passent c'est la debandade des communautes minoritaires, bizarre quand meme pour des porteurs de civilisation occidentale de collaborer avec des islamistes , freres musulmans dans ce qui est appele frauduleusement "printemps".Demander officieusement aux libanais d'integrer les refugies armes pour alleger le poids de la responsabilite sioniste. En Lybie le gouverneur de Tripolie est un rescape de guantanamo, les salafistes qui croisent le fer en Syrie , en Egypte sont diriges par ces organisations en "guerre" avec l'amerique dit on !! Arretez vos balivernes, on change les hommes mais le plan continue, celui que le sionisme a signe en collaboration avec les forces obscures de ce monde. Les mercenaires ben saoud.

    Jaber Kamel

    09 h 59, le 10 octobre 2011

  • - - Malheureusement , le temps et en si peu de temps , donne raison au Patriarche Maronite , au Président Syrien , au Président Michel AOUN , au forces , toutes les forces du 8 Mars , au Sayyed de la résistance , au Président de la chambre Monsieur Nabih Berry , à tous les leaders de la majorité , et à la majorité des Libanais qui les appuie sans réserves ! aux internautes ICI qui le font savoir en toute franchise par leurs réactions sincères , aux autres qui se cachent pour ne pas avouer que NOUS avions raison , que l'Occident et plus particulièrement les USA , ont tort en faisant la politique fanatique des pétrodollars du golfe avec ses monarchies Arabes avec celle des Al-Saoud en tête , qui cherchent à Sunnitiser , non seulement l'Islam et le Moyen Orient , mais le monde entier et six continents .

    JABBOUR André

    07 h 59, le 10 octobre 2011

  • Quel printemps arabe?

    GEDEON Christian

    06 h 00, le 10 octobre 2011

  • Les évènements sur le terrain dépassent les bonnes idées utopiques. Les 24 chrétiens morts lors d'une manifestation en Egypte, sont la preuve de la gravité du problème.

    Nayla Tahan Attié

    05 h 43, le 10 octobre 2011

  • Analyse un peu contradictoire , un peu floue . Une chose est sûre la laïcité de la Tunisie a échoué . Les arabes sont toujours loin d ' accepter avec leurs nouveaux printemps de cohabiter avec les chrétiens car le sens du pardon n' existe point dans leur dictionnaire . Et de nouveau ils auront de dictateurs qui seront plus cruels que les précédents . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    04 h 02, le 10 octobre 2011

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