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Nos Lecteurs ont la Parole

Aux gérants de la République

Émile SFEIR
À l'ombre de la situation politique instable qui prévaut dans le pays depuis de longues années, la machine administrative est en général somnolente. C'est vrai que sur le plan du Conseil des ministres, il y a des problèmes qui restent en suspens faute d'avoir un accord unanime ou majoritaire des membres du gouvernement, mais cela ne veut pas dire que la bonne marche des autres administrations doit en être affectée.
La plus grande majorité des problèmes auxquels sont confrontés les citoyens sont du ressort du ministre concerné et peut-être même du directeur général et de ses adjoints.
Dans cette optique, le problème du trafic routier, qui est le cauchemar des Libanais, reste une priorité à résoudre de toute urgence, de même que le problème du transport en commun auquel les responsables de la sécurité routière dans les différents ministères doivent trouver une solution, malgré toutes les difficultés et indépendemment de l'état politique du pays.
Il importe de commencer par l'installation de kiosques de stationnement obligatoires en ville et sur les grands axes routiers, l'unification des couleurs des taxis et bus de transport, l'installation de taximètres dans les voitures à plaque rouge, application d'une tarification réduite des différents services, l'interdiction des arrêts facultatifs et aléatoires des bus de transport en commun, le retrait des voitures vétustes qui sont destinées à la casse, l'interdiction du klaxon comme dans tout pays civilisé, la pénalisation des motards qui fourmillent dans la capitale en dépit des signalisations routières et des sens interdits, etc.
D'autre part, pourquoi ne pas construire des parkings publics - souterrains ou autres - là où le trafic est de plus en plus dense et les parkings rarissimes ? Pourquoi ne pas terminer cette pénétrante qui vient de l'Hôtel-Dieu, passe sous la place Sassine et s'arrête à l'école de La Sagesse ? Pourquoi ne pas terminer la route maritime qui va de la Quarantaine jusqu'à Kaslik dans les deux sens et alléger ainsi la circulation sur l'entrée nord de Beyrouth ?
Tous ces problèmes, que le citoyen doit affronter quotidiennement, sont généralement du ressort de l'administration sans nécessiter pour leur règlement l'intervention des ministres concernés, encore moins du Conseil des ministres qui est bloqué.
Messieurs les directeurs généraux, les présidents des conseils d'administration publique, remuez-vous, retroussez vos manches et mettez-vous à l'œuvre. C'est vous qui êtes les sous-gérants de la République, et c'est à vous de donner l'exemple du sens de responsabilité, d'efficacité et de loyauté. N'attendez rien de vos supérieurs qui sont dans la... boue et n'arrivent pas à en sortir.

Émile SFEIR
À l'ombre de la situation politique instable qui prévaut dans le pays depuis de longues années, la machine administrative est en général somnolente. C'est vrai que sur le plan du Conseil des ministres, il y a des problèmes qui restent en suspens faute d'avoir un accord unanime ou majoritaire des membres du gouvernement, mais cela ne veut pas dire que la bonne marche des autres...

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