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Sport - Mondial 2010 - XIXe Coupe du monde de football 11 juin-11 juillet 2010

L’Espagne de Del Bosque est fin prête

L'Espagne, qui s'est promenée mardi pour son dernier match de préparation avant le Mondial 2010, laminant la Pologne à Murcie (6-0), s'affirme comme une candidate très sérieuse au titre en Afrique du Sud.

Décimée par les blessures il y a un mois de cela, l’Espagne est aujourd’hui au grand complet. Les Ibériques ont en effet récupéré tous leurs cadres à l’instar de Torres, Iniesta, Fabregas, Xavi... José Jordan/AFP

Trois victoires en trois matches et une évidente montée en puissance, malgré une opposition plutôt faible sur le papier : 3-2 contre l'Arabie saoudite, 1-0 devant la Corée du Sud et 6-0 face à la Pologne. La « Roja mecanica » (Rouge mécanique) reste sur une série de 12 victoires et a remporté 26 de ses 27 derniers matches (une seule défaite : 2-0 face aux États-Unis lors de la Coupe des confédérations 2009). Autre motif de satisfaction de la préparation : les 23 Espagnols ont joué, y compris les blessés en fin de saison avec leur club, Andrés Iniesta, Cesc Fabregas et Fernando Torres.

Une équipe type au diapason
Si l'Espagne avait quelque peu peiné dans le jeu face à l'Arabie saoudite puis la Corée du Sud, avec une équipe largement remaniée, elle a retrouvé toutes ses sensations et son savoir-faire avec presque tous ses titulaires habituels contre la Pologne. La charnière centrale Puyol-Piqué, impériale au Barça, offre une impressionnante garantie de stabilité.
Les milieux Xavi, Xabi Alonso, Iniesta et David Silva s'entendent à la perfection.
Le deuxième but est d'ailleurs venu d'une formidable passe en cloche d'Iniesta pour Xavi, qui a ensuite servi David Silva en toute décontraction. Et devant, David Villa est toujours aussi efficace. « Nous avons fait un grand match et nous sommes prêts à faire face à ce défi si important. Le public s'est régalé, surtout avec le deuxième but, digne d'un jeu vidéo », soulignait un Villa tout sourire.

Le retour en forme de Torres
C'était la dernière inconnue de l'équipe d'Espagne : son attaquant Fernando Torres, buteur en finale de l'Euro, allait-il être remis à temps de son opération au genou droit ? Réponse : oui. Après avoir repris l'entraînement avec ses camarades dimanche, le brillant attaquant de Liverpool a eu droit à 25 minutes de jeu contre la Pologne et « El Ninio », avec sa coupe de petit garçon, a trouvé le temps de marquer. « Il faut le remercier pour tout le travail qu'il a fourni. C'est une grande nouvelle qu'il soit rétabli », s'est félicité Villa. Torres est remis mais, en revanche, Andrés Iniesta s'est blessé. Sorti en fin de première période mardi, le joueur du Barça souffre d'un petit œdème à un muscle de la cuisse droite. Il n'est toutefois pas écarté pour le premier match contre la Suisse, le 16 juin.

Une prudence indispensable
Après la démonstration face à la Pologne, la presse espagnole s'enflammait : « Les meilleurs du monde » pour Marca, « Favoris » pour AS. Torres tentait de faire retomber l'euphorie : « Il va peut-être y avoir trop d'optimisme. » Avant de toutefois reconnaître : « C'est vrai qu'en jouant comme ça, c'est difficile de perdre. »
Trois victoires en trois matches et une évidente montée en puissance, malgré une opposition plutôt faible sur le papier : 3-2 contre l'Arabie saoudite, 1-0 devant la Corée du Sud et 6-0 face à la Pologne. La « Roja mecanica » (Rouge mécanique) reste sur une série de 12 victoires et a remporté 26 de...

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