Rechercher
Rechercher

Sport

Les vérités de Toulalan

À un jour du premier match de la France au Mondial contre l'Uruguay, Jérémy Toulalan, désormais un cadre écouté du groupe, a livré hier ses vérités sur les sujets qui fâchent et un diagnostic de l'état des Bleus avant leur entrée en lice.

Des doutes après trois matches de préparation très mitigés ?
« On en a toujours un petit peu avant de commencer, mais j'espère que contre l'Uruguay, on va les évacuer, qu'on va être performant défensivement comme on a su l'être, et qu'offensivement on sera plus efficace dans le dernier geste ou l'avant-dernière passe parce que des occasions, on en a eues. »

Les carences offensives et les difficultés du 4-3-3
« Ce ne sont pas seulement les attaquants qui sont en cause, c'est toute l'équipe, moi le premier. Il faut essayer de lâcher plus vite le ballon et d'aller un peu plus vite vers l'avant.
On doit communiquer un peu plus, bien se parler parce que c'est un nouveau système et qu'on n'a pas toujours la même réflexion à ce sujet. Moi je le fais depuis un petit moment. Je suis le seul qui connaît un peu ce système parce qu'on joue comme ça à Lyon.
Mais le système n'est pas vraiment un problème, ce sont surtout l'animation et le mouvement qu'on y met. On peut mettre n'importe quel système, s'il n y'a pas de mouvement, c'est difficile. »

Une équipe qui penche à gauche
« Il y a un certain équilibre à avoir. Franck (Ribéry) n'a pas les mêmes caractéristiques que Sidney (Govou). Quand il percute, défensivement c'est un peu difficile de revenir alors que Sidney fait l'effort de l'autre côté pour défendre. Il faut s'adapter aux joueurs et au système. »

Des problèmes en défense ?
« Je trouve que cela s'est plutôt bien passé parce que sur les trois matches (de préparation), on n'a pas concédé d'occasions. Le résultat ne reflète pas trop ce qui s'est passé, mais contre la Chine (défaite 1-0), ils ont une ou deux occasions et ils marquent un but, alors que nous, on a peut-être frappé 18 fois au but et on n'en a pas mis une. Donc défensivement, on est au point. Mais on verra contre l'Uruguay, si on est solide ou pas. »

L'importance du premier match
« Il est important de bien commencer la compétition. Cela peut être déterminant pour la suite. Mais surtout, ce qu'il ne faut pas faire, c'est perdre. On a tout le temps été dans la difficulté dans les matches de qualification, donc on sait que ce sera dur, mais à la différence des autres, on a l'habitude que ce soit difficile. On a des choses à améliorer, mais mentalement, on est costaud. »

L'isolement du groupe au Pezula Resort
« Dimanche, on va inaugurer un terrain (dans un township à Knysna). Après, on est dans la dernière ligne droite, il faut se concentrer sur nous-mêmes, sur ce qu'on a à faire et éviter de s'éparpiller. Quand on était à Tignes, en Tunisie et à La Réunion, on a été très bien accueilli, on est allé voir les gens, on était content de les voir... Mais à un moment donné, il faut se concentrer vraiment sur ce qu'on a à faire. »

Gourcuff boycotté par les cadres ?
« Dans un groupe, on a des affinités avec certains et pas forcément avec d'autres. Le groupe vit bien, mais on n'est pas obligé d'être les meilleurs amis du monde. Si on arrive à bien jouer ensemble, il n'y aura pas de soucis. »
À un jour du premier match de la France au Mondial contre l'Uruguay, Jérémy Toulalan, désormais un cadre écouté du groupe, a livré hier ses vérités sur les sujets qui fâchent et un diagnostic de l'état des Bleus avant leur entrée en lice.Des doutes après trois matches de préparation...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut