Le sélectionneur Bert Van Marwijk est le premier à le reconnaître : « Ces bons résultats n'offrent aucune garantie de bons résultats futurs » en Coupe du monde.
Chat échaudé craint-il l'eau froide ? Van Marwijk se souvient de précédentes campagnes qui avaient vu les Orange exploser d'autres formations en matches amicaux ou lors du premier tour avant de s'écraser dès que la pression montait d'un cran.
Au pays des moulins et des tulipes, l'Euro 2008 est encore dans toutes les mémoires. Après une période de préparation sans accroc, l'équipe, alors dirigée par Marco Van Basten, avait débuté pied au plancher la compétition balayant l'Italie (3-0), la France (4-1), puis la Roumanie (2-0).
« Assurance », pas « arrogance »
Propulsés au rang de favoris, les Néerlandais étaient tombés de haut en s'inclinant, épuisés, face à la Russie (1-3) en quarts de finale.
« Nous avons tiré les leçons de cette expérience, notamment au niveau de la gestion d'un tournoi sur le plan physique », assure Sneijder, qui fêtait ses 26 ans hier.
« Et surtout nous sommes tous plus expérimentés. Nous jouons depuis six ans ensemble. Je ne dis pas que c'est maintenant ou jamais pour devenir champion du monde, mais c'est le bon moment », ajoute-t-il.
Van Marwijk est du même avis : « Toute la préparation a été pensée pour que les joueurs atteignent leur pic de forme pendant le tournoi et non avant. »
« Après notre préparation en altitude (effectuée en Autriche), nous restons à plus de 1 500 m (à Johannesburg). Sur le plan physique, je pense que c'est un plus », avance Van Marwijk alors que les spécialistes ne sont pas tous d'accord sur les bienfaits de ces séjours en hauteur.
Le sélectionneur assure aussi que le (beau) jeu produit lors des matches amicaux a apporté de l'assurance à son équipe.
« Notre assurance est un atout sauf si elle devait se transformer en arrogance excessive », tempère toutefois le coach néerlandais, conscient que par le passé, ce sentiment de supériorité a souvent joué de mauvais tours aux Pays-Bas.
commentaires (0)
Commenter