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Lifestyle - Design

De l’atelier Kanaan à Kann Design, de Beit Chabab à Paris...

Sur les traces de son père ébéniste, le Libanais Houssam Kanaan a cofondé, avec sa partenaire Meghedi Simonian, Kann Design. Installée à Paris depuis 2010, l'enseigne produit du mobilier et réalise des intérieurs en produisant tout à Beit Chabab, dans l’atelier familial qui date de 1958.

De l’atelier Kanaan à Kann Design, de Beit Chabab à Paris...

Meghedi Simonian et Houssam Kanaan, fondateurs de Kann Design. Photo Élodie Daguin

L’histoire commence à Beit Chabab, un petit village du Metn où la vie, depuis toujours, a été enveloppée d’une certaine lenteur désuète, rythmée par ces mains qui tantôt tissent, tantôt interrogent la poterie, tantôt pétrissent la cire et tantôt remuent les carillons sortis des vieilles fabriques de cloches. C’est ici même qu’en 1958, Kanaan Kanaan, originaire de la région, installe son atelier d’ébénisterie à deux pas de la maison familiale. Dès lors, son artisanat d’exception se fait remarquer et l’ébéniste se met à produire du mobilier en bois pour des galeries de Beyrouth, florissantes à l’époque ; mais aussi pour des projets résidentiels de la région où la bourgeoisie libanaise de ce temps construisait des villas et des maisons loin de la ville, à l’ombre des pinèdes que secouaient le vent et le chant des élytres.D’ailleurs, c’est...
L’histoire commence à Beit Chabab, un petit village du Metn où la vie, depuis toujours, a été enveloppée d’une certaine lenteur désuète, rythmée par ces mains qui tantôt tissent, tantôt interrogent la poterie, tantôt pétrissent la cire et tantôt remuent les carillons sortis des vieilles fabriques de cloches. C’est ici même qu’en 1958, Kanaan Kanaan, originaire de la région, installe son atelier d’ébénisterie à deux pas de la maison familiale. Dès lors, son artisanat d’exception se fait remarquer et l’ébéniste se met à produire du mobilier en bois pour des galeries de Beyrouth, florissantes à l’époque ; mais aussi pour des projets résidentiels de la région où la bourgeoisie libanaise de ce temps construisait des villas et des maisons loin de la ville, à l’ombre des pinèdes que secouaient le...
commentaires (1)

Une histoire qui rend fier ! Toujours regarder devant mais ne pas oublier ses racines, ça permet de regarder plus loin.

Coroll

09 h 24, le 07 avril 2025

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Commentaires (1)

  • Une histoire qui rend fier ! Toujours regarder devant mais ne pas oublier ses racines, ça permet de regarder plus loin.

    Coroll

    09 h 24, le 07 avril 2025

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