Faut-il aller en avant vers un optimisme absolu dans notre cher pays ou, malgré les grands changements dans le monde, le Liban craint toujours le spectre des armes illégales qui planent et qui menacent son existence depuis plus d’un demi-siècle ?
Ironie du sort et pour ceux qui se rappellent les années 1970 quand un grand vent d’optimisme régnait aussi et au nom du changement radical, il a abouti à former par l’oncle de notre Premier ministre actuel, M. Saëb Salam, un gouvernement de jeunes ministres la plupart méconnus par la caste qui gouvernait à l’époque. Une équipe homogène qui a pu redresser l’économie et mettre le Liban sur de bons rails. Résultat : un boom économique et social jamais vécu depuis l’indépendance, et le Liban fut le joyau du Moyen-Orient.
Mais cette belle lune de miel et avec les armes illégales des Palestiniens qui se vantaient depuis l’accord du Caire de porter les armes et de se balader dans tout le pays, ce qui leur a permis de construire un État dans l’État libanais... Et ce rêve de voir le Liban si prospère ne tarda pas à se dissiper en 1975 avec la guerre civile et tout le monde connaît la suite.
Aujourd’hui, espérons que l’histoire ne se répétera pas après plus d’un demi-siècle et que le changement sera réel cette fois. De nouveaux ministres qui œuvreront au changement radical, mais avant toute réforme éradiquer ce mal. Ce mal pour ramasser toutes les armes illégales, et seules les forces armées légales libanaises auront le droit d’intervenir dans tout conflit.
Oui, un Liban paradis, riche, désarmé de ses milices, puisant dans ses ressources naturelles, et redevenir cette étoile du Moyen-Orient qui brillera partout et de nouveau.
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