L’expression « holocauste moderne » est utilisée de nos jours pour décrire les atrocités qui se déroulent côté israélien avec les extrémistes juifs, tels que les groupes radicaux qui prônent la création d’un État juif pur et ayant un but l’expulsion des Palestiniens.
En effet dans cette deuxième année du conflit, la situation devient plus dramatique, avec des familles entières palestiniennes de Gaza qui sont victimes de génocide, de crimes de guerre et de violations massives des droits humains.
Même son de cloche au Liban où depuis quelque deux mois et bien que les évènements ne soient pas identiques à ceux de la Palestine, les actes barbares contre la banlieue sud jusqu’au dernier village au sud du Liban témoignent d’une continuité inquiétante dans la façon dont la discrimination et la haine peuvent mener à des actes de violence systématiques avec le silence effrayant de la communauté internationale.
Ici on se demande et face au laxisme des grandes puissances si comme avec la Seconde Guerre mondiale la possibilité d’une troisième guerre mondiale émergeant de cette région pourra soulever des inquiétudes tant sur le plan politique qu’humanitaire. Cet essai explorera les causes potentielles, les acteurs impliqués et les conséquences d’un tel conflit.
Ainsi les États-Unis et alliés en cas de conflit pourraient s’allier avec des pays comme Israël et certains États arabes modérés. L’Iran, en tant que puissance chiite régionale, pourrait mobiliser des groupes paramilitaires comme le Hezbollah ou les houthis avec la Russie qui pourrait elle aussi soutenir les forces opposées à l’Occident, augmentant ainsi le risque d’une confrontation directe.
Enfin avec toute cette perspective d’une troisième guerre mondiale qui pourra jaillir du Moyen-Orient n’est-il pas essentiel que la communauté internationale s’engage dans une diplomatie proactive pour prévenir l’escalade des tensions ? Espérons.
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Ça fait peur
19 h 20, le 12 novembre 2024