Une fumée dense s'élevant au-dessus du village de Houla, au Liban-Sud, après un bombardement israélien le 16 janvier 2024. Photo Jalaa marey/AFP
Le ministère libanais de la Santé a publié mardi son dernier bilan en date des affrontements au Liban-Sud entre le Hezbollah et Israël. Se basant sur les données des hôpitaux, il dénombre, jusqu’au 16 janvier 2024 inclus, un total de 650 victimes depuis le 8 octobre, dont 147 décès et 114 cas nécessitant une hospitalisation.
Sur le nombre total de victimes enregistrées (morts et blessés), 92 % sont des hommes et 96 % des ressortissants libanais, dont plus de 60 % âgés entre 25 et 44 ans. Parmi les blessures répertoriées par le ministère, 44 % sont dues à des traumatismes causés par les bombardements israéliens, 33 % à des explosions et 18 % à une exposition à des produits chimiques.
Le communiqué de presse du ministère indique également que depuis le 8 octobre, 82 012 personnes ont été déplacées du Liban-Sud en raison des combats entre le Hezbollah et Israël. Le rapport cite pour référence l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Ces évaluations régulières publiées par le ministère de la Santé sont exclusivement basées sur les chiffres des hôpitaux, tandis que d'autres données sont rendues publiques par d'autres sources. Ainsi, selon un décompte de L’Orient-Le Jour mardi, le nombre des seuls tués parmi les combattants du Hezbollah (au Liban et en Syrie), serait déjà de 158.
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