Échanges de tirs intenses au Liban-Sud après le discours de Nasrallah ; Blinken entame sa tournée régionale : Jour 91 du conflit Israël-Hamas

Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de la guerre entre le Hamas et Israël. Nous poursuivrons notre couverture du conflit dès demain matin.

La bande de Gaza est "tout simplement devenue inhabitable" s'est alarmé le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies à propos du territoire palestinien, rapporte l’AFP. "Trois mois après les atroces attaques du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir" et ses habitants "font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde", a déclaré Martin Griffiths dans un communiqué.

Pour tout comprendre du discours prononcé aujourd'hui par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, retrouvez ici l'éclairage de Rita Sassine, cheffe du service politique. 

(Photo : des hommes assis dans un café pendant le discours de Hassan Nasrallah dans la banlieue sud de Beyrouth, le 5 janvier 2024. Crédit Mohammad Yassine)

"Plus tôt dans la journée, un avion de guerre [israélien] a mené un raid contre un centre de commandement opérationnel du Hezbollah dans le village de Blida [dans le caza de Marjeyoun, ndlr) dans le sud du Liban", a déclaré sur X Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l'armée israélienne. Des sources de sécurité avaient indiqué à L'Orient Today qu'une position à Blida avait été ciblée à deux reprises par Israël au cours des deux dernières heures, par des frappes de drones et un raid aérien.

Un raid israélien a à nouveau ciblé la localité de Blida, dans le caza de Marjeyoun, où quatre roquettes avaient déjà été lancées à partir d'un drone plus tôt dans la soirée, a indiqué une source sécuritaire. 

Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé à 19h40 la position israélienne de Birket Richa, face aux localités libanaises de Marwahine et Boustane (dans le caza de Tyr). 

Une frappe aérienne a touché une maison en construction, inhabitée, dans le quartier de Birket el-Tiri à Houla (caza de Nabatiyé), selon des habitants de la localité. 

Pour la troisième fois depuis la fin du discours de Hassan Nasrallah, une salve de roquettes a été lancée en direction de positions israéliennes, a indiqué une source sécuritaire. 

Selon notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, les frappes israéliennes sur le sud du Liban se sont intensifiées depuis le discours, notamment sur les cazas de Marjeyoun et de Rachaya.

La situation au Liban-Sud au cours des 30 dernières minutes : 

 - L'artillerie israélienne a frappé, pour la première fois depuis le 8 octobre, la périphérie de la localité d'Arnoun, dans le caza de Nabatiyé. Trois mortiers sont tombés près de ce village, selon des résidents contactés par notre correspondant. 

- Quatre missiles ont été lancés par un drone israélien à l'ouest de Blida, dans le caza de Marjeyoun, selon une source sécuritaire. 

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyé, a appelé le secrétaire d'État américain Antony Blinken, qui a atterri vendredi en Turquie et devrait se rendre en Israël et à Ramallah, à "axer sa visite sur la fin de l'assaut contre le peuple palestinien, sur la voie de la fin de l'occupation".

M. Haniyé a également exhorté les dirigeants des pays qui rencontrent M. Blinken à insister sur le fait que la stabilité de la région dépend de la cause palestinienne. "La violence et la destruction ne permettront pas de parvenir à la sécurité et à la stabilité tant que le peuple palestinien n'aura pas accédé à la liberté et à un État indépendant", a déclaré M. Haniyé.

L'armée israélienne, citée par le Haaretz, a annoncé avoir intercepté quatre roquettes du dernier barrage tiré depuis le sud du Liban en direction de Kiryat Shmona, dans le nord d'Israël. Quatre autres sont tombées dans des zones ouvertes. Kiryat Shmona est située en face de la ville libanaise de Houla, dans le caza de Nabatiyé.

Une enquête de l'UNICEF publiée vendredi a révélé que 90 % des enfants de moins de deux ans à Gaza mangent deux groupes alimentaires ou moins par jour, consommant principalement des aliments tels que du pain et du lait.

L'enquête a également révélé qu'environ 25 % des femmes enceintes de la bande de Gaza assiégée ne mangent qu'un seul groupe d'aliments par jour.

Des représentants des Nations unies avaient déjà déclaré qu'une personne sur quatre à Gaza connaît des niveaux de privation comparables à la famine, l'assaut israélien entravant la capacité des travailleurs humanitaires à distribuer l'aide alimentaire dont ils ont tant besoin.

La France et la Jordanie ont largué sept tonnes d'aide humanitaire et sanitaire sur la bande de Gaza, où les quelque 2,4 millions d'habitants manquent de tout après bientôt trois mois de conflit, a annoncé vendredi le président français Emmanuel Macron.

"La situation humanitaire reste critique à Gaza. Dans un contexte difficile, la France et la Jordanie ont livré par les airs de l’aide à la population et à ceux qui lui portent secours", a fait savoir M. Macron sur X (ex-Twitter).

Plus d'informations sur cette initiative de la France et de la Jordanie ici. 

Dans un message publié sur son compte X, l'ancien directeur de la Sûreté générale libanaise, Abbas Ibrahim, s'est adressé au secrétaire d'État américain, Antony Blinken, qui a entamé une tournée dans la région afin de "désamorcer le conflit", mais ne prévoit pas de se rendre au Liban. 

"Vous êtes le bienvenu dans la région si le but de votre visite est uniquement touristique", écrit Abbas Ibrahim. Mais "si l'objectif est d'empêcher une escalade, votre premier arrêt devrait être Beyrouth, comme l'a fait l'ancien secrétaire d'État Warren Christopher en 1996. Il est temps d'être des deux côtés du front", a-t-il ajouté.

En 1996, pendant l'occupation israélienne du Sud-Liban, M. Warren s'était rendu à Beyrouth pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

La tournée d'Antony Blinken doit le mener en Turquie, Grèce, Jordanie, à Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, Israël, Cisjordanie et à Gaza, selon un communiqué du département d'État américain publié jeudi.

En l'espace de quelques semaines, le secrétaire d'État américain a approuvé la vente de dizaines de milliers de munitions d'artillerie à Israël, alors que la guerre entre le Hamas et Israël se poursuit. Les États-Unis fournissent à Israël environ 3,3 milliards de dollars par an, même avant la guerre qui a éclaté le 7 octobre. En décembre, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.

Le Premier ministre sortant libanais Nagib Mikati a souligné, lors d'un appel téléphonique avec son homologue qatari, le cheikh Mohammad ben Abdulrahman al-Thani qu'il était "nécessaire que la communauté internationale agisse immédiatement pour mettre fin aux violations israéliennes du droit international". M. Mikati a aussi mis en garde contre "le danger des tentatives visant à entraîner le Liban dans une guerre régionale", soulignant que "l'élargissement de la violence et le cercle des conflits dans la région auront des conséquences graves en particulier pour le Liban et les pays voisins".

La situation au Liban-Sud au cours des vingt dernières minutes :

- Dans le caza de Marjeyoun : un drone israélien a tiré un missile sur la périphérie de Khiam et l'artillerie israélienne a ciblé les alentours de Dibbine.

-Un nouveau barrage de roquettes a été lancé du Liban vers le nord d'Israël, selon une source sécuritaire. 

- L'artillerie israélienne a lancé quatre roquettes en direction des alentours de Rachaya el-Foukhar (caza de Hasbaya), selon des habitants.

En images et en un peu plus d'une minute : les déclarations à retenir du discours de Hassan Nasrallah : 

La périphérie de Houla (caza de Nabatiyé) a également été bombardée par Israël, et fait l'objet de tirs de mitrailleuse, tandis que trois roquettes ont ciblé Odaïssé (caza de Marjeyoun), ont rapporté des habitants à notre correspondant. 

L'armée israélienne a également lancé des fusées éclairantes au-dessus de Meis el-Jabal (caza de Marjeyoun), pendant que l'artillerie ciblait la localité avec quatre obus, ont indiqué des habitants. 

La périphérie des localités de Markaba, dans le caza de Marjeyoun a, elle, été visée par des tirs de mitrailleuse.

Au Liban-Sud, les bombardements continuent.

L'artillerie israélienne a ainsi lancé neuf mortiers sur la périphérie de Kfar Kila, celle de Deir Mimas, la colline d'el-Hamames et les alentours de Khiam, des positions toutes situées dans le caza de Marjeyoun, selon des informations rapportées par des sources sécuritaires à notre correspondant. 

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a atterri à Istanbul, première visite d'une nouvelle tournée au Moyen-Orient centrée sur le conflit à Gaza, a constaté un journaliste de l'AFP l'accompagnant.

Outre la Turquie et la Grèce, M. Blinken se rendra dans cinq pays arabes, ainsi qu'en Israël et en Cisjordanie dans le cadre de cette quatrième tournée dans la région depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien.

Le Hezbollah a annoncé avoir ciblé la position israélienne de Birket Richa (face à la localité libanaise de Boustane dans le caza de Tyr) à 15h45, ainsi que celle de Dhaïra, face à Naqoura (également dans le caza de Tyr) à 16h15. 

L'artillerie israélienne a frappé Wadi el-Dalafa, dans la périphérie de Houla (caza de Nabatiyé) et les alentours de Odaïssé (caza de Marjeyoun), ont affirmé des sources sécuritaires à notre correspondant dans le sud du Liban. 

Les cinq déclarations à retenir du discours prononcé par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ce vendredi après-midi :

- Des chiffres : Hassan Nasrallah affirme que le Hezbollah se bat sur plus de 100 km, et a "mené 670 opérations en trois mois, avec une moyenne de six à sept opérations par jour".

- Deux objectifs concernant les frappes à la frontière sud : le premier est d'"exercer une pression" sur Israël pour qu'il arrête la guerre à Gaza, et le second est de "relâcher la pression sur la résistance à Gaza".

- Concernant l'assassinat, mardi, du chef politique adjoint du Hamas, Saleh el-Arouri : "Une réponse à ce qui s'est passé dans la banlieue sud de Beyrouth est inévitable".

- Pas de négociations entre le Hezbollah et Israël tant que la guerre à Gaza n'est pas terminée.

- La guerre à Gaza n'est pas seulement pour la Palestine, mais aussi pour le Liban-Sud. Nasrallah dit vouloir "libérer le reste de son territoire, en commençant par le point B1, en passant par Ghajar et les villages de Kfar Chouba et Chebaa".

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a affirmé dans un communiqué être « consternée » par les bombardements israéliens en cours sur l'hôpital al-Amal et le siège du Croissant-Rouge palestinien à Khan Younès.

« Ces frappes ont entraîné la perte de vies civiles innocentes, dont celle d'un nourrisson de cinq jours, et ont déplacé des milliers de personnes qui s'étaient réfugiées à l'hôpital », précise la FICR.

L'hôpital al-Amal, l'un des rares à fonctionner encore dans le sud, porte l'emblème du Croissant-Rouge. Avec les emblèmes de la Croix-Rouge et du cristal rouge, ces marques « symbolisent une assistance humanitaire neutre et indépendante en tout temps et garantissent une protection en période de conflit et de catastrophe dans le monde entier », a rappelé l'organisation.

Au moins quatre membres des services médicaux d'urgence du Croissant-Rouge palestinien ont été tués et 27 autres blessés, selon la FICR.

Une foule massive s'est rassemblée vendredi dans la capitale du Yémen, Sanaa, et dans d’autres villes du pays, afin de manifester leur solidarité avec les Palestiniens.

Al Massirah TV, la chaîne de télévision d'État dirigée par les houthis, a affirmé que deux millions de Yéménites avaient participé à la marche baptisée : « Le sang du peuple libre… sur le chemin de la victoire ».

Dans un communiqué lu lors de ce rassemblement, les houthis ont déclaré que les Yéménites sont prêts à combattre les États-Unis. Ils ont rendu hommage à 10 combattants tués par les États-Unis la semaine dernière et condamné l'assassinat, au Liban, du numéro 2 du Hamas, Saleh el-Arouri. Ils ont ensuite appelé au boycott des biens et produits israéliens et américains.

(Photo : Des Yéménites lors d'une manifestation en solidarité avec les Palestiniens et Gaza, le 4 janvier 2024 à Sanaa. Crédit : Khaled Abdullah/Reuters)

La présidence de l'Autorité palestinienne a indiqué qu'elle n'était pas ouverte à un plan d'après-guerre pour Gaza, tel que présenté par le ministre israélien de la Défense et qui prévoit de confier la gestion de l’enclave à des « organes palestiniens » anonymes, tout en accordant à Israël le contrôle de la sécurité dans l'enclave.

Dans une déclaration citée par l'agence de presse palestinienne Wafa, l’Autorité palestinienne a déclaré qu'elle s'engageait à mettre fin à l'occupation israélienne et à créer un futur État palestinien ayant Jérusalem pour capitale, dans le cadre de l'initiative de paix arabe.

L’Autorité palestinienne « rejette sans équivoque tous les plans qui vont au-delà de ces paramètres », poursuit Wafa.

Après la fin du discours de Hassan Nasrallah, de nombreuses roquettes ont été lancées du Liban-Sud vers plusieurs positions israéliennes, ont confirmé des sources sécuritaires à L'Orient Today. 

Le Hamas a inhumé un de ses membres tué mardi, lors de l’attentat qui a coûté la vie au numéro deux de cette formation, Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth, lors d’une cérémonie dans le camp de Rachidiyé (Liban-Sud).

Des avions de reconnaissance israéliens ont survolé le camp lors de l’enterrement qui a eu lieu en présence de responsables du Hamas, rapporte l’Agence nationale d’information (ANI, officielle).

(Photo : les funérailles dans le camp de Rachidiyé. Crédit ANI)

Voici ce qu'il s'est passé le long de la frontière sud du Liban au cours des deux dernières heures, pendant le discours de Hassan Nasrallah :

L'artillerie israélienne a pris pour cible une zone située au sud-ouest de Meis el-Jabal (district de Marjeyoun), ont indiqué des habitants de la ville à notre correspondant dans le Sud.

Par ailleurs, des obus d'artillerie sont tombés sur la périphérie de Rachaya el-Fokhar, Fardis (Hasbaya) et Rachaya, ont indiqué des habitants de la ville.

En outre, deux raids de drones israéliens ont visé la périphérie de Mhaïbib (Marjeyoun) et un autre drone a frappé une maison à Blida (Marjeyoun).

Enfin, des missiles ont été tirés sur le site israélien d'al-Dhaïra, situé en face de la localité libanaise de Dhaïra(Tyr), a indiqué une source sécuritaire à notre correspondant dans le Sud.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a terminé son discours.

Nasrallah : Nos combattants de toutes les régions du Liban sont dans le Sud. Nous constituons une seule patrie, un seul sang. Nous saluons ces combattants.

Nasrallah : Notre public doit être solidaire dans cette guerre, moralement, financièrement aussi. La guerre est celle du Liban, tout comme elle l’est pour Gaza et Al-Qods (Jérusalem).

⚡ Nasrallah : À nos habitants dans le sud, si, à Dieu ne plaise, l’ennemi vainc les habitants de Gaza, l’ennemi viendra dans le sud pour briser votre volonté, vous qui l’aviez défait par le passé.

La guerre aujourd’hui n’est pas seulement pour la Palestine, elle l’est aussi pour le Liban et son sud, notamment la région du Litani.

Nasrallah : Personnellement, si les circonstances sécuritaires n’étaient ce qu’elles sont, j’aurai demandé à Dieu de me permettre de vous rendre visite à vos domiciles pour vous embrasser la main et le front.

Nasrallah : Aux familles des martyrs (au Liban), je leur dis que nous sommes fiers de vous.

Nasrallah : Au Yémen, vous les Américains, vous ne faîtes pas face aux houthis et à Ansrallah, vous faîtes face à des millions de Yéménites. C’est ce que Joe Biden doit comprendre. L’Amérique, qui dit ne pas vouloir l’élargissement du conflit dans la région, le provoque.

Des garçons écoutent le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le 5 janvier 2024 dans un café de la banlieue sud de Beyrouth.

Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Le chef du Hezbollah évoque les répercussions de la guerre à Gaza sur le Yémen, affirmant que celles-ci sont “bénéfiques” pour ses alliés houthis.

Nasrallah : Aujourd’hui, l’Irak, avec son gouvernement actuel, a une vraie chance historique pour que les occupants américains criminels (…) (quittent le pays).

Pour davantage de détails sur ce point ➡️ voici un point d'actualité.

Nasrallah : L’Amérique ne veut pas élargir la guerre dans la région car elle est occupée ailleurs sur d’autres fronts.

⚡ Nasrallah : Une riposte à ce qui s’est passé dans la banlieue sud de Beyrouth est inévitable, et la décision dépend du terrain. Le terrain n’attend pas. Je ne vais pas dire "en temps et en lieu voulu."

⚡ Nasrallah : Le Liban pourra, si Dieu le veut, après la fin de la guerre à Gaza, libérer le reste de son territoire, en commençant par le point B1, en passant par Ghajar, et les hameaux de Kfar Chouba et Chebaa.

⚡ Nasrallah : La bataille dans le sud (du Liban) vise à renforcer l’équilibre de dissuasion.

Nasrallah : Aujourd’hui, je dis aux colons qui crient tous les jours et qui ont le droit d’avoir peur et demandent à leur gouvernement une guerre avec le Liban : ceci est un mauvais choix et vous serez les premiers à payer le prix de ce mauvais choix, dans le nord d’Israël. La solution est que les colons du nord de la Palestine demandent à leur gouvernement de cesser son agression contre Gaza.

Nasrallah : À ceux qui nous demandent pourquoi nous nous battons sur le front (au Liban-Sud), nous sommes tenus de leur répondre.

Il y a deux buts à ce front : faire pression sur l’ennemi et son gouvernement pour que l’agression contre Gaza cesse. Le but de tous les fronts est de faire cesser cette agression. Le deuxième but est d’alléger la pression sur la résistance à Gaza.

Des hommes écoutent le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans un café de la banlieue sud de Beyrouth, le 5 janvier 2024.

Photo : Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour

Nasrallah : Durant la période passée, nous visions des objectifs militaires et non des civils. Si nous avions ciblé des habitations, c’était en réponse au ciblage de civils chez nous.

Nasrallah : Si vous saviez le nombre réel de morts et de blessés dans les rangs de l’ennemi, vous auriez compris la nécessité du combat sur ce front.

Nasrallah : Des organisations en Israël affirment que près de 12.000 militaires israéliens ont subi des blessures invalidantes.

Nasrallah : L’ennemi n’admet pas les pertes et les blessés dans ses rangs. Cela fait partie de sa stratégie. Dernièrement, il a commencé à le faire, mais les chiffres qu’il avance ne sont pas exacts.

Hassan Nasrallah passe en revue un bilan des opérations militaires du Hezbollah contre l’armée israélienne depuis le 8 octobre.

⚡ Le chef du Hezbollah affirme qu’il est “envisageable” que le parti “occupe” des positions militaires israéliennes.

⚡ Nasrallah : La résistance a jusque-là mené 670 opérations en trois mois, pour une moyenne de 6 à 7 opérations par jour.

Nasrallah : Depuis le 8 octobre, nous sommes entrés en guerre avec l’ennemi sur le front sud. Nous avons déjà expliqué les motivations de cela. Nous nous battons sur une étendue de plus de 100 km, et ce jusqu’à ce jour, après plus de 90 jours.

Nous avons ciblé toutes les positions frontalières et un grand nombre de positions plus reculées et de “colonies” ennemies.

Le chef du Hezbollah poursuit son éloge de Mohammad Hassan Yaghi, alias “Abou Salim”, et n’a toujours pas abordé les dossiers chauds, notamment la guerre à Gaza et au Liban-Sud, ou encore l’assassinat du numéro deux du Hamas Saleh el-Arouri dans la banlieue sud de Beyrouth mardi.

Le chef du Hezbollah évoque son parcours aux côtés de Mohammad Hassan Yaghi dès 1978.

Nasrallah : Je vais parler du front au Liban-Sud et des développements dans la région. J'aurai également un mot pour les résistants, les familles des martyrs et le public de la résistance au Liban.

Nasrallah : Je renouvelle mes condoléances à tous, à nos frères dans la Békaa, nos fils de la résistance et son public, et spécialement à la famille du défunt.

⚡ Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, commence son discours, le deuxième en 48h depuis l’assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, dans une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth mardi.

147 combattants du Hezbollah sont morts depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, le 7 octobre.

Aujourd'hui, aucune annonce de victimes du Hezbollah n'a été faite, alors que les frappes de l'armée israélienne dans le sud du Liban se poursuivent.

Le fils de Mohammad Hassan Yaghi est actuellement en train de parler.

Al-Manar diffuse simultanément des images, en direct, des personnes se rendant aux funérailles de Hassan Daqiq, un combattant du Hezbollah dont la mort a été annoncée mercredi par le parti chiite.

Une vidéo est diffusée par Al-Manar, rendant hommage à Mohammad Hassan Yaghi, l'un des fondateurs du Hezbollah.

Elle fait l'éloge de son travail en tant que député, élu en 1992, défendant la cause de la résistance. Il a également participé à la création de la chaîne de télévision Al-Manar et d'autres chaînes du Hezbollah.

Dans cette vidéo, il est décrit comme "le père de l'unité entre les communautés."

L'hymne national libanais est diffusé lors d'un défilé pro-Hezbollah sur l'écran de la chaîne de télévision Al-Manar à Bassorah en Irak, à Sanaa au Yémen et à Kfar Roummane au Liban-Sud.

En attendant le début du discours d'Hassan Nasrallah, voici un rappel de ce qu'il a dit mercredi.

Un peu de contexte quant au discours de Hassan Nasrallah aujourd'hui :

Cela fait une semaine que l'un des fondateurs du Hezbollah, Mohammad Hassan Yaghi, est décédé des suites d'une longue maladie. Connu sous le nom d'Abou Salim, il était l'assistant exécutif de Nasrallah. Il avait auparavant siégé au Parlement libanais. Une commémoration se tient actuellement à la Hussainiya de Sayyida Khawla, fille de l'imam Hussein, à Baalbeck, dans la Békaa.

Nasrallah s'exprimera prochainement en direct, sur écran.

Dans son dernier discours mercredi, le secrétaire général du Hezbollah a dénoncé ce qu'il a qualifié d'"attaque israélienne flagrante" contre la banlieue sud de Beyrouth, suite à l'assassinat de Saleh el-Arouri, le numéro 2 du Hamas.

Il ajoutait en conclusion de son discours que cela "ne restera(it) pas impuni", indiquant qu'il parlerait de manière plus étayée, sur divers sujets, dans son discours d'aujourd'hui.

Dans dix minutes, le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit prononcer un discours, le deuxième en 48h depuis l’assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, dans une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth mardi.

Retrouvez ici notre couverture en direct du discours.

Un drone israélien a tiré un missile sur la périphérie de la localité d’Oum el-Tout (caza de Tyr), près de Marwahine, ont indiqué des habitants du village à notre correspondant dans le sud. Un obus israélien est tombé au même moment sur la même zone.

Des habitants ont déclaré à L'Orient-Le Jour que ces attaques n’ont pas fait de victimes.

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Agressé de toute part, quelle stratégie « l’axe de la résistance » peut-il adopter ? Amélie Zaccour fait le point avec Hamidreza Azizi, chercheur associé au German Institute for International and Security Affairs (SWP) : 

« La réponse de l’Iran ne sera pas à la hauteur des attaques qu’il a subies »

(Photo : Un cortège funèbre porte le cercueil de Razi Moussavi, un haut commandant de la Force al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran qui a été tué le 25 décembre lors d’une frappe israélienne en Syrie. Photo AFP)

La ministre allemande des Affaires étrangères entame dimanche sa quatrième visite au Proche-Orient depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas palestinien, a annoncé un porte-parole du ministère cité par l'AFP.

Lors de sa visite qui commence en Israël, Annalena Baerbock doit rencontrer son nouvel homologue Israël Katz et le président Isaac Herzog, a indiqué le porte-parole, Sebastian Fischer, lors d'un point presse régulier du gouvernement allemand à Berlin. Elle doit ensuite mener des discussions avec le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ainsi qu'avec son homologue palestinien, Riyad al-Maliki.

Mme Baerbock se rendra ensuite en Egypte où elle rencontrera le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Shoukry, puis au Liban. M. Fischer n'a pas précisé qui elle doit rencontrer dans ce pays.

Au cœur des discussions, "la situation humanitaire dramatique à Gaza", la situation en Cisjordanie, la situation "extrêmement volatile à la frontière entre le Liban et Israël", ainsi que "les efforts pour libérer les otages enlevés par le Hamas", a indiqué M. Fischer.

Le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé détourner sa flotte par le cap de Bonne-Espérance pour éviter la mer Rouge où il a suspendu tout passage suite aux attaques des rebelles houthis.

"Tous les navires Maersk devant transiter par la mer Rouge et le golfe d'Aden seront détournés vers le sud, autour du cap de Bonne-Espérance, dans un avenir proche", a indiqué le transporteur dans un communiqué rapporté par l'AFP, précisant que "tous les renseignements disponibles confirment que le risque pour la sécurité (en mer Rouge, ndlr) reste à un niveau considérablement élevé".

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22.600 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, rapporte l'AFP.

Parmi ces morts figurent 162 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57.910 personnes blessées depuis le 7 octobre.

L’assassinat du numéro deux du Hamas Saleh el-Arouri à Beyrouth ne fait que renforcer la détermination de la base du mouvement islamiste palestinien à utiliser la méthode forte.

Au cœur du Hamas au Liban, le vertige de la vengeance. Un article d'Emmanuel Haddad, à lire ici.

(Photo : Le cercueil de Saleh el-Arouri surmonté d'une arme à feu, le 4 janvier à Beyrouth. Crédit : Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour)

Les autorités israéliennes ont secrètement détenu des milliers de travailleurs de Gaza pendant plusieurs semaines après les attaques du 7 octobre, soumettant certains d'entre eux à des conditions inhumaines et dégradantes, a révélé Human Rights Watch (HRW) dans un rapport publié mercredi. Des milliers d'autres restent bloqués en Cisjordanie occupée, sans statut légal valide et vulnérables à l'arrestation, poursuit l’ONG.

Le rapport est consultable ici.

Des tirs d'artillerie israéliens ont visé les périphéries des localités de Alma el-Chaab et Dhaïra (caza de Tyr), ont déclaré des habitants de Alma el-Chaab à notre correspondant au Liban-Sud.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a chargé le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies de déposer une plainte contre Israël auprès du Conseil de sécurité de l'ONU, à la suite de l'attaque israélienne mardi contre un quartier résidentiel de la banlieue sud de Beyrouth.

Cette attaque a coûté la vie au chef politique adjoint du Hamas, Saleh el-Arouri, ainsi que six autres membres du Hamas et de la Jamaa Islamiya, selon les autorités.

"Cette attaque représente l’événement le plus dangereux de la série d'attaques (perpétrées au Liban), car elle constitue une escalade, la première du genre depuis 2006, qui a touché cette fois-ci une zone résidentielle très peuplée dans la banlieue de Beyrouth. Il s’agit d’une violation "israélienne" flagrante de la souveraineté et de la sécurité du Liban", peut-on lire dans la plainte.

Le corps d'un Israélien tué le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas en Israël a été transporté dans la bande de Gaza et y est retenu depuis, a annoncé vendredi la communauté de son kibboutz, selon l'AFP.

Tamir Adar, 38 ans, était présumé vivant et considéré otage dans le territoire palestinien mais l'armée israélienne a confirmé qu'il avait été tué le jour de l'attaque du mouvement islamiste palestinien, a déclaré le kibboutz Nir Oz dans un communiqué. "Depuis, son corps est retenu à Gaza", selon le document.

🔴 Plus de 76.000 personnes ont été déplacées au Liban près de trois mois après le début des combats à la frontière avec Israël, selon de nouveaux chiffres publiés par une agence spécialisée des Nations unies, rapporte l'AFP.

Dans un rapport publié jeudi, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique que l'escalade à la frontière israélo-libanaise a déplacé 76.018 personnes, principalement dans les zones frontalières d'Israël, dans le sud du Liban.

L'OIM indique que près de 81% des déplacés sont actuellement logés chez des proches. Seuls 2% sont hébergés dans 14 abris collectifs répartis dans le sud du pays, principalement dans la ville côtière de Tyr (sud) et dans la région de Hasbaya (sud-est), ajoute l'agence.

Le reste des déplacés ont loué des appartements ou se sont installés dans leur résidence secondaire, dans des régions plus éloignées de la frontière.

Plus de détails ici.

Des avions de chasse israéliens ont attaqué les localités de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) et Majdel Zoun (caza de Tyr), au Liban-Sud, a annoncé Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, sur la plateforme X.

« Dans le cadre de cette attaque, un certain nombre d'infrastructures de l'organisation terroriste du Hezbollah ont été détruites, ainsi qu'une position et un site militaire où les terroristes opéraient », a-t-il déclaré.

L’armée israélienne a bombardé la périphérie ouest de la localité de Tayr Harfa (caza de Tyr), ainsi qu'une zone située entre Yarine et Jebbein (caza de Tyr), des habitants ont confirmé à notre correspondant.

Commentant l'assassinat du haut responsable du Hamas Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth mardi, le député du Hezbollah Ali Fayad a affirmé qu'il était "de plus en plus nécessaire de dissuader la menace israélienne".

M. Fayad a tenu ces propos lors d'une cérémonie organisée dans la ville de Kfar Remmane au Liban-Sud en l'honneur de trois membres du Hezbollah tués dans les combats avec Israël.

L'élu a également affirmé que le Hezbollah a "le droit absolu d'utiliser tous les moyens disponibles pour protéger la sécurité nationale et la souveraineté libanaise" face à Israël.

(Photo envoyée à notre correspondant Mountasser Abdallah)

L'armée israélienne a tiré trois obus sur la localité de Houla (caza de Marjeyoun), selon notre correspondant.

Des avions de chasse israéliens ont lancé deux missiles sur la périphérie de la localité de Majdel Zoun (caza de Tyr), selon des habitants cités par notre correspondant.

Des frappes israéliennes ont également visé les localités de Aïta el-Chaab et Ramiyé (caza de Bint Jbeil), a assuré une source sécuritaire à notre correspondant. L’armée israélienne a également frappé durant la nuit une route reliant Yaroun, Maroun el-Ras et Bint Jbeil (caza de Bint Jbeil).

Commentant les événements régionaux survenus depuis le 7 octobre, le chef des Forces libanaises Samir Geagea a déclaré que "la situation générale au Liban est très ambiguë et instable, étant donné que toutes les possibilités sont envisageables", rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Concernant l'assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh Arouri, il y a trois jours dans la banlieue sud de Beyrouth, M. Geagea a affirmé que le Hezbollah assurait la protection de Arouri depuis sa présence au Liban et que l'attentat avait eu lieu dans une région appartenant au parti.

Le ministre des Affaires étrangères israélien Israël Katz a annoncé jeudi que l'ambassadrice d'Israël en Espagne allait reprendre ses fonctions à Madrid, un mois après l'avoir rappelée suite à des propos jugés "scandaleux" tenus par le Premier ministre espagnol, rapporte l'AFP.

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, sera au Liban aujourd'hui et jusqu'à dimanche pour discuter de la situation à la frontière israélo-libanaise et de l'importance d'éviter une escalade régionale, a déclaré l'UE dans un communiqué vendredi rapporté par Reuters.

"M. Borrell insistera à nouveau sur la nécessité de faire progresser les efforts diplomatiques avec les dirigeants de la région. 

🔴 Lors d'une rencontre avec l'émissaire américain Amos Hochstein, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "a clairement indiqué qu'Israël s'engageait à apporter un changement fondamental à sa frontière avec le Liban, afin que les habitants du nord puissent retourner chez eux et vivre en sécurité", selon un communiqué publié par le bureau de M. Netanyahu sur le réseau X.

"Le Premier ministre a souligné que nous ne nous arrêterons pas tant que cet objectif n'aura pas été atteint, que ce soit de manière diplomatique, ce qu'Israël préfère, ou d'une autre manière", ajoute le communiqué.

Un calme précaire continue de prévaloir au Liban-Sud ce matin, selon notre correspondant. Durant la nuit, l'artillerie israélienne a toutefois bombardé les abords de Houla et Wadi Slouki (caza de Marjeyoun), selon une source sécuritaire.

Avec l’élimination du numéro deux du Hamas, le gouvernement israélien peut clamer une victoire stratégique, tout en justifiant la poursuite de la guerre.

Après l’assassinat de Saleh el-Arouri, les gains politiques de Netanyahu. Un article de Noura DOUKHI, à lire ici.

(Photo Bureau du Premier ministre israélien/AFP)

Depuis son adoption, la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU est bafouée de deux côtés : le Hezbollah n'a pas respecté le principe de « zone d'exclusion » au sud et Israël viole à répétition la ligne bleue.

2006 - 2023 : la 1701 troquée contre le « modus vivendi », un article de Salah HIJAZI à lire ici.

(Photo d'archives/Finul)

- Sur le plan diplomatique, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a quitté jeudi soir Washington pour sa quatrième tournée au Moyen-Orient depuis le début de la guerre, où il entend plaider pour une aide accrue en direction de la bande de Gaza et des moyens d'éviter l'embrasement dans un contexte régional à cran, rapporte l'AFP.

Après la Turquie, il se rendra en Israël, en Cisjordanie occupée, en Jordanie, au Qatar, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite et en Egypte. Avant le départ, son porte-parole avait déjà prévenu: "Nous ne nous attendons pas à ce que toutes les conversations de ce voyage soient faciles".

- L'armée israélienne a annoncé jeudi soir que trois Israéliens portés disparus depuis le 7 octobre sont retenus en otage à Gaza, portant à 132 le nombre de personnes toujours aux mains du Hamas.

- Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces israéliennes ont multiplié à nouveau les frappes dans le sud et le centre de la bande de Gaza, où des témoins ont d'ailleurs fait état d'intenses combats. Des raids aériens et des tirs d'artillerie israéliens ont touché jeudi Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza devenue l'épicentre des opérations, selon un journaliste de l'AFP.

Depuis le début des hostilités, 22.438 personnes, majoritairement des femmes, adolescents et enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza, soit désormais près de 1% de la population du territoire, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas jeudi. 

- À Gaza, Israël continue ce matin de bombarder l'enclave palestinienne dont le futur "après" la guerre fait l'objet pour la première fois d'un plan, lequel ne prévoit ni le Hamas, ni une administration israélienne pour gérer ce territoire ravagé par des frappes incessantes, rapporte l'AFP.

Quelques heures avant le départ du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken pour le Moyen-Orient dans l'espoir d'éviter une expansion du conflit entre Israël et le Hamas après une semaine à haute tension, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a dévoilé son premier plan au sujet de l'après-guerre à Gaza.

Selon le plan, qui doit toutefois recevoir l'aval du gouvernement divisé sur ce sujet épineux, les opérations à Gaza "vont se poursuivre" jusqu'au "retour des otages", au "démantèlement des capacités militaires et de gouvernance du Hamas" et "l'élimination des menaces militaires", a soutenu M. Gallant.

Pour plus de détails sur ce plan, c'est ici.

Voici ce qu'il faut retenir ce matin :

- Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, tient un discours aujourd'hui à 14h30, le deuxième en deux jours, durant lequel il pourrait aborder la riposte que le parti a promis de mener en réaction à l'assassinat du numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri, dans une frappe attribuée à Israël dans la banlieue sud de Beyrouth mardi.

- Entre temps, le front au Liban-Sud semble calme ce matin, au lendemain d'une journée marquée par d'énièmes échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah.

Bonjour,

Nous sommes en direct avec vous ce matin pour couvrir le 91e jour de la guerre à Gaza et au Liban-Sud, alors que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'apprête à prendre une nouvelle fois la parole cet après-midi.