Nasrallah : Si (Israël) pense mener une guerre contre le Liban, notre combat sera sans limites, sans règles : Jour 89 de la guerre Hamas-Israël

Merci d'avoir suivi notre couverture en direct du conflit à Gaza et au Liban-Sud. Nous reprendrons notre direct dès demain matin.

Le Hezbollah a annoncé la mort d'un de ses combattants, Mohammad Hamad de Nabatiyé el-Tahta au Liban-Sud. Selon notre décompte, 143 membres du Hezbollah ont été tués depuis le début des combats le 8 octobre.

La plus haute juridiction de l'ONU, entendra la semaine prochaine les arguments de l'Afrique du Sud et d'Israël, après le dépôt par Pretoria d'une requête contre Israël pour "génocide" dans la bande de Gaza.

La Cour internationale de justice (CIJ) "tiendra des audiences publiques au Palais de la Paix à La Haye... dans le cadre de la procédure engagée par l'Afrique du Sud contre Israël", le jeudi 11 et le vendredi 12 janvier, a indiqué la Cour dans un communiqué rapporté par l'AFP.

Le Hezbollah réagira-t-il à l'assassinat d'un haut responsable du Hamas à Beyrouth ? "La décision leur appartient", a dit le ministre libanais sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, dans un entretien à la journaliste de CNN Christiane Amanpour. "Nous espérons qu'ils ne s'engageront pas dans une guerre plus importante... Nous avons de nombreuses raisons de penser que cela n'arrivera pas.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'un "scénario de reddition et d'expulsion" des habitants de la bande de Gaza était envisagé, a rapporté Haaretz en citant la chaîne d'information israélienne 12.

Dans des enregistrements de la réunion de M. Netanyahu avec les familles des otages israéliens qui a eu lieu mardi, on entend le premier ministre dire : "Nous ne rejetons pas cette possibilité. Il y a des arguments pour et contre".

Les États-Unis restent extrêmement préoccupés par le risque de voir le conflit à Gaza s'étendre à d'autres fronts après l'assassinat du numéro deux du Hamas à Beyrouth, a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, cité par Reuters.

Israël n'a ni confirmé ni nié être à l'origine de l'assassinat de mardi.

M. Miller a déclaré qu'il ne pouvait pas se prononcer sur l'identité de l'auteur de l'assassinat, mais il a qualifié Saleh el-Arouri de "terroriste brutal qui a du sang de civils sur les mains".

"Washington n'a pas été prévenu à l'avance de l'attaque", a ajouté M. Miller.

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzl Halevi, s'est rendu à la frontière nord avec le Liban et a déclaré que l'armée était au summum de sa préparation, selon le Haaretz.

"Nous sommes très bien préparés dans le nord. Nous sommes bien préparés dans tous les domaines et nous nous concentrons actuellement sur la lutte contre le Hamas", a-t-il déclaré.

Halevi a ajouté que "nous allons changer notre routine de défense. Nous maintiendrons nos forces aux frontières pendant au moins un an et nous parviendrons à quelque chose de beaucoup plus fort. La guerre nous a donné l'occasion de changer la situation de manière significative".

Réactions dans la banlieue sud de Beyrouth au discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à notre journaliste sur place, Emmanuel Haddad :

- Abou Ali affirme qu’il ressent une grande fierté, dès que le "Sayyed" s'exprime. "C'est quelque chose d'indescriptible", dit-il. "On sent de nouveau de la force et du courage et cela nous donne envie de combattre jusqu’à la fin, jusqu'au martyr", ajoute-t-il. "Nous attendons avec impatience le discours de vendredi, où je pense qu'il y aura des annonces sur les prochains développements de l'axe de la résistance qui provoqueront la chute de l'armée israélienne avec de grandes surprises", assure-t-il.

- Hussein et Ali, deux étudiants du Liban-Sud, partisans du Hezbollah, affirment que beaucoup de jeunes comme eux, qui ne sont pas des combattants, sont "prêts à aller à la mort jusqu’au martyr, s’ils étaient appelés". "Contrairement à ce qui se dit, le Sayed ne prend pas ses ordres de l’Iran. Il annonce une grande victoire pour la résistance", soulignent-ils.

(Photo Emmanuel Haddad)

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui prévoyait de se rendre au Liban jeudi, a indiqué que ce déplacement risquait de devoir être annulé. « Ce qui s'est passé hier avec la mort de dirigeants du Hamas est un facteur supplémentaire qui peut provoquer une escalade du conflit », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse après son intervention au séminaire diplomatique portugais.

Voici ce qui s'est passé à la frontière entre le Liban et Israël durant la dernière heure, pendant le discours du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah : 

- Le Hezbollah a annoncé avoir frappé un groupe de soldats israéliens près du site israélien de Jal el-Alam avec des missiles à 17h25.

- Le parti a également annoncé la mort de deux de ses combattants : Abbas Thaher et Hassan Daqiq. Selon notre décompte, 142 membres du Hezbollah ont été tués depuis le début des combats.

- L'armée israélienne a affirmé que des roquettes sont tombées dans un champ ouvert dans le nord d'Israël, selon le Haaretz.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a mis en garde contre les risques accrus d'escalade du conflit entre Israël et le Hamas après la mort du numéro deux du mouvement islamiste et appelé ses ressortissants à quitter rapidement le Liban, selon l'AFP.

« Une nouvelle aggravation de la situation et une extension du conflit ne peuvent être exclues, notamment après l'assassinat du vice-président du bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, dans la région de Beyrouth le 2 janvier 2024. Cela vaut en particulier pour les parties méridionales du Liban, jusqu'aux zones urbaines du sud de Beyrouth incluses », écrit le ministère sur son site internet.

« La situation sécuritaire dans la région est très volatile », insiste-t-il, appelant à les ressortissants allemands à quitter ce pays « par les moyens les plus rapides »

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, vient de terminer son discours.

⚡ Nasrallah : Le crime d’hier ne restera pas impuni.

Nasrallah : Nous combattons sur le front selon des calculs précis. Mais si l’ennemi pense mener une guerre contre le Liban, notre combat sera sans limites, sans règles. Ils savent de quoi je parle. Nous n’avons pas peur d’une guerre. Ceux qui pensent aller en guerre avec nous, le regretterons. La guerre avec nous coûtera très cher. Si une guerre est menée contre le Liban, l’intérêt du Liban sera d’aller à la guerre jusqu’au bout, sans retenue.

⚡ Nasrallah : Ce qui s’est passé hier dans la banlieue sud est très dangereux. C’est la première fois que quelque chose de la sorte se passe depuis 2006.

Nasrallah : Ce qui a empêché Israël de mener une guerre au Liban jusque-là, c’est la force qui existe au Liban.

Nasrallah : Aujourd’hui Israël craint pour son existence. Il a fait appel à ses réservistes et a utilisé toutes ses armes, appelant aussi à la rescousse les Américains dans la région. Les Israéliens pensent que c’est l’occasion d’en finir avec le Hezbollah au Liban, en disant que le monde le soutient actuellement. Mais la résistance a fait perdre à Israël l’effet de surprise en ouvrant le front.

⚡Nasrallah : Lorsque nous avons ouvert le front au Liban, nous l’avons fait en soutien à nos peuples opprimés à Gaza. Mais cette action honnête a pris en considération notre vision stratégique et le besoin de soutenir Gaza, tout en prenant en considération les difficultés au Liban.

Nasrallah : Ce qui s’est passé depuis le 7 octobre jusqu’à ce jour, et qui arrivera encore à l’avenir, a affaibli Israël (…) et l’a mis sur la voie de l’extinction. Personne ne pourra le défendre. Quant aux trônes arabes, qu’ils se protègent d’abord.

Nasrallah : Si tu es fort, tu imposes le respect aux autres. Ce sont ta force et tes missiles qui te protègent.

Nasrallah : Ce qui s’est passé à Gaza a montré que la communauté internationale et le droit international ne peuvent pas protéger les populations. Ils ne peuvent protéger personne. Retenez cela.

Nasrallah : L’opération Déluge d’al-Aqsa a réussi à détruire l’image des États-Unis.

Nasrallah : Israël a échoué à atteindre ses buts de la guerre. Il n’a pas réussi à libérer les otages. Il n’a pas réussi à contrôler la bande de Gaza.

Nasrallah : La terre de Palestine, du fleuve jusqu’à la mer, est uniquement au peuple palestinien.

Nasrallah : Au ministre du cabinet de guerre israélien (Yoav) Gallant (…) je dis : vous ne réussirez pas à atteindre vos objectifs de guerre, si Dieu le veut.

Durant l'allocution du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, des avions de chasse, vraisemblablement israéliens, sont entendus, survolant la banlieue sud de Beyrouth.

Nasrallah : Il y a une baisse de confiance de la population israélienne dans son armée et ses services de sécurité.

Nasrallah : La résistance au Liban, le 8 octobre, lorsqu’elle a ouvert le front, n’était pas dissuadée. Aujourd’hui, elle est plus prête que jamais.

Nasrallah : L’opération Déluge d’al-Aqsa a provoqué la fin de la stratégie de dissuasion israélienne.

Nasrallah : Ce qui s’est passé durant ces trois mois a porté un coup aux efforts de normalisation (avec Israël, NDLR) qui étaient en cours.

Nasrallah : Israël a totalement échoué, sur le plan moral. Israël, le tueur de femmes et d'enfants, celui qui affame les populations et qui détient le titre du plus grand génocide de l’histoire moderne.

Nasrallah : Le Hamas a le plus grand taux de soutien de son histoire au sein de la population palestinienne, et cela est un grand exploit. L’image d’Israël dans le monde s’est aussi effondrée.

Nasrallah : L’adhésion à la résistance, au sein de la population palestinienne, a augmenté, de même que dans la région.

Nasrallah : La question palestinienne était oubliée. Elle a été relancée et Israël a échoué à épuiser les Palestiniens.

Nasrallah : Depuis trois mois jusqu’à ce jour, nous avons des martyrs, des sacrifices, des déplacés, des dégâts, des destructions, des dangers, des prix à payer. Mais nous avons aussi de la résistance, du courage, du combat, du défi, des pertes dans les rangs de l’ennemi et un refus de la reddition.

Nasrallah : Le plus grand défi pour l’axe de la résistance a été, durant les derniers mois, l’opération Déluge d’al-Aqsa.

Nasrallah : Lorsque j’ai dit que l’opération “Déluge d’al-Aqsa” du 7 octobre était une opération palestinienne dont nous n'étions pas au courant, ce n’était pas pour prendre de la distance par rapport à cette opération.

Nasrallah : Les organisations de la résistance agissent indépendamment les unes des autres, chacune dans son pays. Nous nous consultons, mais chacun prend ses décisions en fonction de ses intérêts et ceux de sa population.

Nasrallah, en rendant hommage aux “martyrs” tombés dernièrement, notamment le numéro deux du Hamas, Saleh el-Arouri : "Votre sang, vos sacrifices (…) auront des conséquences positives sur la Palestine, le Liban, l’Irak, la Syrie, le Yémen et toute la région."

Nasrallah : Nous présentons nos condoléances à notre frère, le grand leader le cheikh Saleh, vice-président du bureau politique du Hamas, qui est tombé en martyr hier dans une agression israélienne flagrante contre la banlieue sud de Beyrouth.

Nasrallah : Je vais m’adresser vendredi, si Dieu me garde en vie, aux frères et soeurs, lors d’une commémoration. J’y aborderai certains sujets d’actualité vendredi, au lieu de ce soir.

Nasrallah : Ce qui s’est passé aujourd’hui à Kerman (en Iran), et l’attaque contre ceux qui commémorent cet événement (la commémoration de l'assassinat de Kassem Soleimani), des femmes, des hommes, des enfants, où il y a eu de nombreux martyrs, plus de 80 selon mes informations, et 160 blessés. Nous présentons nos condoléances à leurs familles.

Nasrallah : Nous renouvelons nos condoléances aux martyrs aujourd’hui, le grand chef Kassem Soleimani et ses compagnons iraniens avec lui à Bagdad, et Abou Mahdi el-Mouhandis le grand martyr, et ses compagnons irakiens.

Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, débute son discours.

(Capture d'écran de la prise de parole)

Rappelons que le discours de Hassan Nasrallah était initialement prévu aujourd'hui afin de marquer le quatrième anniversaire de la mort du général iranien Kassem Soleimani, qui a été tué à cette date en 2020 par une frappe américaine en Irak.

Mais elle intervient également 24h après l'assassinat du numéro 2 du bureau politique du Hamas, Saleh el-Arouri, lors d'une frappe à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, qui a tué six autres membres du Hamas. Israël n'a ni confirmé ni démenti être à l'origine de cette frappe, mais on pense généralement qu'il en est à l'origine.

Tous les regards sont tournés vers les déclarations de Nasrallah et la réaction du Hezbollah.

En attendant le discours de Hassan Nasrallah,  une vidéo sur la vie du général iranien Kasssem Soleimani est diffusée au public sur grand écran, à l'occasion du 4e anniversaire de sa mort à Bagdad dans une frappe de drone américaine, rapporte notre journaliste sur place Emmanuel Haddad.

(Photo Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour)

Hassan Nasrallah devrait prendre la parole d'une minute à l'autre.

Cette photo montre l'une des membres de la foule tenant une photo d'Abou Mahdi al-Mouhandes, chef de milice irakien tué avec Kassem Soleimani ; du chef adjoint du Hamas, Saleh el-Arouri, tué hier lors d'une frappe à Beyrouth ; et de Kassem Soleimani, général iranien tué en janvier 2020 lors d'une frappe américaine en Irak.

(Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour)

Abou Hadi, 20 ans, dans une salle où une foule se rassemble pour voir le discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah :

"J'étais sur le lieu de l'assassinar hier, c'est nous qui avons ramassé les restes des martyrs. C'est un beau travail. Je reviens à peine du lieu de l'attaque... Je ne sais pas ce que le Sayyed va dire mais il va forcément faire une annonce forte."

Des gens attendent le discours de Hassan Nasrallah, à Dahiyé, dans la banlieue sud de Beyrouth.

(Photo Emmanuel Haddad/L'Orient-Le Jour)

Notre journaliste, Emmanuel Haddad, nous décrit l'ambiance à l'approche du discours :

La salle se remplit peu à peu pour le discours de Hassan Nasrallah. L'ambiance est calme, endeuillée, l'attente silencieuse. "Ce qui s'est passé hier a été un gros coup pour la Résistance, alors oui nous sommes dans l'expectative", dit Ali Ramadan, 19 ans, étudiant venu assister au discours.

"Il y a dix ans le Sayyed a dit que si Israël frappait Beyrouth, il frapperait Tel Aviv, mais aujourd'hui nous sommes au bord de la guerre. Je ne pense pas que la réponse sera immédiate. Ce serait rentrer dans le piège d'Israël, qui n'a plus aucune limite aujourd'hui. Je pense que la réponse sera patiente et calculée", dit-il, ajoutant ne jamais savoir "ce que prépare le Sayyed"

Notre reporter Emmanuel Haddad est à Dahiyeh pour suivre ce discours et vous apporter des réactions en direct.

Notre co-responsable du service actualités, Matthieu Karam, en assurera la traduction en temps réel, et c'est à suivre juste ici.

Plus de mises à jour à suivre.

Nous sommes à 30 minutes du discours du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

S'exprimant pour la troisième fois depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, le secrétaire général devrait définir, lors du discours très attendu de ce soir, la nature de la réponse du Hezbollah à l'assassinat du chef adjoint politique du Hamas, Saleh el-Arouri, dans la banlieue sud de Beyrouth la nuit dernière.

Il doit parler à 18h, heure de Beyrouth.

Le Hezbollah a affirmé avoir frappé un rassemblement de soldats israéliens avec un missile Burkan sur le site de Bayad Blida à 15h50.

Le parti a également annoncé qu'il avait lancé une "vaste attaque de missiles" contre des rassemblements de soldats israéliens dans les environs de la caserne Doviv à 16h30.

Dans un communiqué, la France a condamné les propos d'officiels israéliens "appelant à 'l’émigration' de la population gazaouie ainsi qu’au rétablissement de colonies à Gaza et à son occupation terrestre", les appelant à "s'abstenir de telles déclarations provocatrices", jugeant celles-ci "irresponsables" et alimentant "les tensions."

La diplomatie française conclut son communiqué en indiquant qu'il "ne revient pas au gouvernement israélien de décider où les Palestiniens doivent vivre sur leurs terres", réitérant sa position quant à l'avenir de la bande de Gaza, qui doit selon elle s'inscrire "dans un État palestinien unifié vivant en paix et en sécurité aux côtés d’Israël."

Le Hezbollah a annoncé qu'il a frappé un rassemblement de soldats israéliens avec des missiles à proximité du site de Roueissat el-Alam dans les fermes occupées de Chebaa occupées à 16 heures.

Le Hezbollah a annoncé avoir frappé un rassemblement de soldats israéliens avec un missile Burkan à proximité de la caserne de Zibdine dans les fermes occupées de Chebaa à 16 heures.

Non à l’unité des fronts, oui à la 1701 : réactions politiques à l’assassinat de Saleh el-Arouri.

Un article de Yara Abi Akl à lire ici.

(Photo Mohammad Yassine/L'Orient-Le Jour)

Le ministre israélien du cabinet de guerre Benny Gantz a indiqué sur X qu'il avait discuté hier avec le président français Emmanuel Macron de "l'impératif d'un effort diplomatique international au Liban" et des "futures étapes de la guerre à Gaza".

"J'ai exprimé ma reconnaissance au président Macron pour son engagement en faveur de la sécurité d'Israël, de la stabilité régionale et des efforts importants de la France pour libérer les otages détenus à Gaza", a-t-il écrit.

Des avions israéliens ont effectué quatre frappes aériennes sur la localité de Labbouné (caza de Tyr) et ses environs, a déclaré une source de sécurité à notre correspondant.

(Photo envoyée par un habitant à notre correspondant)

Des obus d'artillerie israéliens ont visé la périphérie de la ville de Naqoura, au Liban-Sud, dans le caza de Tyr, ont indiqué des témoins oculaires à notre correspondant. Selon ces témoins, le bruit de trois obus a été entendu.

C'est à Naqoura que se trouve le quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban.

Le Hezbollah a annoncé qu'il avait effectué une frappe sur un rassemblement de soldats israéliens à proximité du site d'al-Malikiyah avec un missile Burkan à 15h40.

Le bombardement israélien qui a eu lieu dans la localité de Markaba (caza de Marjeyoun) plus tôt dans l’après-midi a tué trois personnes, selon des habitants contactés par notre correspondant au Liban-Sud. 

Dans un message posté sur X, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a indiqué que la situation à Gaza à l'issue de "près de 90 jours de guerre" était "désastreuse", que la surpopulation dans les rues de Rafah, à l'extrémité sud de l'enclave, favorisait la propagation de maladies, tandis que le risque de famine était "exacerbé" par le blocus renforcé imposé par Israël.

"Un cessez-le-feu humanitaire est indispensable pour fournir une aide d'urgence et mettre fin à ces déplacements forcés et continus" a encore insisté l'agence.

Plusieurs missiles ont été tirés il y a peu depuis le Liban-Sud en direction de positions israéliennes, a indiqué une source de sécurité à notre correspondant dans la région.

Aujourd'hui à 18 heures, heure de Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, prononcera son troisième discours depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre. Il devrait définir, lors de ce discours très attendu, la nature de la réponse à l'élimination du chef adjoint du Hamas en banlieue de Beyrouth.

Comment le suivre en direct et en français ? C'est ici.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a indiqué sur X que les forces israéliennes avaient récemment attaqué "une cellule de terroristes" au Liban.

Il a également indiqué qu'un avion de guerre israélien avait attaqué une "infrastructure" appartenant au Hezbollah.

"Au cours des dernières heures, plusieurs opérations de tir ont été surveillées depuis le territoire libanais vers le territoire israélien, et (l'armée israélienne) a attaqué les sites depuis lesquels ces tirs avaient été effectués", a ajouté M. Adraee.

La périphérie de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil) est soumise à des tirs d'artillerie israéliens, ont déclaré des habitants à notre correspondant dans le sud.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, devrait en principe définir ce soir, lors d’un discours très attendu, la nature de la riposte à l’élimination du numéro deux du Hamas sur le territoire libanais.

Lisez ici l'éclairage de Jeanine JALKH.

(Photo Mohammad Azakir/Reuters)

Mise à jour du bilan de la double explosion en Iran :

Selon l'AFP, citant la chaine de télévision nationale, les deux explosions qui ont eu lieu dans la ville iranienne de Kerman ont fait au moins 53 morts, lors d'une cérémonie organisée pour commémorer l'assassinat en 2020 du commandant suprême iranien Kassem Soleimani.

Un drone israélien a tiré trois missiles sur une maison de Aïta el-Chaab (caza de Bint Jbeil), ont rapporté des témoins oculaires à notre correspondant au Liban-Sud.

Le Hezbollah a annoncé la mort de deux de ses membres, Mohammed Hadi Malek Abid de Baalbeck dans la Békaa et Abbas Hassan Jamoul de Deir Zahrani au Liban-Sud, sans plus de détails sur les circonstances dans lesquelles ils ont été tués.

Selon notre décompte, 140 membres du Hezbollah ont été tués depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël.

L'aviation israélienne a bombardé la localité de Markaba, dans le caza de Marjeyoun, selon des témoignages d'habitants rapportés par notre correspondant au Liban-Sud.

Selon des habitants, les secours se sont rendus sur place.

Photo prise par un habitant et relayée par notre correspondant Mountasser Abdallah

Les deux explosions qui ont eu lieu dans la ville iranienne de Kerman lors d'une cérémonie organisée pour commémorer l'assassinat en 2020 du commandant suprême iranien Kassem Soleimani ont tué au moins 20 personnes, selon la télévision d'État iranienne citée par l'AFP et Reuters.

Davantage de détails ici.

Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé avoir ciblé et touché la caserne de Zar'it, en Israël, à 13h15.

Puis, dansun second communiqué, le parti chiite a affirmé avoir frappé à la même heure le site de Jal el Alam.

Dans les deux cas, le Hezbollah a assuré que ses attaques ont fait des blessés dans le camp adverse. 

Les médias d'État iraniens ont rapporté mercredi qu'une explosion s'était produite près du cimetière de la ville de Kerman, dans le sud du pays, lors d'une cérémonie organisée pour commémorer l'assassinat en 2020 du commandant suprême iranien Kassem Soleimani lors d'une attaque de drone américain à l'aéroport de Bagdad, selon Reuters. 

Une seconde explosion a eu lieu dans la même ville et engendré des blessés, selon la télévision nationale iranienne également citée par Reuters.

Des tirs d'artillerie israéliens ont touché les localités de Wadi Hassan et de Wadi Hamoul (caza de Tyr), rapporte notre correspondant au Liban-Sud citant des témoignages d'habitants.

Des roquettes ont par la suite été tirées depuis le Liban-Sud en direction d'Israël, ajoute-t-il, citant cette fois des sources sécuritaires. 

Selon le Haaretz, c'est l'armée israélienne qui a riposté à des tirs de missiles anti-char effectués depuis le Liban sur le village de Dovev.

Selon l'agence Reuters, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a indiqué que "la solution au conflit israélo-palestinien doit être imposée par la communauté internationale, car les deux parties ne parviendront jamais à un accord".

Le ministre iranien de la Défense, Mohammad Reza Gharaei Ashtiani, a déclaré mercredi que l'assassinat d'un haut responsable du Hamas au Liban aurait certainement des conséquences et a imputé aux États-Unis la responsabilité de la montée des tensions, selon des propos rapportés par le Haaretz.

"La politique américaine est la première responsable, a déclaré le général de brigade avant une réunion du gouvernement à Téhéran. La fumée se dissipe dans leurs propres yeux", a-t-il déclaré.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a, lui,  déclaré mercredi qur X que "les activités malveillantes de l'appareil terroriste du régime [israélien] dans d'autres pays constituent une véritable menace pour la paix et la sécurité".

Comment la presse israélienne a commenté l'assassinat du n°2 du Hamas, Saleh el-Arouri, mardi soir dans la banlieue sud de Beyrouth (2/2) :

- Selon le Haaretz, Saleh el-Arouri était considéré comme très influent au sein du Hamas, principalement en raison de ses efforts pour développer un réseau militaire en Cisjordanie et de sa résidence au Liban, où il était en contact étroit avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Lui et Yahya Sinwar, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, étaient considérés comme partageant la même vision stratégique du monde.

- Le Times of Israel décrit el-Arouri comme le "cerveau du terrorisme du Hamas en Cisjordanie, négociateur de la prise d'otages" et affirme qu'il était depuis longtemps dans le collimateur d'Israël avant d'être assassiné à Beyrouth, où il a joué un rôle clé dans la consolidation des liens avec le Hezbollah et l'Iran.

Comment la presse israélienne a commenté l'assassinat du n°2 du Hamas, Saleh el-Arouri, mardi soir dans la banlieue sud de Beyrouth (1/2) :

- Selon le Jerusalem Post, le chef adjoint du Hamas hors de Gaza était la cible numéro un d'une unité spéciale du Shin Bet, créée pour cibler les agents du Hamas à l'étranger, rapportant Amir Bohbot, correspondant militaire de Walla!, une entreprise détenue par le Jerusalem Post.

Celui-ci souligne que ce n'est pas le premier assassinat d'un responsable du Hamas au Liban qui aurait été mené par le Shin Bet. Au début du mois de novembre, Khalil Hamed al-Kharraz, le chef adjoint des Brigades Qassam du Hamas au Liban, avait également été tué lors d'une frappe israélienne.

Les services de renseignements américains continuent d'affirmer que l'hôpital Shifa a été utilisé comme centre de commandement et de contrôle du Hamas, rapporte le New York Times.

Le quotidien américain cite un rapport émanant de ces mêmes services qui indique que l'hôpital Shifa, sous lequel ont été déployés des tunnels, a été utilisé par le mouvement palestinien pour commander ses forces et pour détenir des otages.

Avant qu'Israël ne prenne d'assaut l'hôpital, le Hamas et le Jihad islamique, qui utilisait également l'hôpital, l'ont quitté en emmenant les otages avec eux.

Selon le Washington Post, Israël n'a jusqu'à présent fourni aucune preuve significative de l'utilisation de l'hôpital par le Hamas depuis le début de la guerre, le 7 octobre.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 22.313 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Parmi ces morts figurent 128 personnes tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère, qui a aussi fait état de 57.296 personnes blessées depuis le 7 octobre.

Le chef des Kataëb, Samy Gemayel, a condamné "l'agression israélienne dans la banlieue sud [de Beyrouth] comme une atteinte à la souveraineté libanaise" dans un message posté sur X.

Samy Gemayel, qui est un rival du Hezbollah, a aussi déclaré que les autorités "politiques et militaires" devraient "éviter de mettre en danger des vies humaines et de "donner une excuse à Israël" en laissant notamment le parti chiite "relier" les fronts, en marge de la guerre entre le Hamas et Israël.

Les Palestiniens de Cisjordanie appellent à des confrontations avec l'armée israélienne à midi après l'assassinat de Saleh el-Arouri.

Suite à l'assassinat du haut dirigeant du Hamas, Saleh el-Arouri, un tract a été distribué en Cisjordanie, mercredi matin, appelant à des manifestations et à des confrontations avec l'armée israélienne. Le tract circule aussi sur les groupes Telegram de plusieurs comptes appartenant à des activistes palestiniens depuis la nuit dernière.

Un calme relatif règne au Liban-Sud depuis la dernière attaque du Hezbollah contre Israël, qui a eu lieu à l'aube aujourd'hui, au lendemain de l'assassinat de plusieurs membres du Hamas lors d'une attaque de drone dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, doit toujours prendre la parole aujourd'hui à 18h pour commémorer le quatrième anniversaire de l'assassinat du général iranien Kassem Soleimani. Il s'agirait du troisième discours de Nasrallah depuis le début du conflit, le 7 octobre.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a répondu aux critiques américaines sur ses propos préconisant un départ massif des Palestiniens de la bande de Gaza.

« J'admire beaucoup les États-Unis d'Amérique, mais avec tout le respect que je leur dois, nous ne sommes pas une étoile de plus sur le drapeau américain », a déclaré Ben Gvir, qui dirige le parti ultranationaliste Otzma Yehudit, dans un communiqué relayé par plusieurs médias dont le Times of Israel.

« Les États-Unis sont nos bons amis, mais avant tout, nous ferons ce qui est bon pour l'État d'Israël : encourager l'émigration de centaines de milliers de personnes de Gaza permettra aux résidents (israéliens) de rentrer chez eux (en lisière de Gaza) et de vivre en sécurité tout en protégeant nos soldats », a encore écrit Itamar Ben Gvir sur le réseau social X en réponse aux critiques américaines.

Le mouvement Amal,  principal allié politique du Hezbollah, a estimé que l'attaque de drone qui a eu lieu hier dans la banlieue sud de Beyrouth était "une attaque contre le Liban tout entier et sa souveraineté, et un crime qui s'ajoute à la longue liste des crimes et massacres commis par Israël depuis sa création".

Le parti chiite a également déclaré que l'attaque devrait être examinée par la communauté internationale, qui devrait agir rapidement pour mettre fin à l'agression israélienne.

En réaction à l'assassinat de Saleh el-Arouri, la vice-directrice du bureau de presse de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Candice Ardell, a indiqué à l’Agence nationale d’information être "profondément (préoccupée) par toute possibilité d'escalade qui pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur les populations des deux côtés de la Ligne bleue". "Nous continuons à appeler toutes les parties à cesser le feu", a-t-elle ajouté.

Nos journalistes y décrivent une ambiance extrêmement calme, avec peu de gens dans les rues. Seules les traces de la frappe d'hier y sont visibles.

(Photo Mohammad Yassine / L'Orient-Le Jour)

Notre équipe est actuellement sur le terrain, dans la banlieue sud de Beyrouth, sur les lieux de l'attaque ayant ciblé hier soir des membres du Hamas, dont le numéro 2 du bureau politique, Saleh el-Arouri.
(Photo Joao Sousa / L'Orient-Le Jour)

Ce n’est pas la première fois depuis le 7 octobre que des officiels israéliens appellent ouvertement au départ « volontaire » des Gazaouis hors de l’enclave palestinienne. Mais au cours des derniers jours, ces déclarations se sont largement multipliées et banalisées au sein du discours politique et de la société israélienne.

Notre journaliste Noura Doukhi vous en parle.

Après l’assassinat du numéro 2 du bureau politique du Hamas dans la banlieue sud de Beyrouth, le conflit entre Israël et le Hamas débuté le 7 octobre s’ancre davantage au Liban.

Nos équipes sont mobilisées pour couvrir la situation en temps réel, depuis la rédaction et sur le terrain.

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Le ministre sortant libanais des affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré mardi soir à la BBC que son gouvernement s'entretenait avec le Hezbollah pour "lui faire comprendre qu'il ne doit pas réagir lui-même". "Nous ne les enjoignons pas à le faire. Nous dialoguons avec eux" a-t-il précisé.

Au cours des prochaines 24 heures, nous saurons  "s'ils répondent ou non", a-t-il encore déclaré, ajoutant  : "Nous sommes très inquiets".

Il a également appelé l'Occident à "faire pression sur Israël pour qu'il mette fin à toutes ses violences et à toutes ses actions, non seulement au Liban, non seulement à Beyrouth, mais aussi à Gaza".

L'armée israélienne a annoncé ce matin la mort d'un autre de ses soldats à Gaza, ont rapporté plusieurs médias israéliens. Selon le Jerusalem Post, il s'agit du 175e soldat tué depuis le lancement, le 27 octobre de l'offensive terreste israélienne dans la bande de Gaza.

Des oiseaux volent devant un arc-en-ciel. Photo prise depuis la frontière entre le sud d'Israël et la bande de Gaza, hier le 2 janvier 2024. (Photo JACK GUEZ / AFP)

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Dans un entretien donné à la télévision israélienne dont le contenu a été relayé par le Haaretz, le député du Likoud Moshe Saada a déclaré que l'hostilité de certains israéliens à l'égard des habitants de Gaza avait atteint un niveau inégalé jusqu'à présent.

"Mes amis travaillant pour le bureau du procureur (...) me disent : Moshe, il est clair que tous les gazaouis doivent être détruits. Ce sont des déclarations que je n'avais entendu avant", a-t-il encore déclaré.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les houthis ont tiré deux missiles en direction de navires marchands circulant en Mer Rouge, près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, a confirmé l'armée américaine après de premières indications de l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO).

Jamais, depuis le 8 octobre, le Hezbollah ne s’était trouvé dans une position aussi délicate.

Jamais non plus, depuis le déclenchement des hostilités au Liban-Sud, le risque d’une escalade incontrôlable n’avait été aussi élevé.

Lisez l'éclairage de notre rédacteur en chef Anthony SAMRANI.

Selon le Haaretz citant des "sources diplomatiques arabes", l'assassinat de Saleh al-Arouri à Beyrouth aurait interrompu les négociations entre Israël et le Hamas sur l'instauration d'une trêve à Gaza en échange de la libération d'otages israéliens, et que les pourparlers se concentreraient désormais sur la prévention d'une escalade, en particulier dans le nord d'Israël. 

Selon notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah, citant des rapports de sources sécuritaire et des témoignages d'habitants, un calme précaire règne ce matin au Liban-Sud, où plusieurs localités ont été survolées par des aéronefs, notamment des drones.

La nuit a été plus mouvementée, avec des bombardemenst israéliens à Houla et Meïs el-Jabal (caza de Marjeyoun). 

Le Hezbollah a aussi revendiqué plusieurs frappes sur le territoire israélien mardi dont deux à  22h25 puis 23h, qui ont ciblé des soldats israéliens sur le site d'al-Marj. Citée par le Haaretz, l'armée israélienne a indiqué ce matin que deux de ses soldats avaient été légèrement blessés par un tir du Hezbollah.

De son côté, l'armée israélienne se prépare mercredi à "tout scénario" au lendemain de la frappe qui a eu lieu dans la banlieue de Beyrouth.

Malgré les demandes de cessez-le-feu pressantes de la communauté internationale, l'armée israélienne se prépare à des "combats prolongés", qui devraient durer "tout au long de l'année" dans la bande de Gaza.

En savoir plus ici.

Les répercussions au Liban de la guerre que se livrent Israël et le Hamas depuis le 7 octobre dernier ont atteint un nouveau palier mardi soir avec la frappe israélienne qui a tué le nᵒ 2 du Hamas, Saleh el-Arouri, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth, dans une opération inédite depuis le début du Déluge d’al-Aqsa.

Car si, depuis le 8 octobre, Israël tire régulièrement sur le Liban-Sud dans le cadre des affrontements avec le Hezbollah et des groupes palestiniens, il s’agit de la première attaque dans le bastion du parti chiite au sud de la capitale.

Notre dernier point sur ces événements ici.

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